Tempus Mortis
sur Les Archives de Benoit Attinost au format
Contient : homme (36)(...) Le collège fut fermé, muré et abandonné aux soins d'un gardien inculte et débile. Tout était dit et fini. Mais pour unhomme, rendu fou par la mort horrible de sa fille, cela ne faisait que commencer. Montre folle ! Montre folle ! (...)
C'est donc avec une certaine animosité qu'ils se retrouvent devant le petit atelier de Gaspar Orlow (une tentative d'américanisation du nom russe). Et ils ne sont pas seuls. Unhommehuppé (sir Arthur Plimbertown, voir sa fiche en fin de scénario) cogne contre la porte comme un furieux, alors qu'une soubrette tente d'escalader des caisses pour voir s'il y a quelqu'un à la fenêtre. D'un ultime coup de canne (et d'un coup de pied discret), l'hommefait céder la porte et c'est le drame. Cela va très vite, mais les investigateurs peuvent tout observer, comme si la scène se déroulait au ralenti. (...)
Puis, une titanesque explosion fait éclater tout l'atelier, projetant dans les airs la soubrette, déjà transpercée d'éclats de verre, de bois et de ferraille. L'hommeà la canne, lui, est enveloppé dans une langue de feu avant même d'avoir pu esquisser le moindre geste. (...)
La tuyauterie n'a pas résisté aux premiers coups de froid et Sarah Paterson, la soubrette, avait plusieurs fois demandé à Orlow de passer. Elle se souvient parfaitement de l'explosion, ainsi que des personnages et de l'hommeà la canne. Ses obligations l'appellent ailleurs, elle doit trouver un autre artisan au plus vite. Elle ne connaît pas l'identité de l'hommeà la canne et ne veut plus parler de ce rêve. Le passé du subjectif : Les investigateurs peuvent attendre un peu ou se séparer. (...)
Ils peuvent aussi en apprendre un peu plus sur Sarah Paterson qui est bien la soubrette de la très rigide Miss Kay. Par contre, l'hommeà la canne est difficilement retrouvable. Il faut appartenir au milieu des affaires et des clubs privés pour savoir qu'il se nomme sir Arthur Plimbertown. Il n'apparaît dans aucune gazette, dans aucun article, et pourtant c'est unhommede la finance de première main, un gestionnaire dont les conseils se payent très cher. Comme tous les clients d'Orlow, il sera interrogé par la police (le commissaire Sellers enquête sur ce réseau terroriste), à la différence, que lui ne se déplacera pas et ne sera pas convoqué. (...)
On peut aussi revenir dans l'atelier du faux plombier et simplement consulter le calendrier de rendez-vous négligé par la police. Se renseigner trop ouvertement sur sir Arthur Plimbertown est dangereux. En effet, c'est unhommeprotégé, qui a des relations et qui en use. Beaucoup de notables locaux doivent une partie de leur fortune grâce à ses conseils de placement et lui-même est très riche. (...)
Autre piste à suivre, celle de sir Arthur Plimbertown, si les investigateurs ne savent pas de qui il s'agit. L'hommerefuse toute visite et ne sort pas de son domaine. Le gardien a dressé ses chiens pour empêcher toute intrusion (ou toute fuite) et n'hésite pas à tirer sur les voleurs ou les curieux (20% de chances de toucher et seulement 7% le soir car l'hommeest fin saoul). Si les investigateurs insistent, ils reçoivent aussitôt une visite de Maître Amblin, attaché aux affaires privées de sir Plimbertown et chargé d'annoncer qu'une plainte pour harcèlement va être déposée sous peu si les personnages continuent à vouloir déranger son client. (...)
En effet, toutes les deux heures, ils se relaient, font leur rapport à un centralisateur, qui, lui, va voir son client. C'est donc cethommequ'il faut suivre. Autre possibilité, coincer l'un des indiscrets qui tente de prendre la fuite, mais qui n'aura aucun geste violent. (...)
S'il est effectué trop tôt, non seulement il annule l'effet magique (et le sorcier ne peut plus jouer avec les heures pour sauver sa peau), mais en plus il attire immanquablement ce que Lockwood appelle les Cerbères du temps. Le vieilhommesait quand le rituel doit avoir lieu, mais il ignore où : demain soir, à partir de 23h. Il demande alors aux investigateurs de filer discrètement sir Plimbertown, d'observer le rituel et d'intervenir à la fin de celui-ci (et seulement à la fin, pour être certain que le sorcier a bien perdu ses pouvoirs - c'est primordial), pour voler les objets de culte ou les détruire. (...)
Lockwood peut sans doute les aider puisqu'ils ont vengé sa fille, mais rien ne dit qu'il sera encore au collège. En fait, il n'y a aucune trace de cethommenulle part. Unhommesupposé être mort il y a 20 ans déjà... L'histoire en quelques mots : Au début du siècle, un groupe de jeunes étudiants huppés furent choisis par Marion Winslow, directeur du collège Stuart II (au nord-ouest de Boston, à Lowell), pour suivre des cours du soir. Les six brillants et ambitieux jeunes hommes purent accéder à la bibliothèque secrète de l'établissement, celle contenant des livres interdits et sacrilèges. (...)
Lockwood n'utilise que rarement la magie qu'il considère comme un art blasphématoire. Description : Unhommed'une soixantaine d'années, cloué sur une chaise roulante. Son sourire ne peut être que carnassier, mais il est aussi rare que de la neige en été. C'est unhommerigide et uniquement motivé par la vengeance. Avec les investigateurs, il va jouer carte sur table. (...)
Il est sincère lorsqu'il dit qu'il peut les libérer de la colère des chiens de Tindalos. En aura-t-il le temps ? Phrase typique : « Taisez-vous jeunehomme. Soit vous écoutez et vous ne babilliez plus d'âneries, soit vous sortez de cette pièce et vous vous débrouillez. (...)
Officiellement, elle serait tombée de cheval pour s'empaler sur une haie. La rumeur publique parle plutôt d'un meurtre (ce qui est exact). Sir Arthur Plimbertown est unhommeviolent, sadique et lâche. Il craint plus que tout Anthony Williams et ne trahira jamais la fraternité. (...)
Non seulement le bras droit du chef de la faction adverse est un traître (et notre sorcier va apprendre l'arrivée des investigateurs), mais en plus la réunion a pour but de tester la drogue de contrôle des esprits sur des gens importants. Pendant toute une soirée, l'hommeles a à sa merci. Suivant le contexte il leur fait dire où se trouvent leurs richesses, prend de photographies d'eux dans des postures compromettantes ou leur demande de révéler les points faibles de leur organisation. (...)
Sa fille, qui a pris sa suite, peut affirmer que seule la bibliothèque « spéciale » (qui contenait des livres interdits) a été pillée. Or, l'hommea été retrouvé enfermé dans cette pièce fermée de l'intérieur. On lui a tout bonnement arraché la tête. (...)
Le troisième larron, lui, a été chargé de trouver le moyen de contacter celui qui est à l'origine de la création de la bibliothèque secrète, qui servait à l'initiation des élèves au collège Stuart II. Ce qu'il a fait. L'hommeétait un sorcier du siècle dernier, adepte du grand Dieu aux mille visages. Sitôt le contact pris, le sorcier s'empara du corps de l'invocateur et chassa son esprit pour s'incarner de cette nouvelle enveloppe charnelle. (...)
En fait, c'est l'esprit du Frère carmin qui l'a rendu fou de terreur et qui l'a poussé à se suicider. Mais l'hommen'est pas passé inaperçu (il hurlait comme un dément) et il est assez simple de le retrouver. L'objet qu'il a fabriqué est une boîte à musique. (...)
Quand il en sort, il est toujours entouré d'enfants qui piaillent autour de lui, et affiche un visage bienveillant. Et c'est tout à fait normal puisqu'il n'est pas le sorcier que les investigateurs recherchent. Cethommen'est qu'un simple pantin manipulé par le véritable George Spencer, directeur administratif de l'école, officiellement,hommed'affaires américain et grand mécène. Son nom d'emprunt, Phil Ryberg, n'est connu que d'Antony Williams lui-même. (...)
Il passe sa vie entre l'école, sa demeure attenante et sa résidence dans le désert à l'ouest. Dès qu'il verra les investigateurs tourner autour de sonhommede paille, il va faire appel à des alliés surprenants : la colonie de Profonds qui hante les parties immergées des catacombes. (...)
Le contact des personnages sur place se nomme Lord Fairfax, ingénieur agricole et grand chasseur devant les dieux. Ce jeunehommen'a que faire de la pousse du grain, il passe son temps entre les safaris et les clubs privés où il peut parler de ses safaris. (...)
La petite croisade des investigateurs ne l'intéresse qu'à partir du moment où on lui présente l'affaire sous l'angle de la chasse (au sorcier) Spencer/Ryberg :Hommed'affaires affairé, 39 ans. FOR 12 CON 12 TAI 13 INT 13 POU 30 DEX 17 APP 11 EDU 19 SAN 50 PV 12. (...)
Il n'a pas voulu prévenir Lockwood avant d'être certain de l'information, mais le médecin du sorcier lui a lui-même confirmé, l'hommeest mort, bien mort et enterré au Père Lachaise. Bref, c'est une affaire entendue, même si Germain pense (sûrement comme les investigateurs), qu'il y a tentacule sous caillou. (...)
Une fois le portail ouvert (sur la crypte où il gît), il s'en est retourné vers son corps pour repasser par le couloir temporel, mais cette fois physiquement. Actuellement, l'hommeest donc tantôt dans le Paris des Années Folles, tantôt ailleurs... Cet ailleurs est notre monde en 2050 suite à une invocation réussie d'un Grand Ancien dontle-nom-qui-ne-doit-pas-être-prononcé-a-été-oublié, renvoyé dans ses buts par une explosion thermonucléaire qui a soufflé le peu de vie qui restait sur Terre. (...)
Pire, l'agent qui était chargé de maintenir la liaison avec le professeur a été retrouvé dans le hall du collège, mort. Si les personnages veulent des détails, Bowman refuse, puis cède et explique froidement que sonhommea été retrouvé, pendu par ses propres intestins. Dans le bureau professeur, tout avait été dévasté et une large flaque de sang laissait présager du pire. (...)
Les notes occultes du professeur ont été emportées, ainsi que son journal de bord. C'est dans ce dernier que le vieilhommecompilait toutes les informations sur les sorciers de la fraternité. Il est possible de savoir quels articles ont été ajoutés récemment à ce journal, puisque les chutes qui les entouraient sont encore dans la poubelle. (...)
L'article n'a pas d'intérêt en soi, si ce n'est une photo où apparaissent les principaux invités, dont un vieilhommesouriant. Chaque personne (une dizaine) montre le cadeau destiné à la demoiselle et c'est surtout celui de l'hommeen question qui peut attirer l'attention : un sablier géant, serti, dont le sable a été remplacé par une poudre d'or fin. En faisant jouer quelques relations mondaines, il est possible d'apprendre le nom de ce raffiné personnage : Antoine Guillaumin, riche excentrique français voyageant de par le monde et possesseur d'une compagnie marchande spécialisée dans les objets d'art. (...)
Leur visage était caché, mais leurs yeux semblaient briller d'une lueur jaunâtre. Ils étaient dirigés par un vieilhomme(celui de la photo) qui leur parlait dans une langue inconnue. Lockwood a été emporté sur sa chaise et semblait endormi à l'aide de chloroforme. (...)
Ils n'ont rien à cacher et peuvent expliquer que Guillaumin est charmant, que son fils, par contre, quand il est présent, est plutôt désagréable et que son petit-fils (qu'ils n'ont vu que deux fois) est un enfant sage et renfermé. Le plus étonnant, quand on consulte les registres municipaux, c'est que le vieilhommen'a jamais été marié et qu'il n'a pas de descendance officielle et connue. Impossible d'en savoir plus sur son prétendu fils et son petit-fils. (...)Ce scénario est le premier acte d'une trilogie pour l'Appel de Cthulhu. C'est donc une petite campagne que vous pourrez développer à loisir à l'aide des encadrés intitulés « Et si... ». Mais c'est aussi une intrigue pouvant se jouer indépendamment des deux autres opus. Elle est destinée à un Gardien des Arcanes ayant un peu d'expérience, mais peut servir de scénario d'initiation à des joueurs désirant découvrir cet univers. Le côté très classique et linéaire de la trame principale est voulu ...