Songe d'une nuit d'automne
Cette aventure de création maison constitue la suite et la fin de la campagne de 'l'Eau des Conspirations'. Ce qui suit comprend l'introduction, l'aventure et l'épilogue. Introduction: un peuple du Continent. Les Saffranns : Les Chasseurs d'Automne : Note: Une version légèrement plus courte de ce texte est parue dans le premier supplément internet ('netbook') pour Guildes nommé 'Fragments de Cosme'. 'Mon nom est Loup Taciturne. Mes frères Saffranns m'ont désigné comme Chasseur ...Contient : visage (7)(...) Mais ce qui de tout temps a frappé l'imagination de ceux qui relatèrent ces rencontres étaient les lignes et symboles colorés barbouillés sur levisageet les membres du voyageur, ainsi que la simple phrase avec laquelle ils étaient abordés: 'Vous connaissez l'Automne'? (...)
Les Saffranns attribuent leur capacité à transporter l'Eau d'Automne et à effectuer la magie tout autant, sinon plus, aux motifs eux-mêmes qu'à l'écume qu'il contient; ils portent donc un soin tout particulier à la création des symboles sur leurvisageet leurs membres. Il semble en effet, selon les indications des guildiens qui les ont rencontrés, que tous les chasseurs d'Automne pratiquent les Arts Etranges, bien qu'ils répugnent à utiliser leur précieux loom. (...)
S'étant avanturé trop loin du village, il avait passé la nuit emmitoufflé dans la peau du loup, la houpette de plumes de cette créature rabbatu sur sonvisage. Il semble que cela s'était avéré bénéfique: il s'était réveillé comme s'il était émergé de l'état de bien-être béat dans lequel il était depuis que son esprit avait atteint la plaine des bellancoliques. (...)
Mais ils étaient pour s'endormir quand ils virent une étrange brume glauque, c'est-à-dire d'un vert sombre, provenir du nord et semblant s'étendre sur toute la plaine. Ils ajustèrent les peaux de loups d'Oniros autour de leurvisageet sentirent une torpeur s'emparer de leurs membres, mais leur esprit resta vif. Au lendemain, ils avaient compris que les plumes de la houppette des loups filtrait l'influence néfaste de la brume qui engourdissait l'esprit (même si la plaine magnifique aurait déjà été probablement un argument suffisant pour plusieurs Saffranns d'y rester). (...)
Un campement était établi à cet endroit, devant une déchirure jaune dans la trame du rêve. Les guildiens réussirent à en berner les gardiens, des êtres vils et bêtes auvisageporcin, et à passer avant que leur chef, un humanoide reptilien chevauchant une grande créature possédant des mâchoires bien garnies à la place des mains (d'aucuns reconnaîtraient ces bêtes oniriques comme groins, saure et tournedent. (...)
Alors que le soleil levant caressait de sa lumière la cime des arbres, les Bellancoliques fermèrent tous en même temps leurs yeux, puis les rouvrirent simultanéments. Ils avaient perdu leur sourire, mais un autre, beaucoup plus naturel, apparut vite sur leurvisage. Les Saffranns se réveillèrent, certains d'un court sommeil, d'autres d'une somnolence vieille de plusieurs années. (...)
Bouleversements qui se produirait également, quoiqu'à une échelle différente, chez les Saffranns, dont l'organisation sociale était détruite par le réveil des Bellancoliques. La plus grande transformation, celle qui changerait levisagede Cosme, cependant, n'était pas encore visible pour le commun des mortels. Les Passeurs avaient appris ce qu'ils soupçonnait depuis un moment déjà: des êtres, des 'Puissances' associés aux Saisons et au loom du Continent, possédaient leurs agents sur Cosme (Lonaria Zal, le Kzurdarth, Ashragor. (...)