Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises
sur Terres Mythiques
Contient : famille (15)Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de lafamille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. (...)
Même la somme d'argent qu'un homme pouvait donner en dot à sa fille ou dépenser lors du mariage de son fils était strictement codifiée à partir des revenus et de la classe sociale de lafamille. En pratique, les gens riches trouvaient toujours des moyens de dépenser leur argent sans attirer l'attention du gou-vernement. (...)
Certaines de ces filles Sont des paysannes vendues aux époques de famine, D'autres sont les enfants ou les jeunes épouses de joueurs pauvres qui les ont perdus aux dés. Parfois, une femme issue d'unefamillede samouraï peut se vendre elle-même, afin de récupérer l'argent nécessaire pour sauver l'honneur de afamille. C'est considéré comme une action très honorable, généralement accomplie malgré les protestations des membres masculins de lafamille. Le contrat d'une enfant roturière rapporte 50 pièces d'argent au vendeur, celui d'une roturière adulte 80 pièces d'argent et celui d'une samouraï 200 pièces d'argent. (...)
Quant au Funshi, c'est un type de seppuku pratiqué par les samouraï qui ne peuvent assouvir leur besoin de vengeance du fait qu'ils ne peuvent atteindre physiquement leur ennemi. Ce dernier se fait en public. Suite au Funshi, lorsque lafamilledu samouraï fait une demande de Katakuichi contre cet adversaire, il est rare que la vendetta soit refusée par les autorités. (...)
Le mariage : ACTE I : C'est un entremetteur qui se charge des premières démarches en vue d'une union légitime : il parle au jeune homme et à ses parents d'une jeune fille dont il connaît lafamilleet qui serait susceptible de convenir, comme épouse principale ou secondaire, au futur chef defamillequi n'a que très rarement son mot à dire en la circonstance. Il arrive parfois, mais très rarement, que le fiancé en puissance ait pu apercevoir une silhouette, ou plutôt un kimono aux couleurs tendres pour lequel son coeur a battu un peu plus vite. (...)
Cette première missive doit obligatoirement être suivie, dans des délais très courts, d'une réponse de la belle. Le jeune homme et safamillese livrent alors à de délicates analyses graphologiques. Il s'agit de voir, dans la transparence des caractères tracés au pinceau, à qui l'on a affaire. (...)
Il faut croire que les graphologues amateurs et familiaux s'attachaient plus à l'art calligraphique qu'à la psychologie dévoilée par le trait, car il arrivait souvent que le scripteur le plus habile de lafamille(souvent le grand père) « prenne la plume » en lieu et place de la timide fiancée, moins experte dans l'art de manier le pinceau. (...)
La maison japonaise est ouverte, sonore ; la chambre de la jeune fille n'est qu'à peine isolée des chambres voisines par des écrans (soji) qui balancent au vent de la nuit et, de toute façon, lafamilleest au courant. Pendant cette première nuit, les jeunes étourneaux ne devront guère dormir (expérience prénuptiale très originale, puisque je parle ici de coutumes datant de l'an mille environ), ils deviseront sur le mode romantique et mélancolique et l'aube arrachera quelques sanglots de pure convention à l'heureux garçon qui devra avoir quitté la maison « dans le plus grand secret » (là je ris toujours ! (...)
Il n'aura guère d'efforts imaginatifs à faire, la tradition exigeant qu'il soit question de chagrin, d'impatience, d'ennui, des longues heures qui doivent encore s'écouler avant la prochaine nuit ... Un court poème peu original complétera le message, on y comparera la taille de la jeune fille à la branche flexible d'un saule, son teint à la fleur printanière du cerisier, son regard à la transparence d'un lac de montagne. L'essentiel est de vite remettre la lettre. Le messager était souvent copieusement reçu par lafamillede la jeune fille, abreuvé et comblé de présents. Souvent les amis se disputaient l'honneur de servir de messager. (...)
S'ils les acceptent et les mangent, alors le mariage est considéré comme accompli dans le domaine religieux (qui est le seul de l'époque). Puis le chef defamilleadresse aux époux une lettre de félicitation. Le jeune homme est désormais de lafamilleet peut rester dans la demeure de lafamillede la jeune fille tandis que l'on prépare le banquet qui aura lieu le soir même. A ce banquet assisteront les amis du jeune homme, mais pas ses parents ( !), il fera alors connaissance avec les parents de son épouse qu'il ne connaissait pas encore... Le rôle et l'art du costume : Si les paysans de l'ancien Japon portaient un costume extrêmement simple et, comme nous dirions, fonctionnel, il n'en était pas de même des nobles et des gens de cour dont une étiquette fort rigoureuse réglementait la garde robe, celle-ci constituait en quelque sorte une carte d'identité précise qui permettait, d'un coup d'oeil, de déterminer a rang, parfois même la fonction du noble seigneur ou de l'imposant guerrier qui l'arborait. (...)Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. De bonnes manières : L'haleine : les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ...