Brigaël : De Larmes et de Sang
La jeune fille se réveilla en sursaut. Les gouttes de sueur perlaient sur son front, tous ses membres étaient secoués de tremblements et sa respiration était courte et sèche. Une ombre dans la pièce lui fit pousser un cri ! « Ce n'est que moi ma fille, dit alors la femme qui s'approchait de la couche. Tu as encore fait des cauchemars, ne me diras tu donc jamais ce qu'ils renferment ? » « Je ne le peux pas, répondit Brigaël, mais bientôt je comprendrai. Demain je dois passer l'épreuve pour rentrer ...Contient : hommes (8)(...) » Reprenant son souffle et s'extirpant des mains de son chef, Keldas expliqua. « Nous rentrions de notre chasse de ses derniers jours, en arrivant on a vu un groupe d'hommes. Alors on est allé voir et c'étaient des Brigantes. Alors Menis il leur demande ce qu'ils font là à chasser sur nos terres. (...)
Qui c'est qui serait venu vous prévenir sinon ? » Le chef du village des Trois Chants désigna immédiatement 5hommeset leur demanda de le suivre. Ils seraient guidés par Keldas pour aller chercher Menis. « Moi aussi je veux venir ! (...)
Après encore trois heures, le chevreuil s'enfuit subitement et Brigaël put entendre les voix d'un groupe d'hommes. Elle renvoya son cheval et se faufila dans le sous bois jusqu'à approcher d'une petite clairière. Se dissimulant derrière un épais buisson de ronces, elle observa la scène. 5hommesétaient assis autour d'un feu léger, un autre se tenait debout devant un grand chêne. A la branche la plus basse du chêne se trouvait Menis, pendu par les pieds et ligoté. (...)
Laissez la ou je.... » Menis s'agitait au bout de sa branche mais il lui était impossible de se libérer. Les 7hommesentouraient maintenant Brigaël. Elle se redressa et se prépara au combat. Soudain, elle réalisa que ses armes étaient sur son cheval... Au vu leurs regards, leshommesne cherchaient pas ce combat, certains commençaient même à ôter leurs vêtements. Brigaël se jeta brusquement en avant et se faufila entre deux deshommes, elle alla droit sur les grandes ronces. « Voilà une belle traque qui s'annonce *haha* » commença le grand. (...)
Puis des images lui revinrent. Les images d'un combat d'une rare violence, de la peur dans les yeux d'hommesne comprenant pas, des cris, des ronces... Puis la silhouette minuscule d'un nouveau né marchant debout, le corps en lambeaux et hurlant sa joie. (...)