Les Sentiers de la Vertu
sur Chaodisiaque au format
Contient : nain (21)(...) Ok, mais dépêche toi c'est urgent. Oui... oui... pas d'inquiétudes. Allez à tout de suite Karuk... " Puis l'homme disparu. Lenainferma rapidement et se dirigea vers l'hôtel de ville. Il monta les escaliers, les soldats le laissèrent entrer, ce qui signifiait que lenainconnaissait personnellement l'intendant. Le tavernier entra dans le bureau du maitre des lieux, ce dernier l'attendait, le regard sombre. " Bon... Qu'a tu Kurt ?" demanda lenain. Des marchands de Nuln on fait une triste découverte. Viens avec moi au temple de Shallya... 2 Baruk Tarin était comme à son habitude au pied de la forteresse, il inspectait les environs et donnerait l'alerte en cas de besoin. (...)
Il avançait sur plusieurs mètres quand soudain les pierres s'affaissèrent sous son corps, Baruk tenta de s'accrocher où il le pouvait, mais chaque prise s'arrachait ou cédait, puis lenainfit une chute vertigineuse, il rebondissait contre les parois, il lui était impossible de maitriser sa chute, dans sa descente malheureuse sa tête heurta un roc et il perdit connaissance... Son premier geste fut de se gratter, car sa peau le démangeait, il ouvrit un oeil, puis l'autre. (...)
Au bout d'un temps qui lui paru une éternité, le mal semblait être supportable, il voyait trouble et tentait de regarder autour de lui, le ranger compris ce qui lui arrivait quand il vît sur ses avantbras, ses mains et sur le sol, cette couleur verte phosphorescente : "c'était de la malpierre ". Des hommes rats avaient pollué le court d'eau sous les montagnes. Lenainresta assis un moment avant d'analyser la situation : une chute colossal, près de cinquante pieds, il aurait pu facilement mourir, sa jambe était probablement cassée, de l'eau souillée de malpierre sur presque tout le corps, des yeux en feu et un mal de crâne atroce. (...)
Baruk compris que la seule solution de sortie serait ce sombre et long tunnel. Mais où le mèneraitil? Lenainpris son courage à deux mains et entama sa marche douloureuse. Ses narines étaient irritées tellement l'odeur de moisi persistait. (...)
Dans les compartiments d'aciers rugissaient ces croisements entre des rats difformes et des ogres, les prisons inopinées s'ouvrir laissant sortir les rats ogres qui chargèrent dans un groupe de guerriers skavens : ils étaient en guerre. Des fumés verdâtres intoxiquaient nombre de rats, la bataille faisait rage, lenainassistait à une lutte interne, cruelle et sanglante. Les esclaves fuyaient ou étaient tués par leurs propres maitres. (...)
Il y avait un silence de mort, une désagréable odeur de souffre et de chaires brulées empli ses narines, Baruk ramassa son arme Runique et jeta un coup d'oeil sur l'issu du combat. L'horreur... un cercle de cadavres cramés était au centre du champs de bataille, lenaincompris qui était à l'origine de ce carnage, un rat sur une parois rocheuse pointait encore son sceptre en direction du combat, son bâton fumait toujours. (...)
le pelage de cette bête lui faisait penser à un albinos contrairement à ses congénères à la fourrure sombre et des cornes difformes dépassaient de son crâne, puis il couina des paroles incompréhensibles et tous les rats qui devaient être de son côté hurlèrent en coeur avant de charger dans le peu d'adversaire qui restaient et qui tentaient de fuir. C'était la fin du combat, lenaindevait se dépêcher, Baruk empoigna "Fracasse Gob'" et couru du mieux qu'il pouvait avec sa pauvre jambe toute amochée. (...)
L'odeur de ces racailles emplissait son odorat, il se savait en danger, mais il fallait coute que coute remonter à la surface et prévenir ses paires. La vermine approchait, les couinements se faisaient de plus en plus proches, lenainn'était pas assez rapide et sa blessure ne l'aidait pas. Chaque pas était une souffrance qu'il fallait surmonter. (...)
Le ranger ne pouvait se relever sans se faire toucher, il était désavantager, mais l'adrénaline lui montait à la tête et il vît rouge. Le cri de guerre dunainlaissa un vague moment d'hésitation dans l'attaque des rats, ce qui lui permit de faire tournoyer son marteau et ainsi d'envoyer deux autres de ces saletés au sol dans une mare de sang. (...)
Il ne pouvait pratiquement plus progresser, c'était la deuxième fois qu'il perdait connaissance. Les bruits de pas et de griffes raclant le sol, le firent revenir à la réalité, lenainse remit péniblement debout, empoigna fermement son cher marteau et fit face au danger qui approchait, il ne voyait rien dans la pénombre et le sang séché sur ses cils le gênait. (...)
Les pensées de son clan et de sa grande forteresse se bousculaient dans sa tête, ainsi qu'une foulée de prières. Lenainse sentait frustré de ne pouvoir prévenir aucun des siens. Ca y est... Baruk voyait ses ennemis, ils étaient facilement une centaine. (...)
La monstruosité semblait enragée, fracassant la roche autour d'elle et parfois étranglant un hommerat qui était trop près de cette dernière. Les premiers adversaires firent halte à une cinquantaine de pas, et ricanèrent à la vue dunain, touchant par la même occasion sa fierté intérieure. Le regard haineux de Baruk en disait long sur ses motivations. (...)
Baruk resta un moment immobile regardant ce combat héroïque, il s'imprégnait de chaque passe d'arme afin d'évoquer cette glorieuse bataille à ses frères, mais il n'y avait plus de temps à perdre, lenainreprit sa course et retrouva toute sa motivation, car il ne voulait pas que ce sacrifice ne soit inutile. (...)
S'en était fini de ces deux héros, mais avant de périr, ils ôtèrent un grand nombre de vie et firent fuir des dizaines de ces rats mutants. Baruk était fière d'êtrenain, il savait que les autres races n'avaient pas le cran des siens. « Adieu mes frères et que vos âmes reposent en paix auprès des dieux... » Le ranger ayant retrouvé tout son courage, avait réussi à tenir la distance entre lui et les skavens pendant presque deux jours. La pollution dût à la malpierre se faisait plus rare et lenainpouvait trouver à manger et à boire au cours de son périple. Certes les champignons des profondeurs ne valaient pas une bonne soupe naine des montagnes et l'eau qui ruisselait n'avait pas la même saveur qu'une bonne bière, mais Baruk ne s'en plaignait pas. Les cris lointains trahissaient les hommes-rat et lenainse savait traqué. Sa jambe avait triplé de volume et ne se pliait plus, d'ailleurs il ne la sentait plus. (...)
Une araignée des bas fond de près de cinq pieds d'envergure avait croisé son chemin et connu Fracasse Gob' , ce qui permis aunainde se faire un autre repas un peu plus équilibré, même si se n'était vraiment pas appétissant et plutôt écoeurant. (...)
Une cascade se faisait entendre au loin ce qui laissait espérer une sortie proche, ce doux son dessina au léger sourire sur les lèvres duNain. Baruk accéléra la cadence, sachant malheureusement qu'il serait rattrapé. Arriverait-il attend ? (...)
Les premières lances fusaient autour de lui, par chance les vermines étaient de piètres tireurs et les projectiles n'atteignaient pas la cible escomptée. Lenainapprochait de la sortie, quand une des lances transperça sa jambe enflée, un cri de rage et de douleur s'échappa. (...)Introduction : 1 - Un soir ordinaire à "Camps Nouveau "... Dans une auberge du nom de "La Chope Gravée". Karuk venait de terminer de nettoyer son dernier verre, quand cet homme encapuchonné est entré dans sa taverne, alors qu'il allait fermer. " Eh ! Karuk !" S'exclama l'homme tout en enlevant sa capuche, laissant place à un visage dur, avec une cicatrice traversant en diagonal ses lèvres. " Qu'est ce que t'veux Olaf ? Tu es demandé d'urgence par l'intendant... Arff... Qu'est ce pass ...