Printemps Episode 1 : Menaces sur Guernac
Contient : siméone (26)(...) Tout semble accuser l'homme, les villageois se sont saisis de lui après avoir découvert le corps du curé, et en le fouillant, ils ont découvert qu'il dissimulait sous son manteau l'encensoir de la victime... Interrogé par nos personnages, l'homme déclare se nommerSiméone, et être un diplomate italien venu à Guernac proposer ses services. Interrogé sur le crime, l'homme nie calmement et donne une version étonnante des faits : Alors qu'il se rendait, tôt ce matin, à Guernac, il a découvert sur les bords du chemin un homme agonisant, gravement blessé à la tête. (...)
Souhaitant réunir tous les éléments avant d'alerter le Baron de Guernac du danger, notre suspect déclare avoir fouillé le mort, et c'est là qu'il aurait trouvé l'encensoir (ainsi qu'une dague, et un sac content les restes d'une poudre malodorante). Pensant, en ce dimanche, trouver les gens du château à la messe,Siméoneexplique qu'il s'est donc tout naturellement rendu à l'église, et c'est ainsi qu'il a été saisi par les villageois, qui trouvant l'encensoir, ont cru trouver le coupable. (...)
La version, bien que surprenante, comporte quelques éléments qui font douter les personnages : primoSiméoneest chauve, or la gargouille ensanglantée portait des traces de cheveux, et il n'a pas de blessure grave à la tête; secondo le corps du prêtre était froid quand on l'a découvert, le crime a eu lieu durant la nuit, pourquoiSiméoneserait-il resté, l'encensoir à peine dissimulé sous ses vêtements, jusqu'au matin, au risque de se faire prendre; tercio, Jules, un nain bouffon, affirme avoir fait la route de Guernac à Langeac avecSiméone. Enfin le prêtre était un homme robuste, et il paraît surprenant queSiméone, qui ne semble pas très physique, ait pu lui maintenir la tête sous l'eau jusqu'à le noyer. Platime alors propose d'interrogerSiméoneet Jules (le nain étranger qui fournit au suspect un alibi) et de s'aider de sa magie pour détecter les mensonges prononcés. Les deux hommes acceptent (avaient-ils le choix ?), et, interrogés par les autres personnages ils déclarent, sans que tromperie soit perçue par le Mage, n'avoir pas participer à ce crime ni à aucun complot contre Guernac. (...)
(Platime est membre de la Maison Criamon). Le seul élément concret pouvant être vérifié reste la présence ou non du corps de l'assassin queSiméonedéclare avoir abandonné au bord du chemin. Messire Enguéran, accompagné d'Aubert et deSiméone, se rendent sur les lieux. Hélas pourSiméone, le corps, s'il a un jour existé, semble s'être volatilisé, seules quelques traces de sang séché dans l'herbe couchée, pourraient faire penser qu'effectivement un homme blessé à stationner quelques temps à l'endroit désigné par notre diplomate. Quand les personnages reviennent au château, en début de soirée, l'affaire est loin d'être close, Les personnages doutent de la culpabilité deSiméone, mais rien ne leur permet de s'orienter vers une autre piste, et tous savent que les villageois aujourd'hui, les autorités ecclésiastiques demain voudront un coupable, et qu'ils exigeront que celui-ci soit châtié... (...)
Vers 11 heures, alors que le baron et ses hôtes sont encore en train d'analyser les événements de la veille, on leur annonce que le Baron de Mercoeur et le frère Antonio Galluchi demandent à être reçus au château. Tandis que l'on dissimuleSiméonederrière une tenture, les deux hommes et leur escorte entre dans la salle. Le puissant baron de Mercoeur, dont les déplacements sont devenus exceptionnels, est venu au château de Guernac pour demander des comptes : Il a en effet trouvé l'un de ses messagers, mort sur son cheval, à la frontière des deux baronnies; et il pense que l'homme a été tué, d'une pierre de fronde en pleine tête, sur les terres de son voisin. (...)
Qui plus est, le message que devait acheminer le cavalier a disparu. Enguéran, qui fait vite le rapprochement entre ce mort et le cadavre disparu deSiméone, préfère jouer la prudence; il refuse d'accepter comme acquis le fait que l'homme ait été tué sur ses terres, et promet à Mercoeur que si c'est les cas, il retrouvera le coupable. (...)
Pendant ce temps, Godefroy, l'un des chevaliers du Baron de Guernac, décide de se rendre à nouveau à l'endroit oùSiméonedéclare avoir vu le mort; Aymar l'accompagne. Sur place ils découvrent de nouveaux indices, des traces dans la boue semblent indiquer que l'on a traîné un corps avant de le hisser sur un cheval. (...)
Les autres personnages continuent leurs réflexions : Si ce n'est pas Mercoeur, alors il faut se méfier de Digons, l'autre baronnie voisine.Siméoneet Isengrin se mettent alors à élaborer un plan basé sur la supposition suivante : Quelle que soit l'origine du complot, il visait Guernac (le baron ou les mages), et le fait queSiméonesoit désigné comme coupable innocente les membres du château, l'adversaire va donc devoir réagir avant que sous la torture,Siméonen'avoue le crime (les autorités ecclésiastiques, qui ne tarderont pas à arriver, n'hésiteront pas à utiliser un tel procédé pour s'assurer de la culpabilité du suspect). Enguéran fait donc annoncer aux villages avoisinants que le coupable a été trouvé, et que l'on attend les envoyés de l'évêque pour clore cette affaire. La nuit se passe sans incident, mais le lendemain, alors que les personnages s'attendaient à une action spectaculaire de leur ennemi, un fait nouveau vient gâcher leur plan : Herbert, un aubergiste de Digons, vient apporter son témoignage; il affirme queSiméonea passé la nuit du crime chez lui (ce queSiméoneconfirme peu après) et appuie son témoignage en citant les noms de nombreuses personnes ayant aperçu cet étranger dans son établissement... Les personnages qui voient leur plan s'effriter même s'ils se doutent que ce témoignage n'a rien de spontané, laissent repartir l'aubergiste, qui s'empresse de colporter la nouvelle dans la région. (...)
Les personnages sont désormais convaincus que le coupable se trouve à Digons, et qu'il a payé l'aubergiste pour qu'il vienne disculperSiméone. Pour obliger leur ennemi à jouer de nouvelles cartes et ainsi se dévoiler un peu plus, Isengrin et Enguéran décident alors de trouver un nouveau coupable, et c'est naturellement qu'ils se tournent vers Jules, le nain arrivé en même temps queSiméonesur les lieux du crime. L'Italien n'est pas pour autant disculpé, il devient officiellement l'instigateur du meurtre, ainsi Guernac demeure à l'abri de toute accusation, ce qui devrait continuer à contrecarrer les desseins du véritable instigateur. (...)
Le moine dominicain arrive sur ordre de l'évêque du Puys pour rendre justice et châtier les coupables du meurtre. Pour les personnages, il n'est plus question de perdre du temps, faute de quoi Jules etSiméonefiniront sur la roue, car nul ne doute que le bourreau amené par frère François sera capable d'extirper les aveux des deux suspects. (...)
Les suspects sont à nouveau présentés devant frère François qui commence son interrogatoire. Interrogé en premier,Siméonenie être l'auteur du crime, ce que Sir Hugues confirme de suite, il était à l'auberge de Digons et se souvient bien d'avoir vuSiméonela nuit du meurtre. Le moine se tourne alors vers Jules, mais il sait déjà que le nain ne peut être l'auteur du crime, sa taille ne lui permettant pas de vaincre le père Hugues dans un corps à corps. (...)
Sir Hugues et Ithier de Digons prennent la parole pour achever de convaincre le juge que les deux suspects ne sont pas les auteurs du crime, et qu'il faut peut être chercher la vérité ailleurs. C'est le moment que choisitSiméonepour contre attaquer, il commence par conter l'histoire du messager, et rapidement accuse Sir Hugues d'avoir payé ce dernier pour venir empoisonner les puits et le bénitier de Langeac. (...)
Sir Hugues s'emporte, tous sont sur le point de dégainer leurs épées, mais frère François impose aux chevaliers présents de poser leurs armes, et fait garder la salle par ses hommes. Isengrin accuse à son tour Sir Hugues d'avoir payé l'aubergiste pour disculperSiméone; on convoque ce dernier, qui craignant de mentir sous serment, avoue avoir reçu de l'argent pour venir apporter son témoignage. (...)L'Alliance de Guernac est désormais fondée, mais cela ne semble pas plaire à tout le monde dans la région, et déjà certains vont tenter de faire chuter le jeune édifice, si possible en entraînant Engueran dans la disgrâce. Séance 1 : La Gargouille ensanglantée. (Mars 1199) Tout commence lorsque les villageois de Langeac montent au château, traînant un homme qu'ils ont roué de coups et qu'ils accusent du meurtre du curé, le père Hugues. Immédiatement alerté, le Baron Enguéran fait enfermer ...