Les Prières du Diable
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«Notre plus grand ennemi est la peur. C'est une émotion que je perçois chez chacun de vous. C'est pour ça que je suis ici. Pour vous faire oublier votre peur et la remplacer par une chose que vous apprécierez tous.» Extrait du discours d'investiture de David Carmichael au poste de PDG du groupe ODEL. Comment jouer ce scénario ? Ce scénario est prévu pour être étalé sur deux ou trois séances de jeu. La première partie devrait permettre aux Pjs d'identifier leur adversaire et commencer à entrevoir ...Contient : homme (34)(...) Le voleur fut rapidement identifié: il s'agissait d'un ancien employé de Securit Home: une société de l'ODEL, appelé David Coltis. L'homme, qui ignorait l'importance des cassettes, avoua avoir vendu la livraison à un certain nombre de sociétés de duplication de Soho. (...)
La victime semble avoir parlé avec une passante dans la rue juste avant sa mort: Mme Narhee, elle s'est présenté spontanément à la police. Le témoignage de Felipe Torez : Felipe conduisait le camion lors du drame. C'est unhommeépais à l'air sincèrement désolé. 'Ca a été si terrible ! Je crois que je vais avoir du mal à trouver le sommeil après ça. (...)
(Elle s'arrête dans son récit) Les Prières du Diable ! voilà ce qu'il me dit. Bientôt les Prières du Diable retentiront à nos oreilles. Je crois que cethommeest fou et je commence à avoir peur, mais il se remet à courir et file entre les voitures. j'ai le coeur qui bat. Un bloc, deux blocs, je me sens un peu mieux. Mais qu'est-ce que je vois alors ? L'hommeallongé par terre comme déchiqueté par une bête sauvage. ' En réalité, William Bradley a glissé sa malédiction dans la poche de l'imperméable de Mrs Narhee. (...)
Chinatown : La petite boutique où travaille Rasheed Narhee regorge d'objets au goût douteux: chiots pékinois en argent, galions dorés flottant sur une mer miroitante, talismans en tout genre et ballerines incrustées de faux diamants. Rasheed a les mêmes gestes précis que sa mère. C'est un beau jeunehommeombrageux au type hindoue mais ses yeux sont rougies par l'insomnie. 'J'attendais votre visite. (...)
Elle m'a expliqué que c'était une sorte d'assurance, une façon de se protéger du démon. Son acte était parfaitement délibéré. Elle m'a dit qu'elle avait fait ça à cause du papier que l'hommelui avait donné. Elle m'a dit que c'était une des Prières du Diable. Ma mère a toujours eut l'imagination très vive. (...)
On venait de nous faire une offre de rachat particulièrement alléchante, et nous avions plus ou moins décidé d'accepter.' Brian est unhommeterrifié. Il n'a qu'une vague idée des pouvoirs réels de l'ODEL mais cela suffit à le remplir d'effroi. (...)
DEUXIEME ENQUETE : Mort de Henry Dell : le matin du 04 Mars 1997, les Pjs sont informés par un coup de téléphone ou un appel radio. 'On vient de repêcher le corps d'unhommedans Harlem River'. L'endroit est sinistre. Toutes sortes de détritus flottent dans le fleuve et l'odeur de vase est tenace. (...)
Les Pjs procèdent à l'examen en enregistrant leurs observations sur un Dictaphone: ' Type caucasien, ce n'est pas unhommejeune. Certainement pas un voyou ou un ivrogne. A première vue, sa chemise vient de chez Turnbull & Asser. (...)
C'est elle qui a la garde des enfants et Henry venait régulièrement leur rendre visite. Elle affirme qu'Henry n'était pas le genre d'hommeà se suicider. Il était gérant d'un club vidéo assez bien situé dans Soho. Lorsqu'ils se sont vus il y a trois semaines, il semblait en parfaite santé. (...)
La victime en était couverte... Institut médico-légal : Le médecin légiste Oswald Finch est un petithommeinsipide avec quelque chose d'irrémédiablement déprimant. 'je viens de refermer votre bonhomme. (...)
Un jet de TOC permet de découvrir une jacquette de cassette vidéo portant les mêmes hiéroglyphes étranges. Les sous-sols du magasin abrite un jeunehommeatrocement brûlé mais toujours vivant . Il est immédiatement transféré à l'hôpital. L'expertise donnera les résultats suivants quelques jours plus tard: L'incendie semble d'origine criminel, on a décelé des résidus de pétrole au sous-sol, là où se trouvait le stock de cassettes vidéos. (...)
Un journaliste de CB news s'adresse en direct aux téléspectateurs : 'C'est ici que le voleur de voiture s'est arrêté - il désigne une quincaillerie - 'Il est entré acheter une corde en nylon, comme celle-ci - il montre la corde que tient un autrehomme, une inscription en télétexte le désigne comme le gérant de la quincaillerie. 'Il titubait et se tenait la tête, explique le quincaillier. (...)
Il s'est assuré de la solidité de noeud et il est remonté en voiture. Il n'arrêtait pas de crier.' La caméra est braquée sur unhommeâgé qui tient un chien dans les bras. ' Il a pris place sur le siège du conducteur. Sa voiture devait être à cinq ou six mètres du lampadaire - Ensuite ? (...)
La corde s'est tendue, il a eu la tête arrachée des épaules. - Vous auriez dû voir ce carnage ajoute l'homme.' Le journaliste fait quelques pas dans la rue et s'approche de l'épave d'une BMW encastrée dans un mur avant de rendre l'antenne. (...)
« Nous ne sommes pas obligé d'y voir une relation de cause à effet » précise Wu « Mais je pense qu'il est plus honnête de vous mettre au courant... » Les articles fournit en aide de jeu et concernant l'ODEL peuvent également faire partie du dossier. Mr.Slattery : C'est unhommeroux d'une quarantaine d'année à la calvitie naissante. Ses yeux paraissent rouges comme si on lui avait lancé du poivre. (...)
Il appartient au conseil d'administration de plus de soixante sociétés et d'une quarantaine d'organisations caritatives. Il a la réputation d'être unhommetrès occupé. Le mystérieux motard : Lui aussi est un adepte de la Destinée. C'est un belhommeblond aux cheveux longs mais les joueurs ne le verront probablement que revêtu de sa combinaison de cuir noir, le visage masqué par un casque intégral à la visière sombre. Ce n'est pas un tueur, plus unhommede main chargé de suivre les Pjs et de faire disparaître des preuves. C'est lui qui est chargé de récupérer les cassettes après leur utilisation. (...)
Une rapide enquête montre qu'un paquet est arrivé par coursier en début de soirée, au moment ou la secrétaire s'apprêtait à partir. Celle-ci se souvient que le coursier était un beau jeunehommeblond d'une trentaine d'année vêtue d'une combinaison de motard en cuir. Il a remit une grande enveloppe en Kraft marron qui semblait contenir un objet rectangulaire, probablement une cassette vidéo. (...)
Il peut intervenir après une fusillade entre les Pjs et le mystérieux motard. Le motard est abattu, mais bizarrement, on ne retrouve pas son arme. Abattre unhommedésarmé c'est la suspension immédiate, la mise en place d'une enquête sur les états de services du joueur et peut-être le procès ? (...)
La vidéo s'ouvre sur une dizaine de personnes en costume qui quittent une grande salle de réunion. Unhommeâgé et très élégant ferme la double porte derrière le dernier participant. Il s'agit de Sam Harwood. Il se retrouve seul en compagnie d'unhommeau regard inquisiteur. 'J'aimerais vous parler en particulier, Carmichael.' L'hommeâgé semble avoir du mal à rester debout et immobile, il s'appuie sur le dossier d'un fauteuil. 'Aucune chaîne n'envisage de précipiter ses projets d'expansion, et vous le savez aussi bien que moi. (...)
J'aimerais que vous me donniez une bonne raison qui justifie ce changement de date pour le lancement. - Vous la connaissez déjà Sam, lance-t-il au vieilhommede toute sa hauteur. Vous m'avez donné votre accord de principe il y a deux semaines. - Je n'avais pas le choix. (...)
Les affaires, c'est comme la guerre, quand il y a bataille, il y a perte, c'est ainsi ! Permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire.' Il approche son visage très prêt de celui du vieilhomme. 'Cette société était au bord du gouffre quand je vous ai présenté ma solution de sauvegarde. Je vous ai expliqué ce que cela impliquait et vous l'avait accepté. (...)
Il s'agit de Samuel Harwood, 71 ans, ex-président du conseil d'administration du groupe ODEL Incorporated, lequel fait l'objet d'une enquête policière et administrative. Les experts en criminologie sont perplexes quand aux circonstances de la mort de Mr Harwood : l'hommed'affaire se serait promené dans les égouts et s'y serait noyé lors d'une averse soudaine. Récemment, Sam Harwood s'était montré extrêmement critique à l'encontre du groupe qu'il avait contribué à créer et avait violemment attaqué plusieurs codirecteurs. (...)
Le Responsable d'une société de vente par correspondance, qui s'est tué hier après-midi après une cavale tragique dans toute la ville donnait à ses collègues l'image d'unhomme'gai et insouciant'. Des pulsions destructrices le minaient pourtant de l'intérieur. Arthur Meadows, 57 ans, craignait de ne plus avoir sa place dans une entreprise qui, depuis l'été dernier, connaissait une 'phase de restructuration'. (...)
Il semblait savoir ou je logeais et m'attendait déjà dans ma chambre d'hôtel. Il m'apparut comme unhommede petite taille au type arabe d'une trentaine d'année environ, très élégant dans un costume hors de prix. (...)
La vidéo s'ouvre sur une dizaine de personnes en costume qui quittent une grande salle de réunion. Unhommeâgé et très élégant ferme la double porte derrière le dernier participant. Il s'agit de Sam Harwood. Il se retrouve seul en compagnie d'un jeunehommeau regard inquisiteur. 'J'aimerais vous parler en particulier, Carmichael.' L'hommeâgé semble avoir du mal à rester debout et immobile, il s'appuie sur le dossier d'un fauteuil. 'Aucune chaîne n'envisage de précipiter ses projets d'expansion, et vous le savez aussi bien que moi. (...)
J'aimerais que vous me donniez une bonne raison qui justifie ce changement de date pour le lancement. - Vous la connaissez déjà Sam, lance-til au vieilhommede toute sa hauteur. Vous m'avez donné votre accord de principe il y a deux semaines. - Je n'avez pas le choix. (...)
Les affaires, c'est comme la guerre, quand il y a bataille, il y a perte, c'est ainsi ! Permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire.' Il approche son visage très prêt de celui du vieilhomme. 'Cette société était au bord du gouffre quand je vous ai présenté ma solution de sauvegarde. Je vous ai expliqué ce que cela impliquait et vous l'avait accepté. (...)