Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : fantômes (3)(...) Heureusement, la grande majorité des mages n'assumant pas le sacrifice de leur femme à leur Parole, se contente d'une catharsis par la poésie ou toute autre forme d'art. Expression artistique à laquelle ils offrent les atours sinistres d'une vie passée à côtoyer lesfantômes, et dont la particularité est connue de tous les esthètes de Jazîrat sous le nom de style yasminabadi. (...)
On y trouve de nombreuses confréries de mages aux philosophies diverses, des salons de savants, des spectacles modernes et des jeux de chevalerie. Les spectres : Du fait de la Parole, et de l'histoire de l'oasis, lesfantômesne sont pas rares à Yasminabad. Chaque sage et chaque enseignant, et nombre d'élèves expérimentés sont accompagnés en permanence du spectre de leur aimée. (...)
On prétend que Houbal lui-même lui rend parfois visite pour discuter avec lui de l'avenir du monde... et c'est peut-être vrai : âgé de près de trois siècles, l'homme, qui ne se mêle plus beaucoup à la vie yasminabadi, vit parmi les esprits et lesfantômesqui hantent son palais. Il a tué au cours de sa vie chacune des soixante épouses qui composaient son harem. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...