Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : fleuves (2)(...) Je vois des nuages de poussière qui tourbillonnent, qui cachent les cieux et plongent la plaine dans les ténèbres, ils sont aspirés par desfleuvesd'air invisibles qui filent dans ma direction, passent par-dessus ma tête en hurlant et qui me jettent au sol lorsque leurs souffles m'effleurent. (...)
L'éclair est si puissant qu'il pulvérise la pierre directement, je n'ai pas vu le coup venir et je suis projeté comme un pantin désarticulé dans l'eau. Pendant une fraction de seconde, je manque de me noyer bêtement, j'avale de l'eau parfleuvesentiers, et je remonte à la surface. Je lève les yeux à nouveau vers le Trône d'Orage. Des éclairs courent à la surface du bâtiment, se rassemblent dans le donjon central avant de s'élancer vers le ciel sous la forme d'un long dragon antique de lumière pure. (...)