Le Pré où je suis mort : Annexes
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : fusils(...) Et plutôt que de se replier, ils les ont affrontés. On était caché dans le bunker. Et ça sentait la fumée et la poudre. J'entendais les coups defusils, je ressentais le choc des corps tombant à terre juste au-dessus. Au matin, ils étaient tous morts, en ce 26 novembre 1863. (...)Parfois, il me semble rêver. A ma façon j'ai aussi traversé la vie avec philosophie et j'ai encore une fois emprunté des sentiers familiers... Je suis peut-être déjà mort, il y a longtemps, dans une suffisance arrogante, et ce jour là j'ai prié pour une seconde chance avec une telle ferveur... que l'instinct d'une lumière nouvelle a transcendé la mort. La vie n'a pas été totalement obscurcie mais a parsemé ma route de débris qui se sont mués en lointains souvenirs... Comme aujourd'hui... ou il me semble ...