Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : muscles (7)(...) Son sourire est furtif, précieux comme le diamant. Je la prends dans mes bras, l'embrasse. Elle me rend mon baiser et s'agrippe à moi férocement. Mesmusclesgémissent lorsque Je la soulève puis la plaque contre le mur du fond de la pièce sans prendre de temps pour la déshabiller et je la prends ainsi, suspendu entre la douleur de mon propre corps, ma fatigue et le plaisir que nous nous donnons. (...)
Il a passé trop de temps à parader dans le village avec sa foutue épée, à regarder les yeux des jeunes femmes de la barrière s'extasier sur sesmusclesau petit matin. Il va mourir parce qu'il devait faire ses besoins avec un peu d'intimité. Il se croit encore au village. (...)
Quand je me sens défaillir, je ferme les yeux, me concentre sur ce flot d'énergie, sur l'écho qu'il provoque dans tout mon corps. Je le sens qui imprègne chacun de mesmuscles, chacun de mes os, et la fatigue disparaît. Le soleil est tombé puis a émergé à nouveau depuis mon combat avec le Héraut, il l'a fait à nouveau lorsque j'ai atteint ce petit bois de bouleaux et de buissons chiches. (...)
Je prends une inspiration puisant jusqu'au coeur du fleuve d'énergie qui coule en moi et lorsque j'expire, relâche le pouvoir, je le sens réchauffer mesmuscles, apaiser la douleur, et m'animer d'une énergie étrange tandis que l'aura d'or se développe encore plus, s'anime. (...)
- Si tu fais ça, elle ne te pardonnera peut-être pas, et lui le saura. - Tu me connais, dis-je, alors que le pouvoir s'accroît et se rue dans mesmuscles, « je n'écoute pas. » Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose. Trop tard. Je frappe, lâchant un flot d'essence dans le geste, et c'est comme un fleuve qui rompt subitement un barrage. (...)
J'ai dormi, le sommeil a accéléré la régénération de mon pouvoir. Je le rassemble pour le faire se fondre dans lesmuscles, prend une inspiration, et soulève le rocher à bout de bras pour me protéger de la grêle mortelle. (...)
Le monde n'est plus qu'une masse de couleur floue au milieu d'un espace de mur gris sur lequel mes yeux sont rivés, vers lequel chacun de mesmusclestend désespérément. De minuscules étoiles d'aciers partent des murailles, fusant vers moi sans m'atteindre, des flèches peut-être. (...)