Les Errants d'Ukiyo (JdRA) : Contexte de Jeu
sur Loup Solitaire RPG au format (7.5 Mo)
Contient : clans (18)(...) Les joueurs sont ici les bienvenus. UN PEU D'HISTOIRE : Les Errants d'Ukiyo n'est pas un jeu historique ; la plupart desclanset personnages décrits dans ses pages relèvent de la pure fiction. Le jeu plonge néanmoins ses racines dans l'Histoire et s'en nourrit ; si le coeur vous en dit, vous pouvez d'ailleurs écumer les livres de référence et vous en servir. (...)
AU SOMMET DE L'ETAT Le pouvoir est en quelque sorte divisé en deux pôles : d'un côté le shogunat des Tokugawa qui a très longtemps régné sans partage, de l'autre la cour impériale qui profite de la guerre civile pour revenir sur le devant de la scène. Pour compliquer le tout, derrière ces acteurs officiels se cachent plusieursclansmajeurs, à commencer par les révolutionnaires Satsuma et Choshu qui utilisent le rayonnement impérial pour obtenir un rôle de premier plan dans le monde à venir. (...)
Lorsque la cour impériale a profité de la chute de popularité du shogunat pour le critiquer et s'allier auxclansde l'ouest, elle s'est rapidement vue prise en otage par les révolutionnaires et n'a dû son salut qu'à l'intervention de l'alliance entre lesclansprogouvernementaux, le Shinsen Gumi et les traîtres Satsuma. Elle se réfugie désormais dans une sorte de schizophrénie déclarative, soutenant le shogun tout en critiquant sa politique. (...)
Au sommet se trouve le shogun, aidé de différents ministres ainsi que du censorat. Autour de la capitale vivent ceux qu'on appelle les «clansde la bannière », fidèles depuis la première heure. Suit enfin toute une ribambelle de guerriersfonctionnaires ayant à coeur d'assurer l'exécution des consignes et qui espèrent bien gravir les échelons. (...)
Pour le reste, le pouvoir s'appuie surtout sur les petites structures locales (assemblées de paysans,clanset même organisations criminelles !). Enfin, de nombreux espions parcourent le pays et informent le shogun des faits et gestes des puissants. (...)
La création de la force spéciale de police du Shinsen Gumi a permis la sécurisation de la ville de Kyoto ; dorénavant, le gouvernement se consacre à la mise en place d'une armée moderne grâce aux conseils et aux armes des occidentaux. SAMOURAIS ET SEIGNEURS : Troisième force du pays, les seigneurs et lesclansguerriers se partagent encore l'essentiel du Japon, sous la surveillance permanente du gouvernement. (...)
On peut y voir chaque jour maîtres et apprentis s'affronter à coups de sabres de bambou. Les enseignants les plus doués ont l'honneur d'être adoptés par de richesclans, les autres doivent se contenter de nobles désargentés voire de roturiers voulant acquérir des rudiments d'autodéfense. (...)
Le jeu mais aussi d'autres activités (telles que la prostitution, le racket, l'extinction des incendies, le nettoyage des rues ou la location de maind'oeuvre) deviennent bien vite l'enjeu de véritables monopoles maintenus à coups d'intimidation et de violence. Un équilibre précaire parvient généralement à s'installer, permettant la coexistence de plusieursclanscirconscrits à une activité ou un quartier. Le gouvernement préfère favoriser une criminalité à sa botte qu'en perdre le contrôle mais veille tout de même à fragmenter les communautés et à éviter les congrégations trop importantes. (...)
Le bandit honorable d'autrefois n'est désormais plus qu'un gestionnaire, qu'il s'occupe de racket, de prostitution ou de jeux d'argent, obéissant à un supérieur qui s'arrange avec le pouvoir en place. Les bandes se sont achetées une vertu en calquant leur organisation sur celle desclansguerriers. Se réclamant d'un honneur séculaire qu'on ne trouve plus guère dans leurs actes, elles ont fait des lois de la violence un code aux accents confucéens appelé « bienveillance et justice ». (...)
Bien entendu, il y a toujours des ambitieux, des aigris, des jeunots qui ne respectent pas la sagesse des aînés et piétinent les traditions... Hors desclanscriminels, on trouve bien sûr encore des bandits de grands chemins. Le sort qui attend souvent ces voleurs est la mort, et la vie au grand air n'est pas aussi romantique qu'on le croit, mais l'essor du commerce, la circulation des armes occidentales et la multiplication des affrontements entreclanssont autant de pousseaucrime pour tous les laissés-pour-compte audacieux. On ne compte plus les bandes de ronins rackettant les villages au nom d'un soi-disant effort de guerre, finissant parfois par être recrutées par un pouvoir en mal de chair à canon. (...)
Le shogunat a érigé en règle un principe assez simple : réglez vos problèmes entre vous si vous ne voulez pas que le gouvernement intervienne. Les révoltes et les conflits entreclanssont donc souvent matés dans une violence exemplaire, et les agitateurs et autres fauteurs de troubles ne bénéficient d'aucune tolérance. (...)
Un guerrier n'est que rarement condamné à mort pour un délit ; sauf crime grave, il est généralement jugé par ses pairs et peut perdre son rang et sa fortune. A la fin des affrontements sur les champs de batailles, les querelles entreclansont dû se résoudre par l'intermédiaire de concours violents et de vendettas sanglantes ; pour souligner leur droiture dans une ère pacifiste, les guerriers fanatiques ont également commencé à se suicider en masse à la mort de leur seigneur, si bien que le shogunat a fini par soumettre suicides et vengeances à la tutelle de la cour. Les mentalités ont depuis quelque peu évolué, mais la plupart desclanscontinuent de lorgner sur les codes dénaturés du passé ; ils le font juste plus discrètement, plus sournoisement. (...)
Les ninjas forment une caste à part. Après avoir connu leur âge d'or plus de trois siècles auparavant, cesclansde guerriers-espions ont été réduits à une poignée de familles disséminées. Habitant souvent de petits villages cachés au milieu des montagnes et des bois, ils se sont faits mercenaires et se chargent de la sale besogne des samouraïs un peu trop préoccupés par leur honneur. (...)
Les assassins révolutionnaires déclarent apporter « le châtiment du ciel » à leurs victimes et leur énoncent leurs pêchés avant de les tuer. On trouve dans ces rangs des dignitaires impériaux, des samouraïs desclansde l'ouest (trop longtemps tenus à l'écart du pouvoir), des ronins désoeuvrés et quelques nobles de l'est. (...)
Edo s'est mise à enseigner la stratégie moderne à ses troupes et forme de plus en plus de régiments de fusiliers, tandis que lesclansrévolutionnaires s'efforcent d'obtenir d'avantage de canons en commerçant avec ces occidentaux qu'ils dénigrent. (...)Vous trouverez ici tout ce dont vous avez besoin pour comprendre un peu mieux l'état de la société japonaise au milieu du 19ème siècle. Vous n'avez pas besoin de tout retenir, juste de cerner l'état d'esprit global du monde dans lequel vous jouerez. Les joueurs sont ici les bienvenus. UN PEU D'HISTOIRE : Les Errants d'Ukiyo n'est pas un jeu historique ; la plupart des clans et personnages décrits dans ses pages relèvent de la pure fiction. Le jeu plonge néanmoins ses racines dans l'Histoire ...