Ronin
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Contient : modell (98)(...) Les « patients » ont été relâchés dans la nature, pour la plupart ignorant de ce qu'ils avaient subi, mais profondément marqués, tant psychologiquement que physiquement. C'est l'un d'entre eux, Franck PatrickModell, totalement ignorant de son passé en tant que cobaye de l'agence gouvernementale, qui va faire l'objet d'une investigation des personnages. (...)
La perturbation n'est pas due à des causes physiologiques provoquées par l'absorption directe de quelque substance, ni à la condition médicale générale du sujet. » Franck PatrickModellet le projet « MKULTRA » : Franck PatrickModellétait l'une des rares mais malheureuses jeunes victimes des chercheurs du projet « MKULTRA ». En 1964, il était âgé de 8 ans, et constituait l'un des cobayes parmi les plus réceptifs. (...)
De graves séquelles profondément enfouies dans l'inconscient : Petit homme qui rêvait de devenir grand, la modification de sa psyché par les expérimentateurs du projet « MKULTRA » a enlevé à Franck PatrickModelltoute possibilité de s'insérer correctement dans la société durant sa vie d'adulte, puisqu'il souffrait depuis de différents troubles psychologiques plus ou moins apparents. (...)
Nouveau trauma et réapparition des « programmations » du projet MKULTRA : En 1998, alors qu'il est âgé de 42 ans, de violentes crises d'épilepsie frappent Franck PatrickModell. Les médecins lui diagnostiquent une « maladie dégénérative du cerveau issue de violents traumas psychiques datant de l'enfance ». (...)
(désordres multiples de la personnalité), souvenir de ses années en tant que cobaye du projet MKULTRA. Associé à son violent ressentiment contre les institutions de l'Etat,Modellretrouve inconsciemment sa « programmation » de tueur, et décide d'utiliser ses nouvelles capacités pour défier l'autorité en place. (...)
Il se prend pour un « Ronin », un samouraï sans maître, et est prêt à aller jusqu'à la mort pour atteindre ses objectifs : laisser son nom dans l'histoire. Un petit homme qui rêvait de devenir grand : Franck PatrickModellcommet 18 meurtres entre 1998 et 2000, utilisant ses capacités pour « pousser » ses victimes à se suicider. (...)
Se surnommant lui-même le « Pusher », il se dénonce aux autorités, qui ne peuvent évidemment rien prouver. PourModell, l'heure de gloire a sonné : des agents du FBI sont mis sur l'enquête, qui est vouée à l'échec. C'est à ce moment qu'interviennent les personnages. Les agissements meurtriers de Franck PatrickModellalertent également la CIA, qui tente depuis des années de réparer ses erreurs. L'agence gouvernementale surveille systématiquement le pays, à la recherche des derniers « patients » du projet MKULTRA, car le cas deModelln'est pas un cas isolé. D'autres « cobayes » du programme relâchés dans la nature au milieu des années 1960 se sont transformés en meurtriers en puissance, suite à des traumas réactivant leurs anciennes programmations. (...)
Le ton lourd de sa voix, dénote une fatigue et une lassitude certaine. Néanmoins, le personnage semble d'emblée sympathique. L'affaire « Pusher » : Franck PatrickModella avoué par courrier au Shérif Franck Bosh 18 meurtres commis ces 2 dernières années. Le problème du shérif est que ces 18 enquêtes sont toutes classées, et concluent systématiquement à des suicides. Pourtant,Modella cité dans sa lettre des détails connus seulement de la police (heures des morts, lieu des « suicides », détails sur les scènes des crimes). Bosh est persuadé queModellest réellement l'assassin, mais il ne peut évidemment rien prouver. Arrestation de Franck PatrickModell: Le Procureur de l'Etat de Virginie Occidentale a ouvert une information judiciaire sur Franck PatrickModellmalgré le manque de preuves. Le mercredi 22 novembre 2000, la police a localiséModelldans un supermarché de Mont Foodmore, dans le Comté de Loudoun (Etat de Virginie Occidentale). Une brigade s'est rendue sur place, et le shérif Franck Bosh l'a appréhendé sans qu'il n'oppose de résistance. Il a été emmené au poste de police pour un interrogatoire. Un inspecteur de police a pris le volant, alors que le sergent prenait le siège passager, laissantModellmenotté et seul à l'arrière. Fuite de Franck PatrickModell: Durant le trajet jusqu'au palais de Justice,Modelln'arrêtait pas de parler, ce qui énervait Bosh au plus haut point, mais ce babillage n'avait pas vraiment de sens. Il n'arrêtait pas de parler du « bleu du ciel », de « bleu cyruléen ». L'inspecteur a arrêté la voiture à un carrefour. (...)
Le camion était bleu, et il portait la mention « cyruléen » sur le côté. Avant de mourir, l'inspecteur a détachéModell. Celui-ci a laissé un graffiti sur le véhicule avant de s'enfuir : « NIN-RO » (anagramme de « RONIN », un samouraï sans maître). (...)
==> Suite à ce récit, le Chef de Section Scott Hunsaker semble dubitatif. Néanmoins, le Procureur de l'Etat de Virginie Occidentale désire faire comparaîtreModell, afin de déterminer s'il peut être incarcéré sur la base du dossier existant (ses aveux). L'aide du FBI est donc acquise au sergent, et ce sont les PJ qui vont l'aider dans sa tâche. (...)
L'enquête préliminaire des PJ concerne bien évidemment 2 pistes essentielles : les informations disponibles sur Franck PatrickModell, et les rapports d'enquêtes et d'autopsies sur ses meurtres supposés. ==> Suite aux aveux de Franck PatrickModell, le shérif Bosh a réunit tous les dossiers concernant les 18 « suicides » qui ont eu lieu depuis 1998. Les parcourir avec précision prend une demi-journée complète à un PJ. (...)
Seule une analyse consciencieuse des rapports d'analyse, d'autopsie, des photos, permet d'obtenir des informations utiles [Df3 sous PER] ==> La police du comté de Loudoun possède également un dossier sur Franck PatrickModell. Le shérif Franck Bosh l'a récupéré et le met bien sûr à disposition des joueurs, au commissariat central de Loudoun Heights. ==> Le FBI possède également un dossier conséquent surModell, mais encore faut-il que les PJ pensent à vérifier cette information par téléphone auprès de la Division des Archives [Df3 / 30 min sous INF], sise au Quartier Général. (...)
Il est également possible de fouiller la base de données du FBI à partir de n'importe quel terminal [Df3 / 15 minutes sous Informatique]. Franck PatrickModell(dossiers de police) : Nom :Modell. Prénom : Franck Patrick. Age : 37 ans. Célibataire Parents décédés, aucune famille proche. Résidence : 1104 Heights Avenue Loudoun Heights Virginie Occidentale. (...)
Recherché pour comparution immédiate devant la Cour de Justice de l'Etat de Virginie Occidentale sur requête du Procureur. Franck PatrickModelld'après le FBI : Entre 1981 et 1993, Franck PatrickModella postulé 10 fois au FBI (et auprès d'autres institutions nationales comme l'US Navy ou l'US Army). Il a été systématiquement rejeté lors des tests psychologiques. (...)
Les psychologues le jugent « incapable d'assumer un travail d'équipe », et de respecter la devise du FBI, « Fidélité, bravoure, intégrité ». ==> Le FBI a pratiqué une enquête complète surModell(méthode standard de recrutement), et n'a rien découvert d'intéressant. D'ailleurs, un agent de l'époque a été surpris de certains « manques » dans la biographie deModell. Il a pratiqué une enquête, qui a mystérieusement disparue du fichier central. ==> Cet agent, Thomas Gunderson, a été mis à la retraite quelques temps après pour « raisons de santé ». Caractéristiques de Franck PatrikModell: FORCE 3 TAILLE 3 AGILITE 3 REFLEXES 4 INTELLIGEN. 4 VOLONTE 4 PERCEPTION 3. Pouvoir de « pousseur » : C'est la seule « arme » qu'il utilise. (...)
Les PJ peuvent tenter d'y résister au prix d'un test [Df5 sous VOL]. Note : Chaque fois qu'il utilise son pouvoir,Modellperd ses forces, ce qui explique les boîtes de concentré énergétique retrouvées chez lui. Il accélère en toute connaissance de cause le processus qui le tue lentement. (...)
Systématiquement, il s'agit d'un coup de téléphone en provenance d'une cabine publique [Df3 sous INF pour faire la demande de vérification au service des télécoms]. Deuxième scène : Les dossiers MKULTRA. ==> Les PJ risquent de s'intéresser de prêt au passé deModell: ils vont découvrir des connexions troublantes entre la situation psychologique deModellet d'étranges pratiques cachées depuis des années par la CIA. Thomas Gunderson et le FBI : Avant d'être mis de force à la retraite pour « raisons de santé » vers 1989, Thomas Gunderson était agent spécial du FBI en poste à Washington. (...)
Il dirigeait la Division du recrutement, et avait 800 personnes sous ses ordres, ainsi qu'un budget annuel de 24 millions de dollars. Surpris par l'obstination deModellà rentrer au FBI malgré ses échecs successifs, Gunderson commanda une enquête interne complémentaire sur ce personnage, afin de comprendre les motivations de celui-ci. Les résultats qu'il obtint furent surprenants :Modellsemblait n'avoir aucune famille, aucun ami, et même aucun passé avant 1964. Pour l'administration, Franck PatrickModelln'apparaît que vers le milieu des années 1960, alors qu'il est déjà âgé de 8 ans. Retrouvant la piste de la famille d'accueil de l'enfant, qui déclarait l'avoir « retrouvé dans la rue », Gunderson n'a jamais pu pousser plus loin son enquête. (...)
Les PJ devront le convaincre de leur déballer ce qu'il sait [Df3 sous INF], sinon il refuse de leur transmettre les informations (très maigres) qu'il a trouvé sur l'enfance deModell. ==> Thomas Gunderson a retrouvé le nom de la famille d'accueil du petit Franck PatrickModell. Il s'agit de la famille Kurtzdeim, qui vit dans la banlieue sud de Washington D.C., à Alexandria. (...)
Depuis 1964 (fin du projet « MKULTRA »), il ne dispose plus du « programme de protection fédéral », mais touche des appointements de l'Etat (pension versée par la CIA). Heinrich Kurtzdeim et Franck PatrickModell: En 1964, alors que la CIA met fin au programme « MKULTRA », Heinrich Kurtzdeim reçoit pour dernière mission de « réadapter »Modellau monde actuel. Il s'acquitte de cette tâche contre le versement à vie d'une pension par l'Etat. Manifestement, la « reconversion » deModellfut un échec à long terme. ==> Lorsque les PJ arrivent au domicile de Kurtzdeim, ils aperçoivent [Df3 sous PER] une berline noire possédant des plaques gouvernementales garée non loin du domicile du savant. (...)
- Des références et articles de presse divers concernant plusieurs tueurs en série, qui semblent selon Kurtzdeim avoir un lien entre eux (ce sont tous d'anciens « patients » de « MKULTRA ». La CIA et Franck PatrickModell: Ayant effacé les derniers témoins du projet « MKULTRA », la CIA compte se débarrasser deModellen le laissant se faire éliminer par les agents spéciaux du FBI. En effet, ils sont conscients de l'état psychologique du « pousseur », et savent que dans son délire, il recherche une mort qui lui clora les lèvres à jamais. (...)
==> Lorsque les PJ ont fini de travailler sur les rapports concernant les meurtres présupposés, ainsi que sur les dossiers concernantModell, il ne leur reste plus qu'à aller fouiller son appartement, qui se situe dans le centre ville de Loudoun Heights. (...)
==> Le shérif Franck Bosh les accompagne sur cette enquête (qui se passe sur sa juridiction, celle du comté de Loudoun). L'appartement de Franck PatrickModell: Il se situe dans un grand immeuble rouge brique, terne, sale, d'une avenue du centre ville de Loudoun Heights. (...)
Avec peu de sources de lumière, cet endroit est légèrement oppressant. Une fouille minutieuse de l'appartement [Df3 / 1 heure] permet de découvrir plusieurs indices : -Modellprend des pilules contre l'épilepsie, manifestement depuis 1998, d'après les ordonnances qui se trouvent dans un des tiroirs de son bureau. (...)
- Le frigo est rempli uniquement de boîtes présentant un logo surprenant : un biceps en contraction. Ce sont des produits nutritifs pour athlètes. Il y en a une bonne trentaine. -Modellpossède 2 types de littérature : des ouvrages concernant le FBI, la Navy, les méthodes d'investigation... Il possède également des ouvrages concernant les philosophies asiatiques. Il est abonné depuis 1998 (1er numéro possédé) au magazine « Soleil Levant ». -Modellest golfeur (il possède un matériel assez usagé). Petite explication des meurtres deModell: ==> Les différents « suicides » ont été provoqués parModell, par téléphone. Il a « poussé » les victimes à se donner la mort grâce à son don, dans un simulacre de cérémonie traditionnelle, qui fait référence à l'Hara-kiri des samouraïs (il se prend pour un « Ronin », un samouraï sans maître). ==>Modella pris contact avec les différentes victimes par le biais de la rubrique « petites annonces » du magazine « Soleil Levant ». Depuis septembre 1998, il a fait passer tous les mois une annonce [Df3 / 1 heure sous PER] : « La maîtrise de son l'esprit, c'est la maîtrise de son destin. (...)
(« OSU » signifie « pousser » en japonais [Df3 sous langue ou Df4 sous INT]). Les joueurs trouveront également des piles de cette revue chezModell. Les n° de téléphone correspondent à ceux de cabines publiques qui se situent toutes entre Loudoun Heights et Washington D. (...)
[Df3 sous INF pour faire la demande de vérification au service des télécoms]. Retrouver la trace de Franck PatrickModell: Les PJ peuvent surveiller la cabine correspondant au n° indiqué par la dernière annonce deModell, en espérant voir celui-ci attendre d'y être appelé par une nouvelle victime potentielle. En fait,Modellne veut plus commettre de crimes, mais seulement ridiculiser le FBI, en jouant au chat et à la souris. Il va lui-même appeler à cette cabine alors que les PJ l'y attendront, puisqu'il s'attend à cette manoeuvre (il s'est dénoncé). (...)
Les pistes possibles : Plusieurs pistes sont possibles à partir de tous les indices relevés : - Les pilules contre l'épilepsie : elles sont le signe que F. P.Modellest peut être atteint d'une maladie dégénérative du cerveau depuis 1998 [Df4 sous médecine]. - Son traitement est renouvelé toutes les semaines à l'Hôpital de la Pitié de Fairfax (banlieue ouest de Washington D. (...)
- Les produits nutritifs pour athlètes : ils sont utilisés par les athlètes après un important effort musculaire. - Le magazine « Soleil Levant » :Modelly est abonné depuis 1998, date à laquelle il y passe toujours la même annonce : « La maîtrise de son l'esprit, c'est la maîtrise de son destin. (...)
Troisième scène : première confrontation. Dimanche 26 novembre 2000, 14 heures. Golf du district de Columbia. ==>Modella posé volontairement une énigme ridicule aux PJ : « Je me cache ou les balles s'enterrent. Où serais-je demain ? (...)
Il fait bien évidemment référence au golf du district de Colimbia, qui se situe à l'ouest de Washington D.C. (les PJ ont trouvé du matériel de golf chez lui).Modellveut absolument se faire capturer pour tourner la justice, le FBI et le shérif en ridicule. ==> Les PJ s'y rendent, accompagnés par l'équipe d'intervention du FBI, le SWAT (Survey Weapon and attack Team). (...)
Ces derniers couvrent la zone (parking, accès principaux et secondaires). Le shérif Franck Bosh est de la partie. ==>Modellest tranquillement en train de jouer au golf, lorsqu'il repère l'équipe venu l'appréhender. Il s'éclipse alors rapidement dans un hangard, contenant le matériel et les engins destinés à entretenir le parcours. (...)
Il est suivi par l'un des hommes de l'équipe d'intervention du SWAT, le jeune Brian Lowry. Tout se déroule commeModelll'avait prévu. ==> Brian Lowry ressort quelques instants plus tard du bâtiment. Il se poste devant l'entrée du hangard, tenant dans la main un bidon d'essence, et de l'autre un briquet zippo anti-tempête allumé. (...)
Salle d'audience « A », cour de Justice de l'Etat de Virginie Occidentale. ==> Avant d'entrer dans la salle d'audience,Modellsalue le shérif Franck Bosh et toute l'équipe du FBI. Avec un air sûr de lui, Il parie 20 dollars avec l'un des PJ qu'il ressortira libre et blanchi de cette salle d'audience. (...)
==> Le Procureur de l'Etat de Virginie Occidentale appelle les PJ à la barre pour qu'ils livrent leurs impressions sur Franck PatrickModell[Df4 sous INF]. Quoi que ceux-ci disent, le Procureur questionne directementModell, en lui demandant de s'expliquer au sujet de ces « faits obscurs et inexpliqués » qui entourent cette affaire. Ce dernier lui parle lentement en le regardant droit dans les yeux, lui expliquant que « Sur [son] honneur, il n'y est pour rien dans toute cette affaire » et qu'à son avis, il est « totalement innocent des allégations sans fondements portées contre lui ». Le Procureur cligne quelques secondes des yeux, puis déclare F. P.Modellinnocent et libre sur le champs (le « pousseur » vient bien évidemment de manipuler l'esprit du Procureur). ==> En ressortant,Modells'arrête devant le PJ avec qui il a parié 20 dollars, les lui réclamant, un sourire satisfait aux lèvres. (...)
Il en profite pour faire une remarque au shérif Franck Bosh au sujet de son poids et de son manque d'activités sportives ce qui déclenche immédiatement chez ce dernier une forte colère. Encore une fois,Modelljoue avec les enquêteurs et les manipule en exacerbant volontairement leurs haines à son encontre. (...)
Elle m'a aspergé le visage avec une bombe lacrymogène, et m'a copieusement rossée avant de retrouver son calme. L'homme s'est enfui, mais je crois qu'il correspond à la description de F. P.Modell. Il est parti avec vos dossiers personnels. » L'intrusion de F. P.Modell: Les caméras de vidéosurveillance du building du FBI ont enregistré toutes les allées et venues de la matinée. F. P.Modellest arrivé dans le hall d'entrée à 11 heures (directement après son audience). Il s'est saisit d'un bout de carton anodin, sur lequel il a griffonné le mot « PASS » qu'il a ensuite glissé dans la pochette de sa veste. (...)
Il s'est présenté devant le garde de faction, et est passé sous le portique de détection sans que personne ne lui pose de questions au sujet de son « badge ». De la même façon,Modells'est promené impunément dans le building pendant quelques minutes, personne ne semblant remarquer son manège (il utilise bien évidemment son pouvoir). (...)
A 11 heures 35, Scott Hunsaker passe devant le bureau, semble surpris, s'arrête, puis y entre. Deux minutes plus tard,Modellen sort, un sourire aux lèvres et plusieurs dossiers sous le bras. Il quitte le building comme il y est entré, tout à fait impunément. (...)
==> Le shérif Franck Bosh se tient prêt sur place, les attendant, avec une équipe du SWAT. Explications :Modellsent que son heure approche, et que la maladie le ronge. Il décide de mettre la pression aux enquêteurs en faisant un dernier coup d'éclat. (...)
Sixième scène : assassinat en ligne. Lundi 27 novembre 2000, dans le courant de l'après midi. Domicile de Franck PatrickModell, Loudoun Heights. ==> Retour au domicile de F. P.Modellà Loudoun Heights. Bien évidemment, celui-ci est vide, et les hommes du SWAT se donnent beaucoup de peine pour rien afin de prendre l'appartement d'assaut, tout en surveillant toutes les issues de l'immeuble et ses alentours. ==> Aucun indice ne permet de dire où est passéModell. Alors que toute l'équipe s'active à une recherche infructueuse [Df3 sous PER], le téléphone sonne. (...)
Les hommes du SWAT mettent immédiatement la ligne sur écoute afin de localiser le signal d'appel. C'estModellqui téléphone, sachant les enquêteurs et le shérif présents. Bosh doit le faire parler le plus longtemps possible pour que la source de l'appel soit localisée avec précision. Les PJ peuvent suivre l'entretien sur le téléphone de la chambre de l'appartement. ==>Modelldiscute longuement avec Bosh, lui expliquant que ce jeu l'amuse énormément. Puis il prend des nouvelles du shérif, sur un ton presque amical, voire chagriné. (...)
==> Les hommes du SWAT localisent la source de l'appel : c'est une cabine publique dans une rue de Fairfax (banlieue ouest de Washington D.C.), à proximité de l'Hôpital de la Pitié, celui qui prescrit le traitement antiépileptique deModell. Si les PJ réfléchissent, ils se rendront compte que c'est l'hôpital qui délivre son traitement hebdomadaire contre l'épilepsie [Df3 sous INT pour s'en rappeler]. (...)
==> Si les PJ appellent l'hôpital et s'imposent auprès de l'administration [Df3 sous INF], ils apprennent queModella rendez-vous pour une consultation en fin d'après-midi. Septième scène : Ronin. Lundi 27 novembre 2000, vers la fin de l'après midi. (...)
Hôpital de la pitié, Fairfax, banlieue ouest de Washington D.C. ==> Les PJ et l'équipe du SWAT se rendent à Fairfax. Le véhicule de F. P.Modellse trouve bien sur le parking, le moteur encore chaud. Une visite discrète à l'accueil permet de s'assurer que le « pousseur » est bien arrivé, et qu'il se trouve présentement en train de passer un scanner en neurologie. (...)
Il vient de recevoir des ordres stricts de ses supérieurs (poussés par la CIA) qui lui donnent l'ordre d'abattreModellà vue. Les PJ devront s'imposer pour l'empêcher de mettre son projet à exécution [Df4 sous INF]. (...)
De plus, tirer dans un endroit confiné saturé d'oxygène risquerait de provoquer un incendie ou une explosion. Dernière intervention de la CIA : C'est la CIA qui donne l'ordre au capitaine Fuller d'abattreModellà vue. Ce dernier va tenter de coiffer les PJ au poteau en envoyant l'un de ses hommes du SWAT en éclaireur, mais ce dernier mourra (voir plus loin). (...)
L'hôpital de la pitié de Fairfax : C'est un petit hôpital classique, bondé de monde en ce début de semaine. La direction a tout de même fait évacuer son personnel de l'aile nord ou se situeModell(aile de neurologie). Les couloirs ont une teinte verte médicale standard, et l'air est saturé d'odeurs de produits chimiques, de médicaments et surtout d'oxygène. (...)
Les portes des chambres permettent de voir de nombreux patients reliés à des machineries complexes, notamment à des appareils à oxygène, rappelant aux PJ d ‘éviter de tirer... Equipements du SWAT : Le capitaine Fuller (qui dirige l'équipe du SWAT) insiste pour équiper les PJ de caméras et de micros montés sur des gilets pare-balles en kevlar. En cas de grabuge, il prendra le risque de donner l'assaut pour neutraliserModell. Les PJ seront surveillés en permanence pendant leur progression dans l'hôpital. Quelques hommes du SWAT pénètrent également dans l'hôpital pour les soutenir (en fait pour exécuter la basse besogne imposée au capitaine Fuller par la CIA). (...)
L'arme n'est plus la [Df3 sous PER]. L'écran du scanner est allumé, et montre une image médicale du crâne deModell. Celui-ci présente une image médicale en 3d du cerveau deModell, qui ne présente pas une configuration « normale » [Df3 sous Médecine]. Son dossier, ouvert à côté de l'écran, explique queModellest atteint d'une maladie dégénérative du cerveau qui provoque ses crises d'épilepsie. Le denier rapport du médecin, qui date d'il y a quelques minutes, conclut à une issue fatale d'ici peu de temps.Modells'est enfui vers un couloir qui communique avec les chambres de multiples patients. Ultime confrontation : F. P.Modellattend patiemment les PJ dans la chambre d'un patient âgé, branché sur un appareil respiratoire qui débite d'énorme quantité d'oxygène. (...)
La pièce est close, et l'odeur de l'oxygène fait tourner la tête aux joueurs. Si l'un des joueurs tente d'entrer dans la pièce, ce qu'attendModellavec impatience, il tente de le corrompre en s'aidant de son pouvoir. Impossible de lui résister [Df5 sous VOL]. (...)
Il impose par sa volonté au(x) PJ présent(s) de jouer avec lui à la roulette russe, en ne laissant qu'une balle dans le chargeur de son arme, qui ne compte que huit logements [test de Chance]. Aux PJ de trouver une solution... Dans tous les cas,Modelltente d'attirer le ou les PJ présents avec lui vers la mort, ce qui serait son dernier coup d'éclat... Epilogue : le cas Franck PatrickModell. Lundi 27 novembre 2000, en soirée. Hôpital de la pitié, Fairfax, banlieue ouest de Washington D.C. ==> Si les PJ optent pour une solution violente, Franck PatrickModellne meurt pas de ses blessures, mais reste dans un coma profond, duquel il ne sortira pas. ==> Grâce aux derniers rapports réunis, il apparaît queModellest un petit homme qui voulait devenir grand. D'après les rapports des médecins, Il savait depuis 1998 ans qu'il allait mourir s'il ne suivait pas un traitement, mais il avait décidé de ne pas accepter cette solution. (...)
==> La Justice et le FBI ne peuvent accepter l'idée d'un « pouvoir » de contrôle de l'esprit, mais le casModella soulevé certaines questions dérangeantes en haut lieux.Ce scénario met au prise une équipe de jeunes agents spéciaux du FBI avec un personnage inspiré directement de l'épisode 3x17 « Pusher » (« Autosuggestion » en français). A l'occasion de cette confrontation, les personnages découvriront que leur adversaire est une victime d'un ancien projet de la CIA (Central Intelligence Agency) datant de la « guerre froide », baptisé « MKULTRA ». Durant la « guerre froide », les Soviétiques et les Américains se sont lancés dans un vaste combat silencieux, une ...