Laureline
sur L' Omnirêve
Contient : mer (2)(...) Et sans même y prêter attention je luttais contre le vent pour pouvoir y continuer ma route. Si le sable était passablement agité, je me souviens que lamerétait comme à son habitude calme et voluptueuse. Perdu dans mes pensées, celles-ci partagées entre les théories draconiques et une farouche volonté de trouver un petit déjeuner, je ne remarquais même pas les rarissimes Sloups Fouisseurs cherchant leurs nourritures. (...)
L'embarcation se volatilisa comme elle était arrivée et le silence reprit ses droits. Du moment où l'on est sombre, même lamerpourtant si bavarde, apprend à se taire. C'est alors que je me rendis compte qu'elle n'avait vu en moi qu'un père et que, cherchant la sécurité, elle n'avait pris que cela dans l'éventail de ce que je lui offrais. (...)Comme je l'ai déjà relaté, je traversais donc la région en plein été. Afin d'éviter les chaleurs de l'après-midi, je marchais à vive allure depuis l'aube. Mettant un pied devant l'autre, je ne faisais même plus attention à l'endroit où je me trouvais. C'est ainsi que j'avais à peine remarqué que cet endroit était une plage. Et sans même y prêter attention je luttais contre le vent pour pouvoir y continuer ma route. Si le sable était passablement agité, je me souviens que la mer était comme à son ...