Genèse
sur Vermine au format (34 Ko)
Prenons un peu d'altitude et observons notre Terre, assis sur un nuage, comme des enfants silencieux contemplant une ruche. Que voyons-nous ? Des villes tentaculaires, des marées humaines déferlant dans les rues, des pays industrialisés lancés dans une course éperdue vers le progrès, la technologie, le chimique, le virtuel... Un monde recouvert de métal, de toxiques, de machines. Un monde où l'homme grouille, triomphant, hissé au sommet de la chaîne alimentaire par la force de ses inventions. Un monde ...Contient : victimes (3)(...) Le climat achève de se dérégler, favorisant l'activité des parasites du sang et le réveil de souches particulièrement virulentes. Les animaux d'élevage sont frappés une nouvelle fois, et les hommes suivent sans tarder,victimesde piqûres, de contaminations alimentaires et d'allergies de plus en plus violentes. Les cas de viande infestée se multiplient, les étés caniculaires s'accompagnent d'une prolifération anormale des moustiques, les premiers cas de piqûres mortelles apparaissent aux Etats-Unis, l'eau des cités devient douteuse, les crues spectaculaires envahissent les rues des pays de l'Est, les alertes à la fièvre jaune font trembler les bastions du monde occidental... Etats-Unis... Les piqûres de moustique causent des centaines de mort... 2004... Mesure de précaution, prémisses d'une vague de psychose sans précédent, le transit des denrées périssables est frappé de contrôles draconiens qui se transforment vite en interdictions pures et simples. (...)
Les consciences s'éveillent aux égarements de l'ère moderne et aux atrocités infligées à la planète, et le chaos entraîne l'humanité dans une spirale d'attentats terroristes, d'exils, d'émeutes et de suicides collectifs. L'hécatombe se poursuit, lesvictimesde la folie des hommes s'ajoutent à celles du fléau de la vermine, et le monde morcelé plonge dans le chaos... Les morts s'accumulent par dizaines de milliers,victimesdes épidémies et de la contamination par l'eau, la viande bovine et les piqûres d'insectes. Face au danger, les hommes paniquent, comme ces fourmis qu'un coup de pied suffit à faire courir en tous sens. (...)