Cil
sur La Page à Papat
Cette nouvelle de Cugel L'Astucieux, intitulée CIL, se situe aprés le chapitre , 'Le monde Supèrieur'. Lugubre et languissante, la nuit s'avançait sur les terres en friche du septentrion comme le sang qui s'écoule d'un animal à l'agonie. Le crépuscule surprit Cugel alors qu'il traversait péniblement un marais salant. Dans la sombre lumière rouge de l'aprês-midi, il s'était égaré, il avait d'abord gravi une pente douce, puis rencontré un sol humide avant de s'enfoncer dans un terrain spongieux ...Contient : bouche (4)(...) Encore une fois, il frappa bruyamment, éveillant de nouveaux échos dans le bâtiment. Un judas s'ouvrit et un oeil examina Cugel en détail. L'oeil se retira, laissant place à unebouche. - Qui êtes-vous ? demanda-t-on. Que désirez-vous ? Labouchedisparut à son tour pour laisser voir une oreille. - Je suis un voyageur, je souhaiterais trouver un abri pour la nuit et rapidement. (...)
Un gémissement poignant s'éleva des profondeurs souterraines. Le valet sursauta, terrorisé et ses yeux se posèrent sur l'amulette. Il restabouchebée, puis devint obséquieux : - Mon cher Seigneur, si J'avais su qui vous étiez, je vous aurais conduit vers les suites royales et vous aurais apporté les plus belles parures - Je ne me plains pas, répliqua Cugel, quoique le linge soit un peu élimé. (...)
Et Cugel pressa une escarboucle, provoquant un cri de désespoir tellement profond que le service de cristal s'entrechoqua sur la table. Derwe Coreme cligna des yeux et sabouchese tordit. Elle parla d'une voix dure : - Je crains que vous n'ayez pas saisi le sens de mes actes. (...)