Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises
sur Terres Mythiques
Contient : fille (10)(...) Si un samouraï se déplaçait en palanquin, son seigneur était considéré comme responsable. Même la somme d'argent qu'un homme pouvait donner en dot à safilleou dépenser lors du mariage de son fils était strictement codifiée à partir des revenus et de la classe sociale de la famille. (...)
Geishas et courtisanes : Les jolies petites filles sont souvent vendues aux maisons de thé, où on leur apprend à devenir courtisanes (et serveuses). Une jeunefilledouée et intelligente peut convaincre son em-ployeur de la laisser apprendre les compétences artistiques qui feront d'elle une geisha (littéralement: "personne-art"). (...)
Le mariage : ACTE I : C'est un entremetteur qui se charge des premières démarches en vue d'une union légitime : il parle au jeune homme et à ses parents d'une jeunefilledont il connaît la famille et qui serait susceptible de convenir, comme épouse principale ou secondaire, au futur chef de famille qui n'a que très rarement son mot à dire en la circonstance. (...)
Avec ou sans intermédiaire, le premier acte du jeu amoureux est épistolaire : le prétendant adresse à la jeunefilleune lettre soigneusement calligraphiée où il exprime, le plus souvent en termes très conventionnels - comment faire autrement quand on ignore à qui on s'adresse - les sentiments qui l'agitent. (...)
Cette visite n'aura d'ailleurs qu'un caractère clandestin tout relatif. La maison japonaise est ouverte, sonore ; la chambre de la jeunefillen'est qu'à peine isolée des chambres voisines par des écrans (soji) qui balancent au vent de la nuit et, de toute façon, la famille est au courant. (...)
Il n'aura guère d'efforts imaginatifs à faire, la tradition exigeant qu'il soit question de chagrin, d'impatience, d'ennui, des longues heures qui doivent encore s'écouler avant la prochaine nuit ... Un court poème peu original complétera le message, on y comparera la taille de la jeunefilleà la branche flexible d'un saule, son teint à la fleur printanière du cerisier, son regard à la transparence d'un lac de montagne. (...)
L'essentiel est de vite remettre la lettre. Le messager était souvent copieusement reçu par la famille de la jeunefille, abreuvé et comblé de présents. Souvent les amis se disputaient l'honneur de servir de messager. Avant de partir, il recevra un lettre de la jeunefillepur l'heureux élu. ACTE III : le second soir, même visite aussi peu secrète. On tâche de varier un peu les termes de la deuxième lettre cette fois. (...)
Puis vient la troisième nuit nommée « proclamation de l'événement ». Les jeunes gens vont trouver dans la chambre de la jeunefilledeux gâteaux de riz confectionnés par la mère de la future mariée. S'ils les acceptent et les mangent, alors le mariage est considéré comme accompli dans le domaine religieux (qui est le seul de l'époque). (...)
Le jeune homme est désormais de la famille et peut rester dans la demeure de la famille de la jeunefilletandis que l'on prépare le banquet qui aura lieu le soir même. A ce banquet assisteront les amis du jeune homme, mais pas ses parents ( ! (...)Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. De bonnes manières : L'haleine : les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ...