Le Masque et l'art
sur Souffre Jour au format (56 Ko)
En regardant les peintures expressionnistes (oula l'intro qui se la joue... on m'a obligé je vous dit !) il me vient une idée : et si les Inspirés étaient la source d'une certaine forme de fascisme ? Après tout, les arts les plus courants de l'Harmonde sont des œuvres répondant à des critères de beauté assez arbitraires. C'est un peu comme si les Inspirés, sous prétexte de défendre l'art, se faisaient les forces de police d'un académisme suranné. Après tout, les hommes ont droit à la diversité. Devant ...Contient : société (4)(...) L'artiste constate la vanité des hommes qui ignorent que tous leurs actes ne sont en fait que des futilités. A quoi bon construire unesociétécondamnée au déclin ? Pourquoi laisser à ses enfants une terre, si le fin mot de l'histoire n'est que la mort, toujours la mort. (...)
L'artiste et le maître des lieux n'étant pas encore présents, tout le beau monde rassemblé ici discute sans fin des arts majeurs d'aujourd'hui, de la place de la peinture dans lasociétéet des évolutions que semble prendre celle-ci. La plupart des personnes présentes semble accorder du crédit à ces oeuvres d'un genre nouveau. On s'accorde à penser que face à unesociétéfaisant preuve d'une certaine décadence les artistes puissent produire des oeuvres enfiévrées comme celles-ci. (...)
Kostiar De Gedelon : noble vivant des rentes d'un domaine de province, il est froid, hautain, méprisant et n'apprécie l'art que parce qu'il lui permet de briller ensociété. Il se croit bon juge en la matière, et n'hésite pas face à des profanes (tous les roturiers le sont) à inventer des qualificatifs afin de se faire mousser. (...)