L'âge de la guerre - Lame-Lune
Contient : compagnons (5)(...) La prochaine fois, je te donnerais la mort. » Puis, déployant son manteau, le druide se changea en corbeau et rejoignit ses troiscompagnons. Faodeïn était ivre de douleur et de colère. Il se rendit chez son oncle Balor. « Vois mon oncle ! (...)
Elle brillait comme si la lumière lunaire se reflétait dans ses gravures. « Je ne suis pas si aveugle que tu le crois vieux corbeau, pas plus que mescompagnons» A ces mots, neuf énormes loups noirs aux orbites vides sortirent de la forêt. Ils étaient terrifiants et leur bave était déjà rouge du sang de leur future victime. « Ce soir est un grand soir » ajouta le guerrier. « Le soleil des loups est avec nous mescompagnons. Allons nous repaître de son coeur. » Et brandissant son épée, il donna aux loups l'ordre d'attaquer. Le druide n'avait que quelques secondes pour réfléchir, cette fois le danger était réel. Sescompagnonstentèrent d'attaquer les loups, mais leurs peaux épaisses et leurs orbites vides les rendaient insensibles aux serres des corbeaux. (...)
Le vieux druide se traîna jusqu'au corps en lambeaux de son ennemi et ramassa l'épée qui avait faillit causer sa perte. Avec, il trancha la tête du formoiré. Il confia ensuite l'épée à l'un de ses deuxcompagnonset la tête au second. « Allez mes amis, allez perdre ces choses là où seuls les vôtres pourriez les retrouver. (...)Il leva une main vers le ciel et dans la langue des druides, en appela aux forces de la nature. Son adversaire, engoncé dans sa lourde armure d'acier noir, approchait à grands pas. L'épée levée, il s'apprêtait à porter un coup fatal lorsque quelque chose vint le frapper au visage. Surpris il tituba et ne retrouva son équilibre que de justesse, juste à temps pour voir les trois grands corbeaux se jeter sur lui toutes serres dehors. En quelques instants, il lui avaient labouré le visage et arraché ...