Les religions dans Shadowrun
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Contient : pêché, péché (37), peche, pèche (2), pêche(...) Son démon est Asmodée ; La gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, l'excès et le gâchis. Du reste, ailleurs qu'en français cepéchén'est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple). Son démon est Belzébuth; La paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor. LEPECHE: La notion depéchéest complexe et diffère selon les confessions, les courants et les époques. Dans le catholicisme traditionnel Dans le catholicisme traditionnel, lepéchéest une notion fondamentale, qui explique la notion de grâce divine : l'homme est uni à Dieu, qu'il ne peut pas voir, par la grâce. Rien ne peut détruire cette union, mais l'homme, dans sa liberté, peut la refuser ou l'abimer. Lepéchéest tout ce qui détruit ou empêche cette union à Dieu, sans laquelle l'homme ne peut se réaliser pleinement et accéder au salut, à la vie éternelle. Du fait du premierpéchécommis par Adam (lepéchéoriginel), la Création a été déchue, et les hommes naissent en état depéché. En opposition aupéché, il existe une théologie du salut dans laquelle Dieu s'incarne (se fait homme) en la personne de Jésus-Christ, venu pour sauver les hommes en prenant sur lui leurs péchés. Ainsi, par les souffrances de sa Passion, Jésus-Christ a racheté l'humanité, réparant tous les péchés passés et à venir (mystère de la rédemption). Dans le courant catholique, l'Eglise, qui se décrit comme « unie au Christ qui en est la tête » (notion catholique du « corps mystique de l'Eglise »), peut disposer des mérites du Christ, et a donc le pouvoir de remettre les péchés. (...)
Pierre Abélard de Paris récuse la mise sur le même plan du diable et de Dieu, considérant qu'il s'agit là d'un dualisme. - l'autre considère d'un oeil critique le Père sacrifiant son Fils. Bien que lepéchésoit en lui même négatif, certains courants du catholicisme insistent également sur son côté positif : - Lepéchéest l'occasion de montrer la grande miséricorde de Dieu : « Parfois, Dieu permet que nous commettions de gros péchés, afin de mieux expérimenter son amour » (Jean-Paul Ier) ; - Lepéchéest dissocié du pécheur. Cependant, c'est au pécheur que la pénitence est appliquée, quelques-unes d'entre elles étant définitives. Si lepéchéest abominable, le pécheur reste l'objet de l'amour infini de Dieu : « Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur que se convertit que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de pénitence ». Dieu n'a de cesse de travailler à ramener le pécheur dans la joie de l'union avec Dieu (cf. selon une interprétation particulière de la parabole de la brebis perdue). - Même lepéchéoriginel est source de bien : « Bienheureuse faute qui nous valut un tel rédempteur » (Augustin d'Hippone). (...)
En effet, c'est le propre de Dieu tout puissant de tout ramener au bien, même les péchés. Cette interprétation est remarquable en cela qu'elle reconnaît un Dieu ambigu qui accepte lepéchépour se donner l'occasion de manifester son pardon. Vocabulaire et notions caractéristiques de ces courants Lepéchéest l'acte en lui même, et uniquement l'acte ; Il y a deux types de péchés : lepéchéoriginel et lepéchéactuel ; Depuis le Moyen Age, le catholicisme distingue entre les péchés mortels et les péchés véniels. Les plus graves (péchés dit « mortels ») amènent la rupture de la vie de grâce avec Dieu. Leur gravité dépend de l'importance de la matière (le vol d'une grosse somme est pire qu'un petit larcin), du degré de consentement, et du degré de connaissance de la faute. Quand il y a matière légère, ignorance ou manque de consentement, lepéchéest dit « véniel » (du latin venialis, excusable). Le manque d'accueil pour la perfection évangélique n'est pas considéré comme unpéché, mais risque cependant de causer un dépérissement spirituel. lepéchéest également distingué suivant son espèce et son nombre ; Lepéchépeut être commis de 4 méthodes différentes : pensée, parole, action, omission (cf. l'acte de contrition récité pendant la messe, le « Je confesse à Dieu », en latin : Confiteor); L'Eglise catholique romaine indique sept péchés capitaux, desquels découlent tous les autres ; Onpèchetoujours contre quelqu'un : Dieu, le prochain, ou soi-même. Le pécheur est la personne qui apéché. Si lepéchéest intrinsèquement mauvais, le pécheur est un être humain que seul Dieu peut juger mais la peine est infligée par les hommes. Nous sommes tous des pécheurs, et la Bible dit : « Le juste lui mêmepèchesept fois par jour ». Lepéchéa des conséquences néfastes : sur la personne qui apéché, sur son entourage et sur la création toute entière ; Le remords est une conséquence dupéché, du fait que l'homme possède une conscience qui lui indique s'il fait le bien ou le mal. Même si cette conscience est déformée et affaiblie par l'habitude dupéché, elle ne peut être entièrement détruite. Le remords est une douleur qui fait regretter d'avoir commis lepéché, du fait des conséquences néfastes qu'il a entraîné (perte de réputation, prison, problèmes...) Le remords est naturel, il n'est pas un sentiment provoqué, même s'il peut être affaibli ou augmenté. La contrition est une douleur d'avoir offensé Dieu, ainsi que l'intention de ne pas recommencer. Elle diffère du remords dans le sens où la contrition est envoyée par Dieu et nous pousse au bien. La repentance ou le repentir est le sentiment sincère d'avoirpéché, accompagné de la volonté de revenir dans l'union à Dieu. Comme la contrition, et contrairement au remords seul, ce sentiment entraîne le croyant vers le bien. (...)
La pénitence du pécheur ne peut suffire à réparer ses péchés, car une offense à Dieu a une gravité infinie puisque Dieu est infini, mais cette pénitence est une participation personnelle indispensable aux souffrances de la passion, car Dieu a voulu que les hommes aient part à la réparation de leurs péchés, et il manque de par la volonté de Dieu cette petite part aux souffrances de la passion. Dans la conception catholique dupéché, la pénitence est obligatoire. Cependant, les pénitences extérieures sont de plus en plus symboliques, pour ne pas dire inexistantes. (...)GENERALITES. DIEU N'EST PAS MORT. Nietzsche, Marx et Freud avaient annoncé la mort de Dieu. Malraux pronostiquait que la question religieuse finirait par resurgir. Et en ce milieu de siècle, Dieu est en pleine forme, pour le meilleur et pour le pire. Dès le début du siècle, Dieu est revenu en force. Les fidèles ont démontré leur ferveur pendant les assemblées, dans les monastères, les pèlerinages, les rassemblements (comme les JMJ) et les écoles ...