L'âge de la guerre - Ailen Beli
Pour apprécier pleinement ce récit, il est préférable de lire avant : Cromh le gardien du troupeau. Jamais le manteau de neige n'avait été aussi épais et jamais la neige si brillante. Les gardes emmitouflés dans de lourdes fourrures devaient plisser les yeux et masquer le soleil de leur main pour pouvoir à peine distinguer la silhouette de celui qui approchait. La longue cape qui le couvrait entièrement était si blanche qu'elle se confondait avec la neige. « Halte là ! » cria le premier garde ...Contient : enfants (7)(...) Ces trois têtes sont celles de ceux qui m'insultèrent mais cela ne suffit pas... Chaque hiver, je reviendrai faire couler le sang de votre village, votre sang, celui de vosenfantset desenfantsde vosenfants. » Il avait prononcé ces paroles terribles sans que son visage ne change, n'affichant aucune colère ou rancune, simplement comme s'il s'agissait de simples faits inévitables. « Tu as peut être été insulté par trois fois », la voix de Gix contenait une rage profonde, « mais j'estime que tu as suffisamment bien été traiter pour ne pas te permettre d'assassiner mes hommes. Si tu es l'auteur du carnage, alors tu n'es pas un homme et il ne sera pas dit que Gix Petit-Géant n'aura pas châtié un monstre meurtrier qu'il aura croisé » Gix poussa alors un hurlement terrible, soutenu par les hurlements des dizaines de guerriers qui se tenaient derrière lui. (...)
« Vous m'avez vaincu, mais cela ne m'empêchera pas de revenir accomplir la vengeance que je vous ai promis. Lorsque mes blessures seront guéries, vosenfantspaieront vos offenses. » « Tu te trompes Ailen, fils du Géant Mynogan et de la Fée Enid. Je suis le Druide de Cyannus et je ne te donnerais pas mon nom car tu ne le mérites pas. (...)
» Ailen se remit sur ses genoux, face au Druide et à Galanas qui l'accompagnait. « Plus jamais tu ne pourras répandre le sang de ceux du village de Cyannus, de leursenfants, desenfantsde leursenfantset de tous leurs descendants tant que le sang des fondateurs de ce village coulera dans leurs veines. Alors je tuerais les bêtes, anéantirais les troupeaux et détruirais tout ce qui pourrait les nourrir. S'ils ne meurent pas de mes propres mains, ils mourront de mes actes. (...)