Comme on sert le Cerf
sur La Cour d'Obéron au format (122 Ko)
Ce scénario s'adresse à des personnages expérimentés ; en effet, l'aventure qui attend les PJ est dangereuse et risque d'être vorace en points de Providence... Un ou deux combattants et au moins un personnage lettré et diplomate sont indispensables. Un médecin ou un barbier peuvent se révéler très utiles. Avec des adaptations mineures, ce scénario peut facilement être joué ailleurs que dans le Lyonnais et au cours d'une autre guerre civile de la deuxième moitié du XVIo siècle. Introduction ...Contient : église (17)(...) Au soir du 30 avril, Jobelin Richet, le laboureur le plus important du bourg, a pris la tête des huguenots locaux et a tenté de s'emparer de l'église. Les catholiques ont réagi avec vigueur: menés par Gratien d'Azergues, par le père Bouillard et par Henriot La Gaule, ils ont mené une contre-attaque violente. Une fusillade confuse a éclaté sur la place du bourg et autour de l'église. Plusieurs passants étrangers à l'affaire ont été blessés ou tués. Parmi ces malheureux se trouvait Anne d'Azergues, qui rentrait de l'église, et qui s'est effondrée dès les premières secondes du combat, touchée par une balle dans le dos. Ce que personne ne vit, c'est qu'Anne ne fut pas fauchée par une balle perdue : c'est Benoît Trognet qui l'a abattue, profitant de la confusion pour régler un vieux compte avec les d'Azergues. (...)
Menés par Henriot La Gaule et Gratien d'Azergues, les combattants catholiques se retranchèrent sur la place du bourg, et organisèrent la défense du quartier de l'égliseen édifiant des barricades. Les hésitations de Jacques de Francheville, qui ne trouvait pas du tout la situation prévue, leur laissèrent le temps de fortifier leur position convenablement. (...)
François d'Azergues se présente comme le sieur du Bois d'Oingt et invite les PJ à se restaurer et se reposer dans son hôtel, situé en face de l'église. Là, les PJ pourront faire plus ample connaissance avec leurs sauveurs, avoir une conversation avec François d'Azergues qui leur permettra d'avoir un aperçu de la situation locale et apprendre que sa nièce Anne est en train de mourir, veillée par sa tante et par sa grand-mère. (...)
Les huguenots tiennent les quartiers périphériques du bourg, les catholiques tiennent la place de l'église, un peu surélevée au-dessus du reste de la localité. La place de l'égliseest grossièrement triangulaire : elle est flanquée à l'est par l'église, au nord par l'hôtel d'Azergues. L'hôtel est une grosse maison aux fenêtres à l'italienne, flanquée d'une tour carrée d'origine médiévale. La place est le centre névralgique du bourg : il faut la traverser pour emprunter la route qui va de Lyon à Villefranche en passant par les collines. (...)
Trois rues y donnent accès : la rue de Caluire au sud (par laquelle sont arrivés les PJ), la rue Ansière à l'est, qui longe le chevet de l'église(et part en direction de Villefranche) et la rue du Vieux Moulin à l'ouest, qui descend vers l'Azergues. (...)
Elle ne se souvient pas des circonstances exactes dans lesquelles elle a été abattue. Elle se rappelle simplement qu'elle sortait de l'égliseoù elle avait été déposer un bouquet de primevères aux pieds de la Sainte-Vierge, qu'elle a vu une grande presse d'hommes en armes, que des coups de feu sont partis en tous sens et qu'elle a couru vers l'hôtel d'Azergues. (...)
Il soupçonne fortement Benoît Trognet d'avoir assassiné François, pour venger la mort de son frère. Enfin, Henriot était au coeur de l'accrochage où Anne fut abattue. Il l'a vue courir depuis l'églisevers l'hôtel d'Azergues ; or les catholiques défendaient l'église, tandis que les huguenots arrivaient sur la place du bourg en se déployant devant l'hôtel d'Azergues. Anne courait donc vers les huguenots : la balle qui l'a touchée dans le dos a donc été tirée par une arme catholique. (...)
Enfin, le père Bouillard était au coeur de l'accrochage où Anne fut abattue. Il l'a vue courir depuis l'églisevers l'hôtel d'Azergues ; or les catholiques défendaient l'église, tandis que les huguenots arrivaient sur la place du bourg en se déployant devant l'hôtel d'Azergues. Anne courait donc vers les huguenots: la balle qui l'a touchée dans le dos a donc été tirée par une arme catholique. (...)
Il a revêtu ses plus beaux vêtements sacerdotaux aube, chasuble, surplis et étole - pour galvaniser les défenseurs catholiques de sonéglise. Portrait moral : Le père Bouillard est un homme tout d'une pièce, sûr de sa foi et sûr de son camp. Il abhorre la Réforme et ses agents, et il est prêt à se faire tuer plutôt que de livrer sonégliseaux protes- tants. Il avait vu d'un très mauvais oeil le projet de mariage entre Anne et Jacques de Francheville, et voue une grande estime à 'Madame d'Azergues' (Jeanne) pour être parvenue à rompre ce projet. (...)
Toutefois, Trognet est profondément pieux, et Saint-Hubert passe avant sa vengeance. Tant que les huguenots menacent l'église, il ne tirera pas sur Gratien ou sur Henriot la Gaule, indispensables au combat. Après... Gens de pied (catholiques et huguenots) : Savoir : 1 Puissance : 3 Sensibilité : 2 Complexion : 2 Entregent : 2 Adresse : 2 Sciences : - Mémoriser + 1 Dons : - Perception +2 Urbanités : - Charme +2 Tours de Force : - Dégâts +3 - Armes d'hast +2 - Bagarre +2 Efforts : - Endurance : +2 Habiletés : - Course : + 2 - Arquebusade +2 ou Archerie +2. (...)