Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : ailes (2), ailés(...) Je l'aperçois dans le reflet de la paroi de glace polie comme un miroir. Un taureau noir aux yeux d'or, deuxailesblanches émergeant de son dos d'ébène. Nos regards se croise à travers le reflet un instant. Je crois apercevoir une lueur de reconnaissance dans son regard comme dans le mien quand soudain. (...)
La bête se traîne humblement jusqu'à moi. Je me nourris d'un repas délicieux autant qu'étrange, de petit lapin à six pattesailésdont le goût m'évoque celui du poulet. Aewyll se fait toute petite, me rappelle un souvenir d'une petite fille que j'ai connu étant gosse, morte d'une fièvre. (...)
- La sortie ? Sans me regarder, sans un mot, il pointe du doigt une porte de bois gravée d'un dragon auxailesd'aigles. « Ne prenez pas mon âme ! » supplie-t-il. Je grogne. D'une main, je projette le gamin, l'envoyant faire un vol plané à travers l'écurie pour atterrir dans les bottes de foin. (...)