Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : gosse (5)(...) Tu délires déjà bien assez comme ça ! - Il paraît qu'il y a des bateaux volant à Lookshy ! Intervient OEil Vert, ungossenaïf qui passe trop de temps avec ses bêtes, mais qui n'a pas son pareil une fois lâché dans la nature. (...)
Qui t'a raconté ça ? - Pigeon... Flocon... tous les autres au village. Je me tourne vers lui, croise son regard : ungosse. Flocon n'aurait pas dû nous l'imposer. J'aurais presque envie de le faire partir si je n'étais pas si sûr de l'envoyer se faire tuer ce faisant. (...)
La lumière qui émane de la Princesse Bleue n'est même pas son vrai pouvoir, ce n'est qu'une émanation, un résidu, mais elle suffit à faire griller Boeuf comme un quartier de viande sur une pierre à cuire surchauffée. Nous restons tous surpris, un instant. - Dégage ! Boeuf sanglote comme ungosse, il brûle alors même qu'il reste accroché à la source de sa douleur. Les gardes se ressaisissent. (...)
Je me nourris d'un repas délicieux autant qu'étrange, de petit lapin à six pattes ailés dont le goût m'évoque celui du poulet. Aewyll se fait toute petite, me rappelle un souvenir d'une petite fille que j'ai connu étantgosse, morte d'une fièvre. Souvenir douloureux. Je m'en veux pour la douleur que j'ai perçue dans son regard. (...)
Je n'ai jamais connus un tel luxe, je me surprends à en profiter. Je joue comme dans le bain comme ungossede huit ans. Plonge dans la blancheur et remonte à une, deux, trois, quatre reprises. A la quatrième, Lewellyn est là. (...)