Des Faims de Moi difficiles
sur Vermine au format (119 Ko)
Contient : soeur (6)(...) Déjà elle remontait l'allée centrale pour indiquer à Okwe un coin encore au sec pour poser ses affaires. L'autel, qui servait de table, était recouvert de vaisselle sale et indiquait que lasoeurretardait au maximum la corvée de nettoyage. Dans une assiette à soupe, un gros os constituait le vestige d'un repas sans doute riche. (...)
De plus, il ne possédait plus rien à troquer en dehors du coupecoupe usé qu'il arborait à sa ceinture et qui constituait son seul outil de survie au quotidien. La charité toute chrétienne de lasoeurallait sans doute lui permettre de renouer avec un régime plus carnassier. Sa déception fut grande quand la religieuse fit chauffer une soupe pour remplir deux auges qu'elle prit sur l'autel parmi la vaisselle crasseuse. (...)
Un juge romain la condamna à être attachée sous un essaim d'abeilles qui fut ensuite précipité sur elle. Le repas prit fin rapidement, Okwe ayant compris que la laconiquesoeurne souhaitait pas parler. Vint le moment d'aller dormir. Elle se retira sans un mot derrière un vieux drap tendu sur un fil, laissant Okwe se débrouiller seul. Ce dernier regardait la silhouette de lasoeurse projeter sur le drap, comme un étrange jeu d'ombres chinoises et contemplait le contour de son corps tandis qu'elle se déshabillait pour la nuit. (...)
Dès lors, il laissa son esprit vagabonder afin de détourner son attention de la douleur. C'est ainsi qu'il se mit à fantasmer sur lasoeur, obnubilé qu'il était par le corps si pudiquement inaccessible de la religieuse. Il la désirait avec force. (...)
Sa fièvre augmenta si bien que la réalité et ses voeux le plus intimes se mélangèrent et devinrent inséparables. Sans trop savoir comment, il se retrouva tout contre lasoeuret la pris avec vigueur et passion. A aucun moment il n'eut le sentiment qu'elle se refusait à lui, bien au contraire. (...)Aide de jeu sur le cannibalisme dans l'univers de Vermine, parue dans Magnus n°3 (par Cédric Ferrand). La situation d'Okwe n'était pas très brillante. Sa molaire l'avait maintenu éveillé une grande partie de la nuit et il n'y avait aucune raison pour que sa rage de dent disparaisse comme elle était venue. Il devait l'arracher mais ne possédait pas de pince pour procéder lui-même à l'extraction. Pour ne rien arranger, la nouvelle paire de chaussures qu'il avait troquée il y a trois ...