Organisation : Les Psycholunes
sur Souffre Jour au format (3.3 Mo)
Contient : société (7)(...) ) ; de la Confrérie des Pèlerins de Nulle-Part, une petite poignée d'utopistes pacifistes sillonnant l'Harmonde pour prêcher l'abolition des Royaumes et des frontières ; de la secte étrange des Fiers Servants de Nature, qui prône la suprématie de l'inné et rejette tout apprentissage actif, secte ennemie de celle des Adeptes de la Théorie Absolue et Universelle, qui rejettent l'idée de famille et de sentiments au profit de l'unique relation maître élève ; de laSociétédes Amoureux de Science dont les membres collectionnent les ouvrages scientifiques mais uniquement ceux dont ils ne comprennent rien ; et tant d'autres encore. (...)
Ils influencèrent les recherches des membres du Collège et marquèrent de leur vision des choses toute la philosophie de Puisame et les archives du Collège doivent en conserver trace. Mais ils surent rester discret et constituer unesociétéparallèle, en marge de l'institution, laquelle resta en majorité l'oeuvre de Ternes. " Les troubles : " Vers 1255, les résultats troublants que les gens de Puisame sont capables d'obtenir en pétrissant l'esprit comme une glaise, avec apparemment la seule force de leurs mots, attirent l'attention du CryptogrammeMagicien. (...)
Mais leur position de conseillers en terre étrangère les mettait trop souvent hors de portée de la fureur de l'Inquisition. Armador de Guisel fut contraint de réformer lasociétédes Eïdelios afin d'en faire unesociétésecrète, les Archévistes, capable de s'infiltrer dans tous les royaumes susceptibles d'abriter encore des Seleneïdes. A une partie d'entre eux il offrit bel et bien la vie éternelle, mais sous la forme de momies décharnées, d'esprits impalpables ou de pathétiques zombies. Ces non-morts auraient la charge de diriger lasociétédes Archévistes. Loin des terres de la Province Liturgique, celle-ci se détacha quelque peu du dogme pour devenir une confrérie d'espions, une fraternité impie de doctes fanatiques, toujours avides de connaissances nouvelles mais en tant que rigoureux censeurs élitistes, jaloux de leur savoir et ne supportant pas que d'autres qu'eux puissent être savants. (...)
Ils se réunissent une fois l'an, la première nuit de l'automne, dans la Chapelle de Douceîruine, pour célébrer tous ensemble leur éternité et rendre hommage au Maître du Semblant. En fait, chacun d'entre eux contrôle sa propresociétéd'agents du Masque : Les Archévistes peuvent être des créatures perfides capables de voler le savoir d'une personne, changeant un érudit en imbécile ignorant. (...)
Sa propre ambiguïté vis à vis de l'Ombre et du Jour, sa nature même, la persuadent qu'elle pourra trouver les moyens de s'emparer de ces sanctuaires avec l'aide armée de son clan et de contrôler les arbres. Plus généralement, toute créature ousociétésecrète ayant trait au savoir que vous pourrez imaginer peut être liée à l'histoire des disciples d'Héliame et aux psycholunes (et surtout au Masquard Armador de Guisel) et chercher, au delà de ses perfidies ordinaires, à s'intéresser à ces derniers, et plus généralement à pourchasser tout ce qui touche de près ou de loin à Diurne. (...)Une Histoire des psycholunes : Les origines : " En 1050, une jeune Itinérante de Préceptorale, Héliame de Douceîruine, visite une chapelle de son domaine familial, le petit fief de son père, le Vicaire Oldrof-le- Vieil. Une superstition locale veut que dans cette chapelle, à midi au plein coeur de l'été, quiconque se regarde dans un miroir cerclé d'ivoire placé entre deux bougie y voit apparaître l'âme soeur qui lui est destinée. Héliame, maudissant son tempérament romantique ...