Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises
sur Terres Mythiques
Contient : costume (8)(...) ), il fera alors connaissance avec les parents de son épouse qu'il ne connaissait pas encore... Le rôle et l'art ducostume: Si les paysans de l'ancien Japon portaient uncostumeextrêmement simple et, comme nous dirions, fonctionnel, il n'en était pas de même des nobles et des gens de cour dont une étiquette fort rigoureuse réglementait la garde robe, celle-ci constituait en quelque sorte une carte d'identité précise qui permettait, d'un coup d'oeil, de déterminer a rang, parfois même la fonction du noble seigneur ou de l'imposant guerrier qui l'arborait. Les paysans étaient presque uniformément vêtus de bleu, de violet ou de rouge, teintes extraites économiquement de diverses graines ou racines de plantes fort communes. (...)
Les socques de bois que nous connaissons par les photos ou le cinéma n'étaient utilisés que lorsque la pluie transformait les routes et les rues en bourbiers ; il convenait alors de surélever la chaussure par ces deux plaquettes transversales qui nous paraissent barbares mais sur lesquelles, avec un peu d'entraînement on parvient à marcher. Les paysannes portaient quant à elles uncostumequi n'a que très peu changé si on le compare aucostumejaponais traditionnel d'aujourd'hui : un kimono dont les pans sont croisés et retenus à la taille par une ceinture ; parfois quand il y avait lieu de protéger le kimono, on enfilait une sort de jupe que l'on fixait à la ceinture. Pour travailler aux champs, homme et femmes, lorsque le soleil était ardent, réduisaient au maximum leurcostumeet travaillaient torse nu. Par contre dans une société aussi sévèrement hiérarchisée, lescostumedes nobles ou des fonctionnaires témoignaient d'une recherche et d'un raffinement autrement complexes. D'une manière générale, s'il était courant qu'un riche citadin confiât à soncostumele soin de suggérer son rang à la cou ou le degré de ses richesses, c'était toujours. Avec un goût très sûr et un sens de l'esthétique bien propre à cette nation dont les plus grands peintres ne répugnèrent jamais à tracer de quelques coups de pinceaux le vol d'un oiseau ou les branches tourmentées d'un pin sur le kimono de soie fine d'un dignitaire de la cour. Voici par exemple ce que fut lecostumed'un dignitaire japonais du XIIème siècle - un édit datant de 1212 fut tout spécialement promulgué pour définir en détail les normes de ces tenues de cérémonie. (...)Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. De bonnes manières : L'haleine : les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ...