Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : aspect (3)(...) Magasins Sauf quelques exceptions, celles-là très réussies, il faut l'avouer, les magasins de Londres sont notablement inférieurs commeaspectet comme élégance d'arrangement à ceux de Paris. 210 Aucune rue ne peut se comparer à la rue de la Paix ; ce goût vraiment raffiné, presque maniéré, qui a pénétré les intérieurs, n'a pas encore opéré la révolution, très nécessaire cependant, dans les étalages anglais. On est frappé dans Bond street, dans Regent street de l'aspectcriard, et en même temps presque pauvre des magasins. L'entassement des objets, le flamboyant et le voyant de toutes choses, témoignent bien qu'il y a dans le caractère anglais un côté encore rudimentaire. (...)
des chaises longues sont là, saillant du mur à la hauteur du deuxième étage ; ce qui, le soir surtout, a unaspectfantastique ! Une caricature de Londres « Picturesque London - or, sky-signs of the times, parue dans le journal Punch du 6 septembre 1890 L'omniprésence des affiches Ces affiches immenses, aux couleurs éclatantes, dégradent et abîment les rues de Londres ; dans certaines parties de Holborn elles atteignent des proportions presque incroyables ; au-dessus des affiches murales se détachent dans les airs, sur le ciel brumeux, celles qui, découpées en grandes lettres, s'élèvent du toit des maisons ! (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...