Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : assaut (15)(...) La Trame : Dans la nuit du 30 avril, les maigres forces du sieur d'Azergues, secondées par les PJ, doivent se défendre contre unassautparticulièrement violent mené par les huguenots. A la fin du combat, les hommes du sieur d'Azergues se rendent compte de l'absence de leur seigneur. (...)
Si les PJ ne s'interposent pas, les huguenots sauront profiter des dissensions adverses pour prendre d'assautla position catholique... Bien sûr, le meilleur moyen de ramener le calme chez les catholiques sera d'enquêter et de découvrir l'assassin du sieur François d'Azergues. (...)
Dès lors, les assauts vont se succéder tout au long de la nuit contre les assiégés... 11. Comme on sert le cerf : Au cours de l'heure qui suit l'accueil des PJ et le premierassauthuguenot François se retire dans ses appartements pour trouver un peu de repos. Il y est seul car sa femme, Marie, et sa mère, Jeanne, veillent sur Anne ; Louis se renseigne sur l'évolution de la situation auprès des PJ, Gratien monte la garde sur les barricades. (...)
Un personnage qui tire sous la protection de la barricade ne peut être touché qu'à la tête, aux bras ou aux mains ; un personnage qui défend la barricade avec une arme d'hast ne peut être touché qu'à la tête, aux bras, aux mains ou au corps. Les coups localisés dans les membres couverts se perdent dans la barricade. 4. Deuxièmeassauthuguenot : Alors que les PJ dorment depuis une bonne heure, leur sommeil est troublé par plusieurs coups de feu. (...)
Henriot La Gaule fait irruption dans leur chambre, leur annonce que les huguenots lancent un nouvelassautet que Monsieur d'Azergues les supplie de joindre leurs forces à celles des défenseurs. (Les PJ penseront sans doute que ce 'Monsieur d'Azergues' est François, alors qu'il s'agit de Gratien. (...)
D'autre part, le sang du mort est à demicoagulé quand on le découvre, ou complètement coagulé si les PJ attendent quelques temps avant de l'examiner ; cela semble signifier que François a été tué depuis un certain temps, sans doute avant l'assautdes huguenots... 4° Un PJ particulièrement astucieux qui chercherait à définir le 'style' d'attaque employé par l'assassin peut effectuer un test sous 'Vénerie': si le test est réussi, il pourra remarquer que François a été 'servi' comme on achève le gibier. (...)
(C'est un mensonge ; c'est bien le sang de François.) Louis d'Azergues : Il n'était pas présent sur les barricades au moment de l'assautdes huguenots, ce qui en fait le suspect numéro un si personne ne découvre que François a été tué avant le combat. (...)
Il prétend qu'au moment du combat, il a ouvert le feu sur les assaillants depuis une fenêtre du deuxième étage de la tour de l'hôtel - ce qui n'est qu'à moitié vrai ; Louis était bien dans l'hôtel, mais surtout pour échapper aux balles perdues... En revanche, si l'on a découvert que la mort de François remonte avant l'assautdes rebelles, Louis ne devrait plus être suspect, puisqu'il a passé beaucoup de temps à interroger les PJ sur leur fuite hors de Lyon au début de la nuit. (...)
La première absence de Jeanne eut lieu une heure environ avant l'arrivée des PJ. La seconde absence eut lieu entre l'arrivée des PJ et l'assautdes huguenots. Des PJ attentifs (Test de 'Perception' réussi) pourront remarquer qu'il y a des taches de sang sur les manches et le busc de la robe de Marie. (...)
A partir de ce moment, chronométrez secrètement les réactions de vos PJ, car les huguenots mettront huit minutes pour recharger le canon et faire feu à nouveau ; si un deuxième boulet est tiré sur la barricade, celle-ci explose et les huguenots lancent unassautmassif sur la brèche... PJ et défenseurs, dépourvus de protection, perdent l'avantage de la situation. Cetassautpourra être repoussé, au prix de lourdes pertes, mais l'assautsuivant submergera les catholiques... Pour éviter cette catastrophe, il faut réagir très vite. (...)
Si au bout de cinq minutes les PJ n'ont pas proposé cette action, c'est Gratien et Henriot qui prennent l'initiative de l'assaut... Il restera alors trois minutes pour neutraliser le canon. Outre les PJ qui se lancent dans l'assaut, le commando catholique comporte Gratien, Henriot, trois arquebusiers et trois piquiers. Benoît Trognet suit sur les arrières et couvre les attaquants. (...)
Elle en a beaucoup deviné quand Louis est venu harceler devant elle la malheureuse Anne pour la convaincre d'intercéder en faveur de la capitulation auprès de Gratien. Après le meurtre, si les PJ découvrent que François a sans doute été tué avant l'assauthuguenot, Marie établira le rapport avec l'absence de sa belle-mère ; mais elle craint tellement Jeanne qu'il faudra des trésors de diplomatie aux PJ pour la faire parler. (...)