Le Cénacle des Immortels
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Seuls les profils des personnages importants sont exposés dans le corps de texte. Les autres sont assimilés à des profils classiques tels qu'on peut les trouver dans les Cahiers Gris, ou dans les différents archétypes présentés dans la gamme officielle Agone, le jeu de rôle d'Heroic Fantasy dans les Royaumes Crépusculaires. GESTE. « La Flamboyance... Ainsi nommée de par l'époustouflante civilisation humaine qui s'épanouît alors en chaque point de l'Harmonde, elle n'en compta pas moins ...Contient : place (23), placé(...) Les aïeux mettaient pourtant en garde les plus jeunes contre les dangers du monde qui se cachait au-delà des bois, mais la curiosité reprenait lentement saplacedans les coeurs. Un jour, alors que deux enfants lutins jouaient un peu trop loin au-delà des flots, une puissante créature surgit des fourrés et plongea dans leur direction. (...)
Seul subsistait, au centre du vallon, son arbre, déformé et assombri par la corruption, mais vivant. Tous les autres avaient laisséplaceà de pâles silhouettes mortes de bois noir. L'arbre de ce malheureux rescapé, un jeune enfant nommé Alinoa Bissin, grandit, toujours plus haut, jusqu'à tendre ses branches griffues et dépouillées de feuilles au-dessus de tous les autres arbres de la forêt. (...)
Au départ, il ne s'agissait que d'une petite communauté de trappeurs et de bûcherons, comme il en existe tant d'autres dans les collines, mais peu à peu ses palissades de bois ont laisséplaceà de solides murailles de pierre, avant que la grande majorité des demeures ne voie sa structure renforcée de murs bien plus solides que les coffrages et colombages traditionnellement employés dans la région. (...)
Tout ceci fut réalisé, il y a un siècle environ, sous la houlette de l'Equerre, spécialement détachée surplaceà la demande du seigneur de l'époque, arrière-grand-père d'Armandin de Torrentielle. Pourtant, l'institution naine n'a jamais souhaité ouvrir de succursale dans la ville. (...)
L'Alinois serait le dernier survivant de ce peuple de fées, disparu dans des conditions inexpliquées... planches ont été rendues à Rubens Rornoc, maître d'oeuvre de l'époque, chargé de les ramener à ses supérieurs. La ville s'articule autour de laPlacede l'Alinois, centre névralgique matérialisé par l'intrigante silhouette d'un chêne centenaire et à l'apparence inquiétante. (...)
Pourtant, ce grand fantôme noirâtre est en permanence paré de dizaines de rubans de couleurs, comme si une kermesse se tenait chaque jour sur laplace. L'arbre, surnommé Alinois par confusion avec l'esprit bienfaiteur censé vivre en son tronc, est protégé par une haute grille de fer forgé, et l'on prétend que tous ceux qui la franchissent meurent sur l'instant. Le reste de laplaceest pavé, et s'agite chaque semaine d'un grand marché. La Grand-Voie, principale artère marchande, en part vers le sud et quitte la ville, tandis qu'au nord, deux voies conduisent vers Ouestrevent, au nord ouest, et le manoir seigneurial au nord est. (...)
Véritable curiosité pour laquelle les voyageurs n'hésitent pas à détourner leur course, ce chêne séculaire étend son noir branchage sur laplacequi porte son nom, et loin au-delà. Son tronc, large comme une maison, se creuse de plusieurs trous où serait lové son Esprit bienfaiteur. (...)
Aujourd'hui, Rubanne vit au manoir, en compagnie d'Armandin, son futur époux. Elle a enfin trouvé le bonheur, et ses rêves passés s'effacent peu à peu pour laisserplaceà la vie quotidienne d'une suzeraine. Mais le Cénacle, qu'elle n'a pas revu depuis longtemps, l'angoisse. (...)
Concernant l'Alinois, Firmin est convaincu qu'il ne peut s'agir que d'un lutin, certainement lié à l'arbre du même nom, corrompu par des forces obscures et désireux de régner à saplacesur le crime. Cette pitoyable créature lui cause bien des désagréments, mais il pense avoir découvert son point faible : Perrine... Le livreur du Camée : « Ne fais donc pas ta mijaurée, coquine. (...)
Qui plus est, Albin Blanchet a, quoique maladroitement, pris conscience de l'existence des Inspirés, et ne se cache pas de le crier enplacepublique ! Cela lui a d'ailleurs valu de nombreux quolibets, et la garde locale mène l'enquête pour vérifier son affiliation éventuelle à un groupuscule liturge. (...)
La cité était gérée par son suzerain illégitime, le Seigneur Armandin de Torrentielle, aujourd'hui reconnu par tous comme un agent du Grand Tricheur, ce que nous expliquons lors du Drame ci-dessous. Ce Sinistre Faciès avait pris laplacedu jeune héritier, trois ans plus tôt. Il avait su d'emblée se faire aimer par le peuple, par des réformes allégeant le travail, une meilleure rémunération de certaines tâches et une prime de solidarité versée aux plus pauvres (en drachmes, évidemment). (...)
La conversation se poursuit autour d'un simple et copieux repas. Comme il avait été convenu, Misène a obtenu l'autorisation de se produire enplacepublique, lui et sa Troupe, pour une unique représentation. Il a d'ailleurs, dit-il, profité de ses trois jours d'avance pour faire circuler l'information dans la ville. (...)
Il pourra, à ce sujet, présenter Allegro aux autres PJ, lequel est chargé de diffuser la nouvelle. La scène devra être montée sur laplacede l'Alinois dans la journée du lendemain. La Troupe a fait un bien long voyage, et il y a fort à parier que nombre d'entre eux prendront congé assez rapidement. (...)
En effet, si Malvine est suivie jusqu'aux chutes de la Violente, les Inspirés fouilleront peut-être laplaceet découvriront éventuellement (DIFF 22) le soupirail descellé qui mène aux égouts. Sachant les farfadets cachés dans les égouts, ils peuvent aussi tout simplement ouvrir la première trappe qu'ils croisent et s'y engouffrer, sous les yeux ébahis des passants et les avertissements des gardes (« Attention, ces couloirs sont hantés ! (...)
La marque du Satyre : Retrouver Allegro est des plus aisés : il passe la majorité de ses journées sur laplacede l'Alinois, et de ses nuits à la Tisseuse de Liens. Il est assez loquace, surtout s'il s'est déjà saoulé en compagnie de Villiamo. (...)
Une Flamme en ville : La Flamme aura bien du mal à passer inaperçue, se dirigeant dès son émanation vers laPlacede l'Alinois, où elle stoppe sa course, semblant pleurer sur le sort de l'arbre mort. Vos Inspirés devront se justifier, devant Maître Rondache, la population, et peut-être même Armandin et Rubanne, de ce curieux événement. (...)
Il se doit donc d'agir dans l'ombre, cherchant le moyen de décrédibiliser son double, de le démasquer ou de le remplacer sans attirer l'attention, comme lui-même a agi. A vous de gérer les plans qu'il mettra enplace, avec ou sans l'appui de ses camarades. Cette entreprise doit rester extrêmement périlleuse, incertaine, et parallèle à l'intrigue principale, au cours de laquelle il finira de toute façon par retrouver le pouvoir après la mort du Sinistre Faciès... battre, ne porte pas d'armes, et voit dans les flammes la réponse à tous ses maux. (...)
La piste se perd, effacée par le cours d'eau, mais on la retrouve plus loin (pour peu qu'on s'en donne la peine), partant vers laplacede l'Alinois. Les passants pourront à ce propos aisément renseigner les Inspirés sur le passage d'une jeune femme en sang descendant vers le sud à vive allure. (...)
Nul ne semble avoir reconnu Rubanne, mais la Garde a cependant été alertée. La piste s'arrête brutalement dans une petite ruelle déserte, au nord de laplacede l'Alinois. Il ne faut que peu de temps à la Troupe pour dénicher la grille qui mène aux égouts, et dont les barreaux sont couverts de sang. (...)
Sans son masque, la tête du félon n'est plus qu'un moignon de chair creusé d'orbites noirâtres et d'une cavité buccale édentée. De même, sa voix s'efface dès lors qu'il retire son visage pour laisserplaceà une kyrielle de grognements et autres cris bestiaux. Enfin, et c'est peut-être là la plus inacceptable des conditions requises pour devenir Sinistre Faciès, la personne dont on vole l'identité ne doit en aucun cas mourir. (...)
De même, le Perfide acquiert les Avantages de Société de celui qu'il a floué. Seule restriction, l'Emprunte ne permet de prendre laplaceque d'une personne du même peuple que soi (un Sinistre Faciès Farfadet ne peut s'approprier le titre de Grand Cornu ! (...)
Nul ne savait ce que je faisais là, ni depuis combien de temps je suivais le convoi. Sur moi, une simple robe de jute, et une poche dans laquelle on avaitplacéun billet : « Ton peuple ne veut plus de toi. Ne reviens jamais ! ». Je me mis à errer sur les routes de l'Harmonde, tout se bousculant dans mon esprit. (...)
Je me souviens encore de ma première coquine, la sévère Griveline... Elle ne le resta guère, la sévérité laissantplaceen quelques à-coups à la lubricité... J'ai appris alors tout le pouvoir dont mon Décan avait été investi : satisfaire le monde, l'emplir et le combler. (...)