Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : costume (2)(...) [...] Un contraste agréable avec ce spectacle de Hyde Park dans la journée est la scène champêtre dont on y peut être témoin en été, avant 8 h et après 20 h. Au signal donné par un drapeau hissé non loin de la rivière, on voit une foule de gamins encostumeassez peu recherché accourir au bord de l'eau, se dépouiller en un clin d'oeil de leurs habits, se précipiter dans le ruisseau et s'y ébattre à grands cris pendant une heure. (...)
Colomb, Paris, 1880 O Individus louches et criminels Entre légalité et illégalité Les costermongers Un groupe à part On appelle costermongers ou costers les quelque quinze mille marchands ambulants - dont une proportion croissante d'Irlandais - qui sillonnent la capitale et sa périphérie pour proposer des produits alimentaires. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne passent pas inaperçus. D'abord parce que leurcostumetrès voyant les rend parfaitement reconnaissables au milieu de la foule (cf. encadré p. 319) ; ensuite parce que la manière dont ils s'égosillent, annonçant leur présence et interpellant les passants, est parfaitement audible malgré le brouhaha de la rue. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...