Les Sources Psioniques II
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Contient : sol (12)(...) Le Dragon est là, allongé sur le ventre de tout son long, les yeux clos, animé de ses seules expirations et inspirations qui font trembler lesol. Les pavés sous lui sont tachés de sang, de nombreuses flèches et épées sont encore plantées dans son armure d'écailles, et il semble avoir été durement éprouvé pendant l'assaut de Tyr. (...)
Le sommet de ces neuf murs est couvert d'une luxuriante végétation, semblable à une jungle épaisse, et des plantes grimpantes courent jusqu'à trente mètres de leur sommet. Ausolexistent tous les types de terrains, de la forêt au champ en friche, cependant le premier kadrant que les PJs foulent à présent est peu cultivé, car il sert de lieu de procession de la Grande Porte à la porte intérieure correspondante. (...)
L'architecture des bibliothèques est très originale et exceptionnelle ; le palais qui les abrite ne comporte qu'une seule pièce rectangulaire de cinquante mètres par deux cents, avec un plafond à cent cinquante mètres environ. Vingt fosses cubiques de dix mètres de côté s'ouvrent dans lesolet communiquent entre elles par des ponts de fer finement ouvragés, renfermant des milliers d'ouvrages assemblés par thème. (...)
Les quinze premiers sont décrits dans le Bestiaire Monstrueux, les autres dans le Journal du Vagabond Une plateforme carrée de vingt mètres de côté est suspendue au plafond par de lourdes chaînes et se balance à cinquante mètres dusol; dessus, au milieu d'une végétation exotique composée avec esthétisme, travaillent les Bibliothécaires, un groupe de sept vizirs cachés dans leurs robes de velours rouge, qu'on ne peut contacter que par télépathie, et sont desservis par vingt diablotins qui s'affairent autour d'eux et décrivent parfois des cercles autour de la plateforme. (...)
Ils sont au nombre de huit, pendus la tête en bas dans des cocons de bandelettes regorgeant de sang séché et dégoulinant sur lesolglacé d'une pièce spécialement prévue à cet effet, avec ses chariots d'instruments de torture et ses crocs de boucher pendus au plafond. (...)
» L'intrusion des aventuriers ne le gène nullement, il s'adressera à eux dès qu'il en aura fini, quelques instants plus tard, alors que les crânes de ses victimes explosent et se répandent ausoldans un flot écoeurant. Les flammes de ses yeux redeviennent alors deux points scintillants, et il se redresse en les toisant d'un air cruel : « Bienvenus, envoyés du Dragon. (...)
Si les aventuriers attendent 1d6+2 tours, ils verront un faisceau de lumière dorée descendre sur lesolet après quelques secondes de scintillement, déposer un humanoïde recroquevillé. Sa peau est sombre, ses yeux en amandes, et il porte un cimeterre et une armure d'or finement ouvragée. (...)
Des insectes inconnus rampent le long des troncs suintants, des plantes maigres, noirâtres et hérissées d'épines enserrent les arbres comme si elles cherchaient à les étrangler. Soudain, lesolse dérobe sous eux, et ils font une chute de quelques mètres sur du sable rouge, dans un souterrain ancien dont le plafond vient de céder sous leurs pas. (...)
Il n'y a absolument aucun moyen d'entrer dans la ziggourat, cependant, si un sort de Dissipation de la magie, de Porte de phase, ou de Transmutation de la pierre en boue est jeté sur l'édifice, il se volatilisera aussitôt, éclatant en une poussière étoilée qui tournoiera quelques secondes dans les airs avant de se déposer ausol. Ensuite, une fissure déchirera la terre, une muraille de flammes en jaillira, et après quelques secondes, une Bête de cauchemar, parfaite incarnation des statues, se jettera sur les imprudents. (...)
La vie fourmille à l'intérieur ; de gros insectes courent le long des troncs, de jeunes pousses et des champignons délicieux parsèment lesoloù ils se nourrissent des feuilles tombées. Un arbre géant se dresse au centre du bosquet, le tronc couvert d'une écriture cunéiforme que seule la magie peut déchiffrer. (...)
Une seule veine blanche parcourt ses cheveux de jais, ses yeux ambre ont une pupille dorée, sa peau brune est profondément marquée par le temps, l'une de ses oreilles pointues est percée d'un anneau d'argent, et il se déplace d'une manière peu commune, semblant glisser sur lesolsans que ses jambes ne bougent. Tous ces détails le rendent plutôt impressionnant, aussi la foule présente ne murmure pas un son quand il s'exprime, et les PJs qui s'aviseraient de le regarder dans les yeux ressentiront un foudroiement psionique qui leur fera immédiatement courber l'échine. (...)
Il y a deux moyens de les atteindre ; soit les aventuriers font preuve d'ingéniosité et ils entrent par les sous-solde la grande arène des gladiateurs, qu'ils connaissent un peu pour les avoir déjà visité et où les gardes terrorisés ne leur feront pas de façons (gain de 25000 PX pour cette trouvaille), soit ils empruntent l'une des valves qui s'ouvrent dans les artères principales de la cité, et alors ils ont 25% de chances, 30% si un membre du groupe est d'une race inhabituelle (demi-géant, thri-kreen) et 5% supplémentaires par PJ au-delà de quatre de se faire repérer par une patrouille de la garde royale. (...)Episode IV : Dans les Griffes du Dragon. Les terribles secrets de la bête : Le seul accès au Palais Blanc se fait par l'entrée principale, une porte de métal noir à double battant qui fait peut-être sept mètres de haut, et dont les deux parties sont décorées par un immense bouclier de cuivre, gravé d'une myriade d'yeux fermés. Lorsque quelqu'un se présente à la porte, les yeux prennent vie et s'ouvrent tous en même temps, et le visiteur doit faire un jet de sauvegarde contre les sorts ou ...