Chapitre III – Le Prix de l'Honneur
sur Pénombre au format (35 Ko)
Il est heureux que sire Kazue ait récupéré une partie de ses moyens. Durant notre voyage de retour, nous avions déjà pu constater une certaine amélioration. Il semble qu'il ne recouvrera jamais la majorité de ses souvenirs mais il en sait au moins désormais assez pour se rappeler qui il est. J'imagine que ses fonctions de karo seront allégées ou qu'il lui sera accordé une retraite honorable. J'ai sollicité mon seigneur pour qu'il m'autorise à adopter la petite Imiko et je pense l'avoir servi ...Contient : yeux (5)(...) D'après leurs écrits, ils redoutaient que ce qui les rongeait de l'intérieur s'attaque ensuite à leur enfant ou les force à le faire. Il y a dans lesyeuxde ma fille une maturité trop lourde et trop triste pour une enfant. Ses dons sont véritablement stupéfiants. (...)
Shinjo Hanari-sama quant à lui préfère l'étrange technique gaijin baptisée yomanri dans laquelle on prend un temps extraordinaire à pointer son arc bandé vers la cible et plisser lesyeuxpour s'assurer qu'on fera mouche. On appelle cela 'viser'. Mais c'est l'étrange Tsuruchi-sama, le fondateur du Clan de la Guêpe, qui s'illustra par son art personnel que j'ai du mal à appréhender. (...)
Elle s'avança tout aussi calmement vers moi, me dévisagea d'un long regard dérangeant et tout à coup, elle s'ouvrit le flanc avec son bec acéré et périt sous mesyeux. Son regard était exactement le même que celui de la femme de mon rêve. Je laissai son corps là afin qu'il retourne à la nature mais je pris deux de ses plumes. (...)
Ide Ietsuna-san se plaça alors devant la fillette, lui murmura des paroles rassurantes tout en faisant des gestes complexes avec ses mains et lorsque sesyeuxdevinrent vitreux, il l'interrogea sous la direction d'Isamu-san. Effectivement, la fillette se rappela avoir vu un homme portant exactement le même costume que Bayushi Yoshida sortir de l'espace sous les gradins, égorger Hida Okuna et repartir doucement se mettre à l'abri. (...)
Nous avons pu empécher la disgrâce de Bayushi Yoshida mais celui qui voulait lui nuire est toujours libre. Libre de recommencer. Enfin, ce qui n'a d'importance qu'à mesyeuxet fait sourire mes deux compagnons, j'ai accroché quelque chose au saya de mon sabre. Juste à l'extrémité supérieure, près de la garde du katana lorsqu'il y repose. (...)