Organisation : Les Psycholunes
sur Souffre Jour au format (3.3 Mo)
Contient : conseillers (4)(...) La compréhension de la psyché humaine et saisonine reste toutefois l'apanage de ce Collège et tout ceux qui sont passés par lui seront toujours de fins connaisseurs de l'âme des mortels, capables d'expliquer bien des comportements étranges, de soigner les maladies mentales ou tout du moins certains troubles de l'esprit, d'apaiser les tensions irraisonnées, de faire des confidents et desconseillersprécieux. Alors que certains barons s'offrent à prix d'or les services d'un contre-assassin de Lorgol pour assurer leur sécurité, d'autres plus subtils s'attachent les services d'un Eïdelios ou plus sûrement d'un Seleneïde issu du Collège de Puisame, capable d'apaiser l'esprit de ses vassaux turbulents, de révéler les traîtres et les envieux trop dangereux, ou de découvrir les faiblesses psychologiques d'un ennemi. (...)
On les pourchassa jusque dans les cours des barons de Janrénie et d'Urguemand. Mais leur position deconseillersen terre étrangère les mettait trop souvent hors de portée de la fureur de l'Inquisition. (...)
Quiconque est affligé d'une trop haute opinion de lui-même est une proie facile pour ces hypocritesconseillers. Ils l'abreuveront de louanges et finiront par obtenir de lui une oreille complaisante. Dès lors, chaque jet de Baratin réussi contre la VOL de la victime fait perdre à cette dernière un point d'INT et gagner un point de Perfidie. (...)
Sous l'influence des Mielleux Flagorneurs, on voit ainsi des princes éclairés devenir des despotes capricieux, des savants renier leur bel esprit pour accorder foi aux théories des plus farfelues, des stratèges lancer avec fierté leurs troupes vers une mort certaine, etc. Les Flagorneurs savent mesurer leurs interventions, ils peuvent êtreconseillersoccultes ou confesseurs discrets ou au contraire se faire nommer premier ministre, second d'un navire ou encore secrétaire particulier d'un principal, selon l'influence de l'entourage de leur victime et sa capacité à leur faire obstacle. (...)Une Histoire des psycholunes : Les origines : " En 1050, une jeune Itinérante de Préceptorale, Héliame de Douceîruine, visite une chapelle de son domaine familial, le petit fief de son père, le Vicaire Oldrof-le- Vieil. Une superstition locale veut que dans cette chapelle, à midi au plein coeur de l'été, quiconque se regarde dans un miroir cerclé d'ivoire placé entre deux bougie y voit apparaître l'âme soeur qui lui est destinée. Héliame, maudissant son tempérament romantique ...