Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : combats (5)(...) Louis insiste aussi sur l'importance stratégique du Bois d'Oingt : le bourg contrôle la route de Caluire qui mène de Lyon à Villefranche-sur-Saône, et sa position géographique risque d'en faire l'enjeu de violentscombatsentre les forces catholiques et réformées. François prend alors secrètement contact avec Jacques de Francheville, par l'intermédiaire de son frère. (...)
Vous pouvez plonger vos PJ dans un ou deux accrochages (en particulier aux portes de la ville, théâtre decombatsviolents), mais veillez à ce qu'ils puissent s'enfuir sans trop de mal - la suite du scénario devrait les mettre à rude épreuve. (...)
Derrière eux, les éclairs des fusillades illuminent parfois les clochers ou les toits de Lyon retentissante decombats. Hélas, très vite, ils aperçoivent plusieurs bandes, totalisant une cinquantaine de cavaliers, qui semblent trotter à leur rencontre. (...)
Louis voulait la faire jurer de convaincre Gratien de cesser toute résistance face aux huguenots ; l'avocat a argumenté sa demande en affirmant que Lyon était déjà tombée aux mains des huguenots, que Gratien et ses hommes ne pourraient résister plus de quelques heures, et que toute la population catholique risquait d'être massacrée à cause de cette résistance inutile. Louis faisait aussi miroiter à Anne que plus vite lescombatscesseraient, plus vite on pourrait faire venir un médecin de Lyon. L'insistance de son oncle Louis a paru bizarre à Anne ; elle s'est étonnée que ce soit lui, et non son oncle François, qui lui ait fait cette demande, car c'était François qui était le chef de famille et le seigneur du bourg. (...)
Comme il est innocent de la mort de son frère, il poussera bien sûr les PJ à enquêter, les orientant subtilement vers son neveu (non sans jouer la comédie de l'oncle dévoré de scrupules...). Il est trop lâche pour tuer lui-même Gratien ou pour s'exposer dangereusement au cours descombats, mais il est suffisamment rusé pour brouiller les cartes et rebondir même si on vient à l'accuser de collusion avec Jacques de Francheville. (...)