Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : dunes (3)(...) On y arrive le plus souvent par l'Est, depuis le fleuve, ou par le Nord, depuis la bande de désert qui la sépare du Capharnaüm. Appelée « pénitence des cyclopes » par les bédouins, cette bande de désert dedunes, longue de cinq-cent kilomètres, est en effet le chemin qui mène au fameux désert des gouffres. Si une fois arrivé à Yasminabad il reste encore une bonne journée dedunes, le Sud devient toutefois vite caillouteux, au sable succède le serir, la plaine des gouffres. (...)
Elle se sera arrêtée dans l'une des communautés exploitant les merveilles du fleuve pour s'enfoncer dans la succession de sebkhas et de dayas, qui après presque quatre harassantes journées de moiteur et d'attaques de moustiques vecteurs des maladies les plus incommodantes, conduit au désert dedunes. Après encore cinq journées, la caravane aura traversé les terres contrôlées par la garnison escarte, avant de s'engager dans le dernier jour de désert menant à Yasminabad. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...