Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : lac (4)(...) J'ai senti la moelle de mes os se glacer. Puis un souffle froid a agité la brume face à nous comme les eaux bouillonnante d'unlacgris, de plus en plus intensément. Je me suis tourné vers OEil Vert, ma voix était blanche : - Cours ! (...)
J'ai quelques jours devant moi, guère plus. Je me serais donné plus longtemps, mais j'ai plongé dans un petitlacdans le domaine du Seigneur des Hauts Vents pour échapper aux chiens et effacer mon odeur. Lelacne valait pas beaucoup mieux qu'un marais, la morsure de l'eau était froide, cruelle. La chaleur de l'après midi m'a permis de me sécher, et j'ai marché. (...)
La cuisine est somptueusement équipée, je la balaie du regard lorsque tout à coup, mon pied glisse, comme si j'avais mis le pied sur de la glace et la chute m'entraîne à l'intérieur de la pièce. Je tente de me remettre debout, en vain, je suis aussi ridicule qu'un chien sur unlacgelé. Je me rends soudain compte de l'odeur qui règne dans la pièce : toute la pièce, mobilier compris, est tartinée d'huile ! (...)