Fell on black days
sur Eric Christ au format (1.8 Mo)
Contient : place (9), placé (2)(...) Il s'agit d'un node situé à Seattle, et probablement d'après les estimations géographiques un cairn de lycanthropes. Le diacre charge la cabale des joueurs d'aller enquêter surplace. Elle doit trouver le cairn et comprendre ce qui se passe, voire si possible résoudre le problème définitivement. (...)
La discrétion est de rigueur (s'il s'agit de garous cela vaut mieux pour sa survie) et, sauf cas d'urgence, toute communication avec le chantry ne devra être évitée ; il ne faut surtout pas que des ennemis viennent à prendre connaissance de cette situation de faiblesse. Les personnages disposent de trois sources d'information surplace: - Les mages du chantry connaissent deux cairns de lycanthropes dans les forêts de Seattle ; il se peut que l'un de ces cairns soit le node avec lequel la connexion a été faite. Les garous sont connus pour attaquer les mages à vue. - Il existe surplaceun contact potentiel en la personne de Bartholomé Wright, un ancien mage qui a quitté le chantry voilà environ vingt ans, pour des raisons obscures qui ne seront pas dévoilées ouvertement aux personnages. (...)
Car c'est une opération de grande envergure, tout de même. Il donnera donc assez d'informations pour que la cabale puisse mener une petite enquête...à saplace. Le vieux Bart n'a pas envie de risquer sa peau, à son âge.] Dans la maison de Bartholomé Wright on peut remarquer les choses suivantes : - une passion certaine pour l'astrologie ; de nombreuses cartes sont affichées aux murs, un télescope monstrueux estplacésur le grand balcon. Cette passion n'est pas sans intérêt pour le scénario (voir paragraphe " Les cairns "). (...)
Le plafond également n'est pas discernable. Mais le plus fort tient dans le fait qu'il n'y a pas de plancher. A laplacese trouve une passerelle métallique qui traverse la pièce de part en part par-dessus un gouffre insondable et et bien évidemment obscur (pour une indication d'ambiance on peut se référer à la pièce secrète du Dr Jekyll dans " Mary Reilly " de Stephen Frears). (...)
Des chaînes pendent du plafond au bout desquelles sont accrochés des corps sans vie (de pauvres victimes de William Hikes) se balançant avec une forte amplitude. Le portail à travers l'Umbra que viennent d'emprunter les mages n'est pas visible. A laplacela salle offre un de ses murs nus. Une jeune fille s'approche bientôt des personnages, qui a les traits de Bénédicte (il ne s'agit pas de la vraie, évidemment), ce qui va faire réagir la cabale s'ils l'ont déjà aperçu au cours de leur enquête. (...)
Les créatures volent, grimpent le long des murs, s'accrochant aux plates-formes et aux corps pendus, déchiquetant tout de qu'elles voient. Leurs cris et le claquement de leurs ailes membraneuses font un vacarme à vous clouer surplace. Les mages, quelle que soit l'avalanche de pouvoirs dont ils puissent faire usage, devront fuir ou être submergés. (...)
Ce genre de Pnj a la fâcheuse tendance de disparaître dès que la situation devient pour eux problématique, cela va de soi, comme un bon fantôme qui vous hante mais que vous ne pouvez jamais ni retenir ni attraper. - LE REFUGE : Au beau milieu du royaume se trouve un plateauplacésur un très large piton rocheux aussi difficile à escalader que la falaise menant la caverne. Ce plateau échappe à toutes les sombres caractéristiques précédemment décrites : ciel bleu, des vergers fleuris, des scènes de bonheur, rien n'est particuièrement dégradé. (...)
La cabale possède ses coordonnées si elle a fait un tour chez WH ; qui plus est, une visite dans le royaume leur aura révélé son visage. Attention, l'individu est protégé, comme le sont depuis la mise enplacedu projet tous les chercheurs et mages importants travaillant à Prisma Corp. Le psychiâtre, qui répond au nom de Robert Daly, habite dans les pires quartiers de Seattle, mais cependant dans un superbe appartement. (...)
Le chantry est situé à Aberdeen, dans l'Etat de Washington, à quelque cinquante kilomètres de Seattle. Il s'agit avant tout d'un chantry de Verbenas. Il existe depuis plusieurs siècles et prendplacedans une vieille bâtisse du XIXe siècle et abrite une librairie nommée La Maison d'Edgar qui donne d'ailleurs son nom au chantry. (...)William Hikes était un américain issu d'un milieu social aisé, plutôt satisfait de son sort. Il était jeune, il était bardé de diplômes et vivait dans la banlieue chic de Seattle avec une charmante compagne nommée Benedicte. Doté d‘une force de caractère peu commune, il était toujours parvenu à ses fins et pouvait se targuer d'une réussite que ses amis d'école lui enviaient. Tout allait pour le mieux, en somme. Aujourd'hui William Hikes est mort et c'est tout Seattle qui ...