Genèse
sur Vermine au format (34 Ko)
Prenons un peu d'altitude et observons notre Terre, assis sur un nuage, comme des enfants silencieux contemplant une ruche. Que voyons-nous ? Des villes tentaculaires, des marées humaines déferlant dans les rues, des pays industrialisés lancés dans une course éperdue vers le progrès, la technologie, le chimique, le virtuel... Un monde recouvert de métal, de toxiques, de machines. Un monde où l'homme grouille, triomphant, hissé au sommet de la chaîne alimentaire par la force de ses inventions. Un monde ...Contient : fléau (2)(...) La différence devient source de guerre, le sang coule pour des concepts, des idées. On ne croit plus en rien, mais on tue en son nom... Un instant de silence... « Nous étions lefléau, nous étions le cancer, les enfants ennemis sur le corps de la Terre... » Les prémisses de la fièvre... Comme un organisme dont les défenses s'activent, pour faire front contre une menace virale, la Terre se met à réagir, instinctivement, naturellement, à la présence de l'homme technologique sur son corps. (...)
Les consciences s'éveillent aux égarements de l'ère moderne et aux atrocités infligées à la planète, et le chaos entraîne l'humanité dans une spirale d'attentats terroristes, d'exils, d'émeutes et de suicides collectifs. L'hécatombe se poursuit, les victimes de la folie des hommes s'ajoutent à celles dufléaude la vermine, et le monde morcelé plonge dans le chaos... Les morts s'accumulent par dizaines de milliers, victimes des épidémies et de la contamination par l'eau, la viande bovine et les piqûres d'insectes. (...)