Le Septième Chant de Maldoror
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Ce scénario conviendra à un groupe de vieux routards et à un Gardien des arcanes rompu aux subtilités du Mythe de Cthulhu. Les personnages peuvent être créés pour l'occasion, à moins que vous n'ayez envie d'utiliser nos pré-tirés. Les mentions « p.XX » font référence à la version française de la 5e édition des règles de « L'appel de Cthulhu » Par Tristan Lhomme et Anne Vétillard Eté 1969 : Moyennant un ou deux changements, ce scénario peut fonctionner n'importe quand, y compris dans les ...Contient : homme (24)(...) Normalement, ils devraient finir fous, ou morts, mais deux autres protagonistes vont se mêler de l'affaire. Pour commencer, le culte d'Hastur a envoyé un « superviseur» sur place. Cette entité, l'HommePâle, doit veiller à ce que le film soit terminé, mais elle a ses propres plans, où les PJ risquent d'avoir un rôle à jouer (voir l'acte Il). (...)
Les PJ vont devoir rester un peu plus longtemps que prévu au studio, le temps que tout le monde soit interrogé aussi minutieusement que possible. * La police. Le lieutenant DiRupio est un groshommechauve, qui sue à profusion et trempe quatre mouchoirs (à carreaux, grand format) par jour. C'est un dur, que le cinéma et les acteurs n'impressionnent pas du tout. (...)
C'était quelqu'un d'optimiste et de positif, qui n'avait aucun souci de santé ou d'argent, qui était mariée depuis vingt ans au mêmehomme(qui est absolument effondré, et qui ne comprend pas plus que les PJ). * Ce qui s'est passé. Carla était plus sensible que les personnages aux influences surnaturelles, et elle a craqué la première. (...)
C'est le début d'un véritable harcèlement. Quelqu'un les appelle au milieu de la nuit pour leur répéter la même chose (une voix d'homme, neutre et étouffée par un mouchoir). L'avertissement est graffité sur le mur de leurs maisons. (...)
Deux nuits plus tard, un faux infirmier entre dans la chambre du réalisateur, une seringue à la main. Son plan est de droguer le vieilhomme, de le charger sur une civière puis dans un minibus Wolkswagen qui attend à l'extérieur de l'hôpital. (...)
Un soir, celui des personnages qui s'entendait le mieux avec eux reçoit un coup de téléphone. Une voix d'homme, neutre, lui annonce «qu'il n'a plus de soucis à se faire pour cette bande de bohémiens». Une visite au ranch confirme les pires craintes des personnages. (...)
DiRupio s'avère notamment incapable d'expliquer comment l'assassin a pu venir et repartir sans laisser de traces sur une route en terre battue. Bien entendu, c'est un coup de l'HommePâle, l'agent d'Hastur, dont il sera longuement question dans l'acte II et surtout l'acte III. (...)
Si vous avez des joueurs cultivés qui l'identifient tout de suite, ce n'est pas très grave ! De toute façon, l'HommePâle ne fait pas spécialement mystère de son identité, comme on le verra à l'acte II. Les PNJ de l'acte I : Anton von Scelzin, réalisateur inspiré : FOR 12 DEX 10 POU 17 CON 15 APP 10 INT 18 TAI 15 SAN 70 EDU 18 PdV 14 B/M Dmgs + 1d4. (...)
Ses employés sont assommés par la chaleur, et peu désireux de répondre aux questions des Investigateurs. Avec un peu de patience, néanmoins, il est possible d'apprendre que * Unhommea, pendant près de deux mois, posté des documents adressés à M. von Scelzin, à Los Angeles. C'était un gros binoclard barbu, qui venait toujours juste après l'ouverture. * A la même période, le mêmehommea reçu de grosses enveloppes qui venaient d'un patelin du Nouveau-Mexique, nommé Mourncity. Il se les était fait adresser poste restante, ce qui fait que les employés du bureau n'ont que son nom. (...)
Si les Investigateurs prennent le temps de se renseigner en ville, ils apprennent que Jacques Castaigne est un petithommemaigre et glabre, qu'il réside en ville depuis une vingtaine d'années, et qu'il vit de ses rentes. (...)
La mort de Tim-Tom et de ses acolytes ne se rattache à aucun passage précis, mais celle des Krupnick est directement inspirée d'une scène similaire du Chant quatrième (où Maldoror, par caprice, sauve unhommesupplicié de cette façon). Quant à l'épisode de la mine de poux, il se trouve dans le Chant deuxième. (...)
Les journaux reproduisent des photos suffisamment nettes pour que les PJ réalisent que c'est la même écriture qu'au ranch de Tim-Tom... A découper et donner aux joueurs : La correspondance Jacques Castaigne était unhommetrès organisé, qui conservait un double de tous ses courriers et les rangeait avec les lettres auxquelles ils répondaient. (...)
Castaigne ne conserve pas de journal intime, ni rien qui puisse expliquer aux PJ ce qu'il est en train de faire. La visite du cinéma est une bonne occasion pour faire apparaître l'HommePâle (c'est ainsi que Castaigne appelle Lautréamont/Maldoror). Au détour d'un couloir, les Investigateurs tombent sur un beau jeunehommebrun, habillé à la mode du siècle dernier, qui sourit avant de disparaître. Il y a une flaque de sang à l'endroit où il se trouvait. (...)
Compétences: Délirer interminablement en circuit fermé 100%, Techniques du cinéma 80%. Sorts : Invoquer/contrôler un Byakhee (c'est comme ça qu'il a envoyé le film à Saville). L'HommePâle, alias Maldoror, autrefois Isidore Ducasse, alias le comte de Lautréamont : FOR 12 DEX 19 POU 18 CON 14 APP 18 INT 17 TAI 15 SAN 0 EDU 20 PdV 14*. (...)
A l'étape suivante, les Investigateurs trouvent un cadavre dans leur coffre, à la place de leurs bagages. C'est celui de l'homme(ou de la femme) dont il a pris l'apparence. A moins qu'ils ne veuillent dormir dans la voiture, les PJ seront forcés de faire une pause dans un motel. (...)
Saville arrive : Lorsque vous aurez l'impression que les joueurs sont complètement et définitivement dans le brouillard, les bikers font une entrée fracassante, en compagnie d'un jeunehommepoupin, coiffé d'un chapeau de cow-boy trop grand pour lui. James Saville est fou à lier, mais c'est une folie tout à fait banale, celle dont souffrent tous les grands prêtres cthulhiens depuis les débuts du jeu. (...)
C'est pour ça que vous avez sauté sur l'offre de von Scelzin, même si honnêtement, ce truc s'annonce comme un futur beau désastre. Rôle : Vous jouez Neville, le révérend. Ce vieilhommedur et cupide est un parent éloigné, mais il veut sa part d'héritage, comme les autres. Citation typique: «Ecoute, mon bonhomme, quand tu auras roulé ta bosse pendant vingt ans, tu reviendras me voir. (...)
» - La mort des Krupnick : Extrait du chant IV, strophe III : « Une potence s'élevait sur le sol; à un mètre de celui-ci, était suspendu par les cheveux unhomme, dont les bras étaient attachés par derrière. Ses jambes avaient été laissées libres, pour accroître ses tortures, et lui faire désirer davantage n'importe quoi de contraire à l'enlacement de ses bras. (...)
dis-le moi, océan (à moi seul, pour ne pas attrister ceux qui n'ont encore connu que les illusions), et si le souffle de Satan crée les tempêtes qui soulèvent tes eaux salées jusqu'aux nuages. Il faut que tu me le dises, parce que je me réjouirais de savoir l'enfer si près de l'homme. Je veux que celle-ci soit la dernière strophe de mon invocation. Par conséquent, une seule fois encore, je veux te saluer et te faire mes adieux ! (...)
montre enfin ton essence divine, que tu as cachée jusqu'ici; et, le plus tôt possible, dirige ton vol ascendant vers ta sphère, que nous n'envions point, orgueilleux que tu es! Car, je ne suis pas parvenu à reconnaître si tu es unhommeou plus qu'unhomme! Adieu donc; n'espère plus retrouver le crapaud sur ton passage. Tu as été la cause de ma mort. Moi, je pars pour l'éternité, afin d'implorer ton pardon ! (...)
Alors que la capitale est assiégée par les Prussiens, Ducasse meurt mystérieusement. La police le déclare «hommede lettres», mort le 24 novembre 1870, pour une cause inconnue en son domicile du 7 Faubourg-Montmartre, à huit heures du matin. (...)