Liber Tolosa - Les cathares
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Contient : dieu (6)(...) Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles undieusuprême (le Bien) combattait dans une lutte éternelle les démons (le Mal). Cette hérésie, condamnée au concile de Toulouse en 1056, puis de nouveau en 1119, a déjà donné lieu à une répression armée à Lavaur, près de Toulouse, en 1181. (...)
Pour les cathares, seuls les Evangiles, principalement celui de saint Jean, sont sources de Vérité et possibilité de Salut. Le Bien et le Mal LeDieusuprême est unique. Source idéale du Bien et de l'Amour, il ne peut donc absolument pas être à l'origine du Mal. (...)
L'âme, tombée par mégarde dans le monde matériel et tentée par Satan, ne peut reprendre sa place auprès deDieuque si elle atteint la Vérité suprême, qui fut révélée aux hommes par le Christ à travers le baptême. (...)
Ils ne craignaient pas le martyre, ni la mort qu'ils considéraient comme une libération de l'âme (celle-ci pouvait ainsi retourner àDieu). - La religion cathare admettait l'égalité des sexes, les femmes faisaient partie des assemblées et avaient droit de vote au chapitre. (...)
Il émanait d'eux, et, surtout, du personnage central, dont il ne distinguait pourtant que la silhouette, une aura de force, de pureté spirituelle intense, comme s'ils n'étaient que les réceptacles passagers d'une lumière divine, comme si leur âme n'attendait que la fin de la réunion pour se libérer à tout jamais des entraves du monde terrestre, ce monde sansDieuoù ils étaient tous condamnés à vivre... Peu à peu, Bons Hommes et Bonnes Femmes les rejoignirent, un par un ou par petits groupes et disparurent tous, happés par l'obscurité, à l'intérieur des murailles... Les croisades Albigeoises : Je reprends ici l'histoire laissée en friche par mon prédécesseur, il me faut en effet - le récit ne serait pas complet sans cela - m'exprimer au sujet des heures les plus sombres de notre belle région, celles où le sang coula et coula encore, irriguant tel un fleuve les terres de Languedoc, celles où des centaines de milliers d'hommes et de femmes périrent sous les coups des croisés et dans les flammes des bûchers érigés par les envoyés du pape. (...)
En 1209, ce sera le massacre de Béziers, transformé en gigantesque bûcher où tous les citoyens, hérétiques et catholiques furent brûlés sur ordre d'Arnaud Amaury qui le justifira avec son fameux : « Brûlez-les tous,Dieureconnaîtra les siens ! » Un peu plus tard, le vicomte de Carcassonne, le jeune Raimond-Roger Trencavel, est jeté en prison et Simon de Montfort, devient le nouveau seigneur de la ville, et s'impose comme chef de guerre de la croisade. (...)Les cathares : Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu ...