Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : corbeau (2)(...) - Et que c'est il passé ? Ma voix me fait l'impression d'être aussi gracieuse que le croassement d'uncorbeau. La voix de Lewellyn se fait cassante, douloureuse. Le vent devient un hurlement de douleur sans fin, haché, pour se transformer en rire tandis que les ombres multicolores consument les ténèbres et deviennent des titans de lumières autours de la minuscule ombre blanche de Lewellyn. (...)
Mes mains ont envie d'étreindre la Raksha, mes lèvres de la saisir et mes entrailles de la prendre. - Promet-le moi. Résonnant après la sienne, ma voix me fait l'effet d'un croassement decorbeau. Son regard caresse mon corps plus intimement que n'importe quelle amante, avec plus d'affection cette mère que je n'ai jamais vraiment connue. (...)