Extraits de Dementophobia
sur Les Editions sans Détour au format (3.1 Mo)
Contient : guérison (13)(...) Les religieux attribuent les perturbations du comportement à la possession par des démons ou à la sorcellerie. Laguérisonn'est possible qu'avec l'aide de Dieu ; des prières et pénitences sont donc prescrites. De nombreux patients croyent au pouvoir deguérisondes reliques. Pour les maladies psychiques, la petite localité de Geel, à côté d'Anvers, était un lieu de pèlerinage. (...)
Dymphne reste jusqu'à aujourd'hui la patronne des malades mentaux. De nombreux malades vont en pèlerinage sur sa tombe pour solliciter leurguérison. Ils sont hébergés par les paysans de la localité en échange de leur aide dans les champs. Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui et les investigateurs des années 1920 trouveront à Geel non seulement des pèlerins, mais aussi des hébergements professionnalisés et des centres d'accueil pour les personnes souffrant de maladies psychiques. (...)
Certains chirurgiens pensent que la cause de l'épilepsie et des troubles psychiques est un tissu dans le cerveau, dont le retrait conduit cependant plus souvent à la mort qu'à laguérisondu patient. Renaissance et début des temps modernes : Paracelse (1493 - 1541), Philippus Aureolus Theophrastus Bombast von Hohenheim, rompt dans ses écrits avec la théorie des quatre humeurs de Galen. (...)
Un lien de tromperie, de méprise et de passion enserre plus que des entraves les malades possédés par des esprits malveillants et les prêtres possédés par des esprits bienveillants. Au Moyen Age chrétien, des méthodes deguérisonplutôt discutables se développèrent pour le traitement des malades mentaux. On trouvait parmi elles les reliques miraculeuses, les pèlerinages humiliants et/ou l'expulsion des esprits malins par l'exorcisme. (...)
Une grande crédibilité et une suggestivité amplifiée transforment ces malades mentaux en fanatiques convaincus et les font rapidement tomber dans les griffes de l'hérésie. Les promesses deguérisoncontre les peurs et les compulsions remplacent une possession par un trouble bien plus profond. (...)
Thérapies en jeu : Il est possible de suivre les compétences décrites dans le Livre de base pour appliquer des thérapies dans le cadre du jeu. Dans l'encadré page 96 : « Règle optionnelle : aliénation mentale importante etguérisonprogressive », une règle supplémentaire optionnelle est introduite pour simuler la puissance d'une maladie mentale et saguérisonprogressive hors d'un asile. La réussite d'une thérapie dépend de nombreux facteurs. L'un d'entre eux est bien sûr la compétence du médecin. (...)
En cas de réussite du test, une thérapie adéquate est choisie et correctement effectuée. Pour la réussite de laguérison, l'efficacité de la thérapie elle-même est primordiale. Un D100 détermine les effets de la thérapie sur un patient concret. Chaque processus deguérisonest indiqué dans un tableau avec les effets correspondants. Il en va de même pour les effets secondaires potentiels d'une thérapie. (...)
La valeur de POU du patient est prise en compte dans la réussite du traitement. Le gardien doit demander au joueur de lancer les dés pour l'inclure dans le processus deguérison. Névropathie organique : Les souffrances organiques ont l'avantage de pouvoir être soumises à un traitement ciblé. (...)
De plus, le patient doit réussir un test de Volonté -10 % (ou assorti d'une réussite spéciale dans des situations un peu plus mouvementées) pour être ouvert à la tentative deguérison. En cas de réussite, la personne se calme et peut être éloignée de la zone critique si aucune autre condition ne la met en péril. (...)
De nouvelles substances chimiques sont découvertes pour des maladies jusqu'alors incurables. Ces nouveaux procédés deguérisonpour les souffrances physiques furent alors appliqués dans le domaine de la psychiatrie, dans l'espoir d'aider les patients. (...)Dieu et, au lieu de recherches médicales, les érudits écrivent des traités concernant les propriétés de l'âme. Les moines et les prêtres, souvent les seuls érudits dans les environs, sont chargés de s'occuper des malades et en particulier des patients souffrant de maladies mentales. Les écrits de nombreux savants de l'Antiquité sont interdits par l'Église et les connaissances manquent pour traiter les affections. Les religieux attribuent les perturbations du comportement à la possession ...