Palais d'Hiver : Kyuden Ikoma
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Contient : serviteurs (31)(...) On remplit donc l'invitation en blanc avec le nom et la description de son heureux bénéficiaire et le sceau de son seigneur. Les personnages bénéficiant de ce type d'accès à un Palais d'Hiver peuvent être accompagnés deserviteursheimin mais ne sont pas censés s'y rendre en famille ou avec des suivants de la caste des samurai. (...)
Elles ne sont pas autorisées à évoluer dans les zones réservées aux invités et sont cantonnées avec les soldats du château. -Serviteurs: bien que les heimin soient quantité négligeable du point de vue social, il serait bien évidemment inconvenant d'envahir les dépendances du château de votre hôte avec vosserviteurs... on considère donc souvent comme 'convenable' de se cantonner à un nombre de serviteur ne dépassant pas le rang de Gloire de l'invité lui-même ainsi que deuxserviteurspar personne de son entourage proche (parents, vassaux, yojimbo...) quel que soient leur rang de Gloire respectifs.. L'Empereur n'est absolument pas concerné par ces contraintes et ses chanceliers sont même affligés du problème inverse : parvenir à cantonner le nombre de pique-assiettes et parasites divers à une proportion raisonnable pour ne pas ruiner la famille qui héberge la cour impériale. Il serait bien évidemment très humiliant que l'Empereur soit obligé de débourser des koku parce qu'il a totalement ruiné ses hôtes à cause de l'inconséquence de ses conseillers. (...)
Les yojimbo sont autorisés à pénétrer dans les appartements de la personne qu'ils protègent mais la plupart du temps, on les trouve assis en cesa devant la porte y menant afin d'accueillir les personnes désireuses de s'entretenir avec leur maitre. Lesserviteursd'un invité peuvent également pénétrer dans ses appartements mais pas dans ceux des autres invités sans leur permission. Lesserviteursdu palais autorisés à accéder à certaines zones restreintes pour des raisons de service (serviteur personnel du daimyo, chambrière de son épouse...) sont bien évidemment triés sur le volet. (...)
Cela n'est normalement pas le cas à Kyuden Ikoma (sauf si vous le décidez bien sûr) mais certains palais ont une organisation différente durant les cours d'hiver : au lieu de regrouper les gens par statut (aile des invités, aile des jeunes invités, baraquements desserviteurset des escortes...), on abandonne certains secteurs du palais aux divers clans invités, la taille du secteur et son orientation par rapport au vent ou au paysage dépendant bien évidemment à la fois de l'importance du clan qui y réside et des relations qu'il a en ce moment avec le clan hôte. (...)
Les sentinelles sont les seules à faire exception à cette habitude car leur mission est bien évidemment de veiller à ce que ni lesserviteursde l'Outremonde, ni les assassins ou les voleurs ne puissent sévir. Cependant, la majorité des soldats ou des ashigaru affectés aux gardes nocturnes préfèrent demeurer près d'une lanterne ou d'un brasero si possible. (...)
- les heimin : une section entière est réservée à la présence, l'influence et les usages des nombreuxserviteursde l'hôte ou de ses invités au palais d'hiver. Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais oublier plusieurs choses importantes concernant les informations émanant de 'circuits parallèles'. (...)
Cela peut inclure son épouse si elle n'est pas invitée mais seulement autorisée à l'accompagner, ses subalternes de la caste des samurai et sesserviteurs. Si une cérémonie de funérailles officielles est prévue sur place, l'hospitalité accordée à la famille et aux subalternes se prolonge en attendant qu'elle ait lieu. (...)
Les baraquements : Réalisés de manière tout à fait classique, ils hébergent dans des bâtiments séparés les samurai de la garnison et lesserviteursheimin de moindre importance (aidescuisiniers, balayeurs, lingères...). Les eta ne résident pas au château mais à l'extérieur des murailles. (...)
Il s'agit bien évidemment d'une zone étroitement gardée et ne sont normalement autorisés à y entrer que lesserviteurspersonnels des notables, leurs gardes du corps et une poignée de soldats au dévouement irréprochable. (...)
La nuit, un autre samurai le remplace et bien qu'il soit plus vigilant que son confrère, il est aussi d'esprit un peu plus ouvert et fermera les yeux sur certaines entorses aux conventions tant qu'on aura pas la mauvaise idée de passer trop de temps dans une chambre en charmante compagnie ou qu'on ne s'y aventurera pas à des heures anormalement tardives... Les Bains : Les talentueux architectes du clan du Lion ont ingénieusement détourné le cours de la seule source d'eau chaude des environs et il existe en fait trois zones de bains situées respectivement près du jardin du daimyo, près des jardins ouest et à côté de l'aile des invités. On peut également réquisitionner desserviteurspour se faire porter un baquet d'eau chaude dans ses appartements ou profiter du modeste mais très propre et respectable établissement qui se trouve au village. (...)
On peut ajouter à ce nombre les sensei des écoles de barde et de tacticien, les deux cent bushi de la garnison permanente, les différents notables du château et leurs familles pour un total d'environ 350 âmes à l'abri des murailles. Si on ajoute les nombreuxserviteursqui résident sur place, on atteint les 500 personnes. Le village quant à lui abrite comme on l'a déjà vu près de six cent personnes dont une trentaine de samurai et leurs familles. (...)
Ainsi, une jeune épouse verra durant sa vie se succéder plusieurs intendants à son service pour quelques années mais elle demeurera encore la personne la mieux informée de toutes les questions pratiques et financières concernant le domaine de son seigneur. En plus des heimin appartenant à la famille Ikoma, on trouve durant la cour d'hiver lesserviteursdes nobles invités. La famille Ikoma est de celle qui souhaite simplifier les choses au maximum durant ces périodes ou nombre d'étrangers résident dans son château. (...)
Ainsi, chaque heimin au service d'un invité se voit remettre un brassard aux couleurs de la famille et du clan du noble samurai qu'il sert. On peut ainsi aisément distinguer lesserviteurspersonnels des invités de la domesticité locale. Leur statut est identique du point de vue du samurai et un heimin obéira normalement toujours à un ordre donné par un membre de la caste supérieure, quel qu'il soit. (...)
En dépit des croyances populaires, rares sont donc les samurai qui dégainent brutalement leur katana afin de tuer un heimin qui n'est pas à leur service et n'obéit pas à leurs ordres. A l'opposé, exécuter un de ses propresserviteursou un passant dans la rue qui vous aurait manqué de respect est un acte que l'on peut considérer comme banal. (...)
La domesticité du château doit obéissance aux nobles invités à partir du moment ou il s'agit de veiller à leur confort ou de porter leurs missives, voire d'aller chercher lesserviteursdes dits invités. Ils peuvent être réquisitionnés dans une certaine mesure car mis gracieusement à la disposition des invités par leurs hôtes mais on ne peut pas les emmener avec soi, pas plus qu'on ne peut prendre à son service lesserviteursd'autrui. Amener son grain à moudre On ne le dira jamais assez, les heimin voient et entendent bien des choses. Et tandis que lesserviteursdes invités et ceux du château cohabitent pour plusieurs mois tout en vaquant à leurs occupations pour leurs nobles maîtres, il est inévitable que divers 'échanges informels d'informations' aient lieu. (...)
Bien que les témoignages des heimin soient indéniablement négligeables, ils peuvent cependant indiquer bien des choses qui pourraient donner un avantage à leur maitre. Lorsque un invité arrive, il ne se passe pas deux jours avant que l'on approche l'un de sesserviteurss'il semble ouvert à certaines propositions à caractère purement commercial. Evidemment, ce type de transaction peut être assimilé à une véritable trahison si l'informateur transmet des choses non seulement véridiques mais importantes. (...)
Pour cette raison, l'essentiel de ces échanges tourne en fait autour d'informations relativement mineures, génératrices de rumeurs. Certaines, vraies ou fausses, sont souvent lancées par certainsserviteurssur ordre même de leur maitre pour brouiller les pistes ou amener ceux qui prendraient éventuellement connaissance de ces informations à agir d'une certaine manière en étant persuadés d'en savoir plus long que les autres... Le petit monde des informateurs de la caste desserviteursest donc généreusement fourni en personnages plus ou moins honnêtes, plus ou moins menteurs et plus ou moins manipulés par les nobles samurai. Parmi le fatras de fausses rumeurs ou de faits d'un intérêt pour le moins douteux, on trouve souvent quelques bribes d'information permettant parfois d'apprendre ou de déduire des choses utiles, voire de saisir une opportunité intéressante ou de recouper d'autres informations. (...)
Il arrive parfois que certains soirs ou les banquets 'officiels' n'ont pas lieu le petit étang soit réquisitionné par quelques adeptes bien connus de ce genre de manifestations qui se réunissent en petit comité pour se livrer à leurs propres banquets improvisés. Pendant que les invités à un banquet de l'eau sinueuse pique-niquent, lesserviteursplacent à la surface de l'eau des tasses spéciales emplies de saké qui vont alors doucement dériver durant toute la durée du banquet. (...)
Une fois le banquet terminé (généralement après trois bonnes heures), on plie bagages et tout le monde s'en retourne à ses occupations. Lesserviteurséteignent les nombreux lampions de papier multicolore artistiquement déposés dans les parages qui donnent à la scène son ambiance si particulière. (...)
Par la suite, on vit le jeune miharu à la tête des samurai du Dragon lorsqu'ils combattirent contre lesserviteursdu Sombre Seigneur. Il sauva de nombreuses vies et tua de nombreuxserviteursdu mal. Il rassembla des ronins et des paysans, encouragea des fuyards à s'arrêter pour combattre et se montra en tout point héroïque. Une fois sur le trône, Toturi fut impressionné par le dévouement du jeune homme ainsi que par son histoire. (...)
Que ce soit à l'aller ou au retour, c'est l'occasion de les laisser se défouler avec un ou deux petits combats. Depuis la défaite de Fu Leng, l'Empire est en cours de reconstruction et entre les brigands et lesserviteursde Fu Leng qui ne sont jamais rentrés chez eux, il y a quelques opportunités de faire des mauvaises rencontres sur les routes, y compris durant la saison morte. (...)
Si l'ambassadeur du Phénix pense qu'il peut voler/faire voler l'objet et le faire sortir du château avant qu'on remonte jusqu'à lui, il tentera sa chance. Un de sesserviteurspourrait par exemple avoir pour consigne de partir la veille du vol, censément pour délivrer un message au clan du Phénix. (...)
L'ambassadeur de la Mante peut communiquer avec ses hommes par le biais d'un shugenja ronin dans son entourage mais à l'opposé, les patrouilleurs sont contraints d'utiliser des pigeons voyageurs qui volent jusqu'à un négociant itinérant qui a établi ses quartiers dans une des auberges du Village de l'Equilibre Sacré. Le négociant transmet ensuite les messages auxserviteursheimin de Korubei et la chaîne peut donc être remontée jusqu'à lui ou à défaut jusqu'à un de ses suivants destiné à servir de bouc émissaire si les choses tournent mal. (...)
Hida et Atarasi se trouvaient très loin de là, occupés à défendre la vie de Hantei et bien que les samurai laissés au palais soient dévoués et résolus, ils ne pouvaient que succomber sous le nombre en emportant autant d'ennemis que possible avec eux. Lorsqu'elle comprit que lesserviteursde Fu Leng allaient l'emporter malgré la vaillance de ses samurai, Masiko fit en sorte que leur victoire soit vide de sens. (...)Préface : Kyuden Ikoma était à l'origine une simple introduction à une campagne de mon cru pour des pjs nouvellement créés qui s'y retrouvaient pour des raisons diverses. En la faisant jouer et en développant ses protagonistes, il m'a semblé qu'en proposer une version finalisée et rédigée à l'usage d'autres maîtres de jeu pourrait être une bonne idée. Le scénario d'origine a lieu cinq ans après le couronnement de l'empereur Toturi mais ne respecte pas la storyline officielle. J'ai cependant ...