Les Chevaliers de l'Orage
Novembre 689 (Episode III, Arion) : Eloi de Rohan était un jeune seigneur au sang chaud, qui aimait vivre plus que tout autre. Son ardeur l'entraîna sur les chemins de l'enfer, un jour où il rencontra une belle jeune femme seule dans la forêt. Ai-je besoin de dire ce qu'il advint ? Il chassait, elle devint la proie de sa folie Il la tua accidentellement en la jetant à terre et ses crimes ne s'arrêtèrent pas là. Qu'une seule mort mérite vengeance, je désignerais celle-là ! L'âme de Sylviane, ne ...Contient : histoire (6)(...) Vous l'aurez reconnu gentes Dames et preux Chevaliers, à la tête de ce groupe se trouvait le valeureux Comte de Kynke, Baron alors. Mais revenons quelque peu en arrière... Gentes Dames et Preux chevaliers, l'histoireque je vais maintenant vous conter n'en est pas une, c'est plus qu'unehistoire, c'est un récit (Pause). Récit d'une aventure si forte et si réelle qu'elle vous fera comprendre mon propre attachement à mon maître le valeureux Erwan de Kynke. (...)
Ce jour là, Messire Erwan de Kynke se rendait en Ecosse pour porter secours à une damoiselle en détresse enlevée par la sorcière Lyris, mais c'est là une autrehistoireque je me ferais un plaisir de raconter en d'autres temps. Nous étions quatre. A notre tête, marchait Erwan le généreux. (...)
Suite au rêve de Messire Erwan, nous décidâmes de nous rendre à l'étang afin d'y découvrir quelques indices en vain. Ce soir là, alors que nous commencions à désespérer de ne trouver quelque cohérence dans cettehistoire, des coups sourds furent frappés à la porte du hall. Chacun suspendit ses gestes et un silence pesant s'installa. (...)
Aussi l'extraordinaire mission que Dieu a bien voulu me confier, je vais te la transmettre. Tu dois sans nul doute te souvenir de l'histoireque je t'ai raconté un après-midi d'automne au pied du château : l'histoiretragique d'Eloi de Rohan et de sa famille. Le chevalier qui avait disparu à cette époque, m'est apparu il y a quelques temps : non pas en chair et en os, mais simplement son fantôme. (...)