Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : lis (4)(...) Mes mains sont brûlées, mais lui-même n'est plus qu'un tas de cendre. Dans le regard de la Princesse Bleue, jelisde la surprise, de l'admiration peut-être. Elle lève à nouveau sa lame mais Boeuf, surgit par derrière, est sur elle. (...)
Cheveux noirs en natte, taille moyenne, mince et vêtue d'une tunique blanche et brune, ces yeux bridés me scrutent comme si j'allais la dévorer. Jaï et le vieux lui parlent. Elle hoche la tête docilement, mais jelisune intelligence douloureusement familière dans son regard. Finalement, elle parle, sa voix est douce, calme et son accent vaut celui de Jaï. (...)
Ils n'ont aucune chance, mais leurs regards vides m'indiquent que ça ne les empêchera pas d'essayer. Lewellyn crie d'une voix de Stentor : - Aewyll ! A moi ! Et Aewyll vient, jelisdans son regard du regret, ses gestes sont ceux de la Princesse Bleue, mais elle leur prête une grâce inhumaine et une étrange naïveté. (...)
- Eh bien, c'est la bannière de ton anima, un peu comme si l'essence révélait ton âme véritable. Je grogne. - Et ton... Anima, à du pouvoir ? Je croise son regard, j'ylisde l'amusement. Elle sourit, prend de l'élan, son aura, son anima se déploie dans un souffle de vent, et elle s'envole une bonne vingtaine de mètre plus haut, presque à la sortie de la faille, atterrissant sur un rocher avec la grâce d'une plume. (...)