La Corne de Brume
Décembre 689 (Episode IV, Arion) : Erwan, mon maître, avait une nouvelle fois répondu à l'appel d'une jeune femme en détresse. Il était accompagné de ses fidèles amis, le chevalier Oswald Bornhouse, fidèle serviteur du Duc de Nauntes, compagnon de longue date, Geoffroy de Gervalst, récemment rencontré sur le domaine de Rohan où nous vécûmes une étrange aventure, mais c'est là une autre histoire (Les Chevaliers de l'Orage), Geoffroy de Gervalst, disais je, à la recherche de sa soeur ayant disparue ...Contient : sorcière (8)(...) Biens des années plus tard, le baron Alric découvrit que son épouse pratiquait la sorcellerie. Lorsque la nouvelle se propagea, des émeutes éclatèrent. Lasorcièrefut attrapée et on installa un énorme bûcher afin de la brûler vive. Elle y fût attachée, et un gigantesque brasier naquit au milieux du village. (...)
Le baron ne pouvant supporter la vue de sa femme hurlant au milieu des flammes, sonna de son cor. A ce moment une épaisse brume tomba. Lorsqu'elle se dissipa, lasorcièreavait disparu. Ce qu'il advint du baron, nul ne le sait... ' Cette terrible légende fût complétée par l'étonnante histoire que le Vieux du village nous conta. (...)
Une foule de gamins était assemblée autour de lui, et nombreux étaient les adultes assis le long des murs. Tous les yeux étaient tournaient vers le vieil homme. ' Autrefois, dans des temps reculés, lasorcièreLyris vivait en son château au fin fond de la forêt de Compacorentine. A la fois belle et irréelle, elle était capable de rendre visible ce qui n'existait pas, d'être où elle n'était pas, de rendre réel ce qui n'était qu'imagination. (...)
Toujours est-il qu'une fois en possession de la corne, nous partimes dans la forêt afin de débusquer lasorcièreLyris. Une fois au coeur du bois, Erwan sonna du cor. Un magnifique cheval blanc surgit alors de nulle part. (...)
Une vielle femme complètement défigurée tenta vainement de s'opposer à nous. Elle portait autour du cou la Flèche d'Argent. Nous avions devant nous Lyris, lasorcière, Messires Erwan et Geoffroy délivrèrent les deux seules jeunes femmes emprisonnées, parmi lesquelles se trouvait la soeur de Geoffroy de Gervalst. (...)
La rencontre que nous fimes fût tout à fait extraordinaire : Deux Hommes Cornus nous apprirent que Lyris n'était pas morte. Les deux êtres s'étaient révoltés contre lasorcière. Nous découvrîmes alors que les Hommes Cornus enlevaient les jeunes filles à la demande de Lyris. (...)
En plus des captives que nous avions tiré des griffes de l'horrible Lyris, se trouvait un médecin que lasorcièreavait également fait enlever. Celui nous expliqua le cas de cette femme atteinte d'une folie profonde. (...)
Et c'est ainsi Messires de Bretagne et d'Armor, Qu'Erwan de Kynke, jeune encore, Les captives d'Ecosse, libéra du supplice, Qu'entrevoyait pour elle, lasorcièreLyris.