Bevan « le guerrier né »
Bevan avança dans la grande plaine verdoyante. Il voyait, allongé à l'ombre d'un grand arbre, celui qu'il était venu chercher. D'abord hésitant, il fini par se racler la gorge et parla haut et fort. « Je te salue Dagda le bon, et je m'excuse de te déranger durant ton repos ! Je suis Bevan le guerrier né, du village des Trois chants.» Le Dieu ne bougea d'abord pas, puis, lentement se tourna vers Bevan. « En effet tu me déranges » dit simplement le Dieu sur un ton suffisamment explicite pour que ...Contient : champ (3)(...) Prend bien garde à ce que tu vas faire de cette mort que tu vas prendre à cet homme, ceci n'est pas un jeu... » Puis, dans un éclat de rire, le Dagda disparu, ainsi que la plaine. Bevan était au milieu d'unchampde bataille. De nombreux corps jonchaient le sol. Nombre d'entre eux recouverts des peintures de la guerre et quelques uns recouverts de l'armure des Formoirés. (...)
Trois fois trois autres Formoirés vidèrent leurs frondes et les billes se fracassèrent sur le bouclier. Il ne fallu pas longtemps pour que les Formoirés stupéfaits cessent leurs attaques. Au milieu duchampde bataille, encerclés par les Formoirés, ne restaient plus que Bevan et celui qu'il protégeait. (...)
« Ces trois fois sept cailloux blancs seront ton armée et ces trois fois sept cailloux noirs seront la mienne. La surface de ce bouclier sera notrechampde bataille » dit il en désignant le bouclier du Dagda. « En place maintenant et, souviens toi, il s'agit d'un duel à mort. (...)