Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : vague (5)(...) - Tu es vraiment... Lewellyn ? - Autant que je le puisse être. Je fronce les sourcils, contrarié par la réponse. Unevaguede peur passe sur son visage : la peur de Brume. Je m'apaise et me rappelle avec qui, ou quoi je parle. (...)
Je me sens mauvais, honteux comme un saint homme déchu. - Je suis désolé. Elle hausse les épaules. - Ce n'est pas grave, dit-elle, ils repousseront. Unevaguede gaieté passe à travers son sourire désolé. - Si je réussis, dis-lui que le Trône d'Orage lui appartient. (...)
Je nettoie mes yeux, et j'aperçois l'étendue de la menace : tout l'horizon se soulève, une raz-de-marée de poussière qui dévale la steppe telle unevaguetitanesque qui déferle sur l'univers comme un monstre avide. Je me trompais. Il ne cherche pas à m'épuiser. (...)
Je les dévie les une après les autres, et je bondis vers lui. J'arrive à peine sur lui qu'il me noie sous unevagued'éclairs jaillie de ses yeux. La brûlure est fulgurante, le choc violent, je suis jeté à terre. (...)
Je roule à terre pour les éviter, elles ricochent sur le sol, en direction du plafond... et reviennent à nouveau à l'attaque à l'unisson avec unevagued'éclairs. Le reste du combat est un tourbillon au sein duquel je me sens impuissant. Je bondis, je cours, je pare, j'encaisse, je survis, mais je n'arrive même pas à le rejoindre tandis qu'il fait pleuvoir une pluie de mort sur moi et qu'il m'entraîne à travers tout l'étage. (...)