Les Errants d'Ukiyo (JdRA) : Contexte de Jeu
sur Loup Solitaire RPG au format (7.5 Mo)
Contient : société (12), societeLes Errants d'Ukiyo (JdRA) : Contexte de Jeu Vous trouverez ici tout ce dont vous avez besoin pour comprendre un peu mieux l'état de lasociétéjaponaise au milieu du 19ème siècle. Vous n'avez pas besoin de tout retenir, juste de cerner l'état d'esprit global du monde dans lequel vous jouerez. (...)
Seuls quelques ports furent laissés ouverts et sous un contrôle strict. Ainsi, au cours de l'ère Edo de profondes mutations ont transformé lasociété. Les castes se sont rigidifiées, les pauvres étant plus que jamais regardés comme des êtres souillés et indignes. (...)
• 1863 : formation du Shinsen Gumi qui marche sur Kyoto contre les seigneurs de l'ouest. • 1864 : début de vos aventures. LASOCIETE: Vous entrez dans un monde déchiré par la guerre civile : la cour du shogun s'oppose ici à la cour impériale, les seigneurs de l'ouest aux seigneurs de l'est, la campagne à la ville, les autochtones aux étrangers. (...)
Elle est à base de guerriers fonctionnaires et de conseillers, et est aussi la proie des luttes d'influence. LA POLITESSE JAPONAISE : Les relations dans lasociétéjaponaise sont marquées par toutes sortes de règles de politesse. Afin d'éviter tout pédantisme japonisant, voici quelques équivalents français vous permettant de rendre au mieux les rapports entre personnes : • Un noble appelle ses supérieurs par leur titre : seigneur, chambellan, maître, etc. (...)
C'est cela que les Japonais appellent le monde flottant, cette zone entre les zones, ce lieu interlope soumis à ses propres lois, singeant lasociétéd'en haut par envie autant que par mépris. LES ETA : Ce sont les intouchables du peuple japonais. (...)
LES CITES DU NON-RETOUR : Si l'errance est condamnée, les sansdomicile ont pourtant la côte en cette fin d'ère. Exclus par la pauvreté, victimes des catastrophes naturelles et des changements dans lasociété, ils s'entassent de plus en plus nombreux dans les zones urbaines, après des mois d'errance hagarde. (...)
Seuls quelques naïfs ont encore au fond du coeur l'image du bandit honorable, détrousseur de nobles gras et suffisants et symbole de liberté. LA JUSTICE : Comme dans toute bonnesociété, la justice n'est pas la même selon la caste à laquelle on appartient ou la richesse que l'on détient. (...)
Bien des moines sont ainsi loin de l'idéal bouddhiste : « ne pas voler, ne pas forniquer, ne pas tuer, ne pas mentir, ne pas boire ». Les ordres tentent bien des hommes ; dans unesociétérigidifiée, l'ascenseur social que représente cette hiérarchie indépendante n'est pas à négliger. (...)
Pour un érudit, combien de sots ? LE CONFUCIANISME : Le confucianisme n'est pas une religion mais un modèle desociétébasé sur la piété filiale et la réciprocité des droits et des devoirs. Dans unesociétéidéale, les liens entre seigneur et vassal, père et fils, mari et épouse, frères et soeurs doivent être scrupuleusement observés. Bien des étrangers ont du mal à comprendre cette rigidité, cette volonté absolue de toujours garder la face ; le consul américain a ainsi plus d'une fois déclaré que les Japonais étaient les hommes les plus sournois du monde. (...)
Ces routes reliant également les grandes cités du Japon, le voyage est fréquemment interrompu par toutes sortes de points de contrôle où les voyageurs doivent montrer leurs autorisations. L'augmentation des mouvements religieux, provoquée par le malaise d'unesociétéà la dérive, a rendu ces vérifications difficiles : la plupart des voyageurs ne disposent pas de papiers en règle, et bien des individus louches en profitent. (...)
Le bas peuple préfère le tambour pour les danses festives et le luth à trois cordes pour les récit épiques, les spectacles de marionnettes, les chants populaires et les pièces de kabuki. LE THEATRE : La bonnesociétéd'Edo apprécie les plaisirs raffinés. De nombreux jours chômés (surtout pour les guerriers) permettent de sortir son plus beau kimono, frappé de ses armoiries, et de se rendre aux fêtes mais aussi aux cérémonies. (...)
Edo s'est mise à enseigner la stratégie moderne à ses troupes et forme de plus en plus de régiments de fusiliers, tandis que les clans révolutionnaires s'efforcent d'obtenir d'avantage de canons en commerçant avec ces occidentaux qu'ils dénigrent. Le sabre reste un symbole, celui pour les guerriers de l'appartenance à unesociétéplus ancienne et plus civilisée que celle dans laquelle ils vivent désormais, celui pour les pauvres d'un droit de vie et de mort qu'ils envient. (...)Vous trouverez ici tout ce dont vous avez besoin pour comprendre un peu mieux l'état de la société japonaise au milieu du 19ème siècle. Vous n'avez pas besoin de tout retenir, juste de cerner l'état d'esprit global du monde dans lequel vous jouerez. Les joueurs sont ici les bienvenus. UN PEU D'HISTOIRE : Les Errants d'Ukiyo n'est pas un jeu historique ; la plupart des clans et personnages décrits dans ses pages relèvent de la pure fiction. Le jeu plonge néanmoins ses racines dans l'Histoire ...